GwenAlices
GwenAlices

Collegues vs pommes

Les variétés de collègues

Variétés de collègues en entreprise

 

Les collègues c'est comme les pommes, 

Il en existe une multitude de variétés

et on doit se les taper toute l'année.

Les éoliennes

Ce sont ceux qui brassent du vent en faisant semblant d’être débordé. Ils courent partout mais ne vont nul par si ce n’est à la machine à café, en prenant soin de passer de bureau en bureau dans l’espoir de rassembler d’autres éoliennes, pour les accompagner à leur 4ème pause de la matinée. Ils occupent souvent des postes techniques, informatiques.

Leur devise : fais semblant d’être occupé sinon tu devras travailler (pour de vrai).

Après est-ce qu’on a vraiment besoin d’eux ? Je veux dire, débrancher et rebrancher une prise pour faire redémarrer un ordinateur, on sait faire aussi. Pas besoin d’avoir un diplôme d’informaticien pour comprendre que nos PC sont obsolètes et que nos logiciels sont des entrées de gamme qui bug comme un fonctionnaire quand on leur demande de faire deux choses à la fois.

Les horloges,

Ce sont ceux qui embauchent, mangent, font pipi et débauchent à heure fixe. Les lundis c’est sushis, les mardis Italien, à 10H14 c’est pipi… Les horloges se déplacent tous en même temps et sans avoir à regarder l’heure, d’un point à l’autre d’un bâtiment pour se retrouver à la minute près au point de rendez-vous pour aller déjeuner. Même les danseuses synchronisées ne vous offrent pas une telle performance.

Petite anecdote : je me souviens d’un ancien collègue (partie pour dépression suite la panne de la cafetière du service), grâce à qui nous savions qu’il était 12h pile, car il avait le don faire chauffer son repas de façon qu’à midi pile me micro-onde sonnait, son plat était chaud et prêt à être dégusté.  

Leur devise : Avant l’heure ce n’est pas l’heure, après l’heure ce n’est plus l’heure.

Vous êtes à peu près sûr de les trouver au service comptabilité, ou un poste qui nécéssite la maîtrise d'Excel.

Je me suis souvent demandé s’ils planifiaient leur orgasme de la même façon. Ils doivent se sentir déroutés quand leur moitié est pris d’une envie subite de faire l’amour, mais que l’on n’est pas le premier vendredi du moi, et que la série hebdomadaire est sur le point de commencer. Après je me dis, que peut-être, selon la bible des pro-Excel, les orgasmes sont sans doute des péchés sont aussi graves que les retards.

Les prix Nobel,

Ce sont ceux qui savent tout sur tout. À croire qu’ils sont nés avant leur grand-mère. Ils n’ont jamais tort, même quand ils n’ont pas raison. Toute idée ne venant pas d’eux sont placées dans la case des idées de merde. Ils parlent comme des encyclopédies, utilisent des mots de plus de quatre syllabes. C'est assez cyclique d'ailleurs. Quand il stiennen un mot entendu sur Radio-Nobel le lundi matin, ils nous le servent à toutes les sauce pendant une semaine. Jusqu'à ce qu'il se rendre compte (enfin) que "Prévarication" n'est pas le plus approprieté pour parler du menu de la cantine. Alors ceux-là ils sont souvent postés dans les directions politique et développement de l’entreprise.

Leur devise : Nous sommes l’avenir de l’entreprise !

En attendant, je pense surtout que mon avenir il est dans les augmentations qui passent dans leur salaire et leur logiciel à la con juste pour voir qui fait quoi dans l’entreprise. Il suffit d’ouvrir les yeux pour savoir que la réponse est : tout le monde et rien ! CEci dit merci, ne me reste plus qu'à replace "Prévarication" quelque part dans une conversation.

Les porteurs de misère ou plus communément les Calimero,

Ceux-là sont les victimes perpétuelles de l’injustice. Ce n’est jamais leur faute et ça n’arrive qu’à eux. La misère du monde s’abat sur leur épaule. Ils se plaignent de tout et de tout le monde, ils sont persuadés de faire le travail des autres et de rattraper leurs erreurs, tout en étant moins payé et moins considéré. Ils ont toujours mal quelque part, mais ne prennent pas d’arrêt au risque de voir leur service s’arrêter. Ils préfèrent venir se plaindre à la machine à café pendant des heures, que de rester chez eux et de nous épargner les récits de leurs petites misères. 

Leur devise : Chaque jour me rapproche de la retraite.

Ces personnes-là occupent souvent des postes dans le domaine financier, comme la facturation.

Ma gestionnaire de facturation je l’appelle « Jean qui rit / Jean qui pleure ». Un jour elle se nourrit de Xanax et un jour de vitamine D. Ça va faire 3 ans qu’elle est au bout du rouleau, on a fini par lancer des paris. Certains misent sur la corde avant la fin de l’année, d’autres sur le cocktail médoc/alcool… Suspense ! Je vous tiens au courant…

Les bobos, les bourgeois bohèmes,

Alors eux sont souvent juristes et/ou, voire surtout, Parisien. Ils mangent bio, font pousser des graines germées, s’avalent 67 biles d’homéopathie par jour avant chaque repas. Ce sont les rares personnes à chopper un rhum en plein mois de juillet. Ils portent des vêtements et des coiffures « Commerce équitable ». Chez eux tout est recyclé.

Leur devise : Si une mouche n’a pas chié dessus et que le prix du kilo n’est pas indexé sur le court du pétrole, ce n’est pas bon pour ton corps.

La nôtre de Bobo, j’ai souvent envie de lui dire de filer rapidement un hamburger et des frites arrosées de mayo à ses gosses, si elle ne veut pas qu’ils tombent en dépression avant leur 6 ans. Je peux vous dire que tout est bio et authentique chez elle, même ses seins en ont eu marre de sa joie de vivre débordante et ont décidé de se laisser mourir vers le bas.

Les gros cons,

Forcément, nous ne pouvons pas parler des différentes variétés de collègue sans mentionner les gros cons. Vous les reconnaissez facilement, ils ne disent pas bonjour, ni à l’oral ni l’écrit, sauf si vous êtes cadre supérieur, et un homme. Eux, ont les trouve un peu partout dans l’entreprise à des postes qu’ils occupent depuis toujours, parce que comme leur vocabulaire et leur ouverture d’esprit, ils ont fini d’évoluer il y a des années. Leur moyen de se sentir valorisé est de dévaloriser.

Leur devise : Marche droit devant toi et sur quelques pieds au passage si possible.

Après « gros » ce n’est pas obligatoire, les nôtres sont plutôt de corpulence classique. Ce qui compte c’est d’avoir un égo surdimensionné et une vie merde en dehors du travail.

Les faignasses,

Nom utilisé au féminin, car la faignasse est plus souvent une femme, une assistante ou une secrétaire. Elles ont la capacité d’en foutre encore moins que les autres. Ce qui est une performance quasi Olympique chez nous. Elles ont des excuses improbables, racnote des histoires à dormir debout, mais allez savoir pourquoi, personne ne leur dit rien.

Il y a tellement à dire sur cette variété que je pense qu’elle mérite un texte à elle toute seule.

Leur devise : moins j’en fou, mieux je me porte. Classique mais efficace.

J’ai la chance d’avoir quelque faignasse autour de moi dont une, la reine de toute, je leur réserve une petite dédicace… Au passage je les remercie, car grâce à elles, j'ai appris que moins tu en fou, plus tu en as. Maintenant que j'ai le secret je vais pouvoir tripler mon salaire. 

Les Ambitieuses,

Pareil, nom utilisé au féminin, car l’ambitieuse est une femme.

L’ambitieuse n’a pas peur de plier les genoux et de se cogner la tête sous le bureau de son directeur. Elles vont et viennent avec souplesse, d’un poste à un autre à la surprise générale, et savent se montrer très convaincante. Elle manie la langue avec aisance et ne bavent pas uniquement sur leurs collègues.

Je suis admirative de ces femmes, capables de rester en apnée tout en gardant le rythme, alors que je suis moi-même incapable de manger une banane sans m’étouffer, et encore moins de garder la mâchoire ouverte plus de 10 secondes sans me taper des crampes. Ceci explique surement pourquoi je n’ai pas grimpé l’échelle sociale de l’entreprise. Je les aime tellement, que je vais leur déidé un texte à elles toutes seules. Coeur sur vous les Lousken ambitieuses.

Et pour finir les merdeux,

Eux, ils sortent de l’école ou au mieux ont effectué quelques missions d’intérim. Ils auraient bien continué leurs études, mais ont sentis que le monde du travail attendait après eux pour évoluer et sortir le pays de la crise économique. Ils sont persuadés d’occuper un poste stratégique, alors que leur poste est resté vacant pendant des mois parce que personne.  Ils se montrent dynamiques et te donne l’impression d’être ton pote de toujours, te parle mi Français mi Américain, parce que l’anglais c’est too much. Ce qui les rend particulièrement agaçant.

Leur devise : Aller plus loin, aller plus haut, mais sans se lever trop tôt.

Je ne peux pas les voir, ils utilisent des mots scientifiques à chaque phrase, souvent les même d’ailleurs. Ça Brainstorming, ça Call et ça Wait and See à tout va, mais le reste est un vide intersidéral. 

Le nôtre, pense que l’entreprise attendait après lui et qu’il s’est montré meilleur candidat que les autres. Personne n’a encore eu le cœur de lui dire, que les autres candidats ont refusé le poste quand ils ont compris qu’ils allaient se faire chier pour un salaire de merde.

Voilà, je m’arrête là. Il existe bien sûr d’autre variété de collègues, je ne vous ai fait la présentation que des plus courant. Je suis persuadée que vous connaissez la plupart de ces variétés. À moins que vous ne fassiez partie de l’une d’entre elle !

 

Work; collègues; pommes

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