GwenAlices
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Humour

  • Les fétichistes de pieds ... et autres !

    Aujourd’hui je vais vous raconter une anecdote.

    C’était il y a quelques années, une copine est venue à une soirée avec son nouveau chéri parfait, pour nous le présenter.

    La soirée se passe bien, le nouveau chéri parfait s’avère être très sympa, assez drôle, et participatif aux conversations.

    L’alcool aidant, tout le monde se marre, le nouveau chéri parfait se sent à l’aise… Voire un peu trop.

    Si le but de la soirée était de l’accueillir dans notre groupe de potes, de le faire se sentir bien, et de lui donner envie de revenir, nous étions loin d’imaginer qu’il se sentirait tellement intégré, au point de nous faire part de ses petites confidences dès le premier soir.

    Nouveau chéri parfait, Fabien de son vrai prénom, il y plus de 15 ans alors il y a prescription je peux balancer, en plus il a largué ma pote de l’époque alors il a été banni du groupe !

    Fabien, donc, nous annonce tranquillement qu’il est fétichiste des pieds !  Comme ça. Sans sommation. Le mec nous a fait son Coming out podologique comme si de rien n’était.

    Je vous laisse imaginer le gros blanc dans la pièce ! Seulement moi, naïve comme je suis ! C’était la première fois de ma vie que j’entendais cette expression, et que je découvrais cette facette de l’humanité. C’est dont tout naturellement que j’ai osé un : C’est-à-dire ?!

    C’est donc comme ça que j’ai appris que Fabien et ses congénères, fantasmaient sur les pieds. En gros son truc à lui c’était de léchouiller des gros orteils !

    C’est à ce moment précis, que je n’ai plus jamais regardé Vanessa de la même façon.

    Oui je balance les prénoms, de toute façon nous ne sommes pas restées en contact.

    Alors il est vrai que mes yeux la voyaient un peu flou à cette heure de la soirée. En revanche, mon esprit lui, la voyait très nettement en train de se faire mâchouiller les pieds.

    Vision d’horreur !

    Alors loin de moi, l’envie de juger les fantasmes et les petites coquineries des autres. Pour être honnête, je préfèrerais les ignorer. Mais quand même ! On ne peut pas, annoncer entre deux verres de chardonnais et trois pistaches, que l’on s’excite l’entre jambe en suçant des orteils.

    Je ne sais pas moi, créer des groupes de discussions entre amoureux des mycoses et des gros pouces de pied au verni écaillé. Mais laissez-nous vivre dans l’ignorance.

    Il y a quand même suffisamment de choses à sucer sur terre pour ne pas avoir à penser au pieds des gens. Je parle bien évidemment des Chupa Chups, des Carambars, des Pierrot Gourmant ou encore les bonbons de Tonton Pierrot (la marque de confiseries, pas les « bonbons » du tonton bourré à Noël, en bout de table).

    Et puis, j’ai réalisé qu’il fallait être deux pour réaliser ce genre de fantasme ou préliminaire, appelez-ça comme vous voulez, moi j’appelle ça du mâchouillage d’orteils, ou du léchage de voute plantaire ! Á moins d’être podologue on ne devrait pas se sentir stimulé du gland en regardant des pieds !

    Et comme il faut être deux, ça pousse ma pensée à me dire que Vanessa, et d’autres, aime ça. Il y a donc des personnes qui aiment léchouiller les pieds des autres, et ces autres qui aiment se faire mâchouiller les orteils. Comme quoi on ne connait vraiment une personne que lorsque l’on connait ses petits fantasmes. Jamais je n’aurais pensé que Vanesse (de son petit nom de l’époque) s’excitait à l’idée qu’un truc gluant vienne lui titiller le gros orteil. Gros orteil, qui au passage était à la vue de tous dans ces sandales ce soir-là ! je suis traumatisée à vie.

    De toute façon avec moi ce ne serait pas possible ! Je chiale de rire dès que l’on me frôle les pieds, alors le jour on tente de me mâchouiller un orteil, c’est clair : Je me pisse dessus ! Et hop emballé c’est pesé, fin de la partie, on change les draps et tout le monde au dodo !

    Evidemment, j’ai un peu creusé le sujet. Finalement on a tous un jour ou l’autre croisé quelqu’un avec des fantasmes qui nous paraissaient pour le moins étranges. Sauf que normalement on ne le sait pas.

    Le fétichisme, il a son petit nom scientifique lui aussi. Comme les plantes.  Là où certains voient une fleur « t’aime le beurre ? », d’autres (les frimeurs) y voient un « Ranunculus repens ». Pour le fétichisme c’est pareil. Là où certains voient des « lécheurs d’orteils », d’autres y voient de la « Paraphilie ». C’est visiblement le nom scientifique pour les amoureux de la gerbe.

    C’est donc comme ça que j’ai appris qu’il existait plusieurs catégories de fétichismes, ou plus exactement plusieurs types de fétichistes.

    Il y a un genre particulièrement… disons… déroutant, pour ne pas dire dégueulassement lunaire.

    Connaissez-vous les fétichistes des sous-vêtements ? Il y a ceux qui aiment porter les sous-vêtements du sexe opposé.

    Précision personnelle qui me fait plaisir : N’en déplaise à certaines personnes la nature nous a doté d’un genre et d’un sexe. Et il n’en n’existe que de 2 et nous sommes du genre humain ! Nous ne pouvons pas passer de Homme à Girafe en une nuit, selon notre humeur !

    Cette petite précision apportée, nous pouvons poursuivre.

    Jusque-là, si un Rugbyman, par exemple, veut porter des strings en dentelle, ça le regarde. Le reste de sa vie aussi me direz-vous. Seulement si nous devions vivre dans un monde de « non-jugement », avouez que l’on se ferait vite chier ! Pour rappel, me juger parce que je juge, est un jugement !

    Donc, nous sommes d’accord pour dire que si Sébastien Chabal, ou Teddy Riner* portent des strings dentelles et ficelles… ce n’est pas très grave en soit. Seulement cette catégorie de fétichiste à des sous-catégorie. Le fétichisme est un véritable organigramme, c’est une sorte de PME sexuelle.

    Il existe donc, la sous-catégorie des renifleurs de culottes !

    Alors vous imaginez bien que si je vous parle de cette sous-catégorie, c’est parce que leur kiffe ils ne le trouvent pas en reniflant une culotte fraîchement lavée avec une lessive dont l’odeur les transporte à Bora Bora… Non… Eux leur truc (attention dégueu, mais c’est un peu le thème) ce sont les pertes blanches et les pétoux. Comme un bon fromage bien fait, plus ça sent, meilleur c’est pour eux ! Je ne le savais pas, mais il y a un véritable business de culottes crades. J’en connais certaines qui pourraient facilement arrondir leurs fins de mois !

    Sans jugez qui que ce soit (ou presque), je pense qu’il y a certains fantasmes qu’il est nécessaire de garder pour soit. Tout n’est pas bon à dire, surtout à des gens que l’on connait à peine. Il est important de garder la notion de « jardin secret ». Alors tous les fétichistes des pieds, et autre truc tout aussi … personnel dirons-nous… Merci de ne pas vous dévoiler d’un coup… Voire de vous dévoiler tout court. Le monde n’est pas prêt ! JE ne suis pas prête !

    Fabien, Vanessa, si un jour vous lisez ce texte et que vous vous reconnaissez, je tiens à vous remercier d’exister et de m’avoir inspiré. Le monde à besoin de gens comme vous. Mes textes, ont besoin de gens comme vous.

     

    GwenAlices, un jour de souvenir douloureux psychologiquement...

  • Les fournitures de bureau

    Les fournitures de bureau !

    Dans certains services de mon entreprise, nous pouvons trouver des fournitures de bureau utiles et astucieux. Je me souviens d’un jour où j’ai demandé à l’assistante d’un autre service que le mien, de quoi relier le rapport de stage de 3ème de mes Bigorneaux. Quand cette assistante m’a ouvert son placard à fournitures, je me suis retrouvée l’espace d’un instant : sans mots. Et croyez-moi, il en faut pour m’ôter les mots de la bouche !

     Si mes yeux captaient l’information visuellement, mon cerveau quant à lui, a mis un temps à traiter et à accepter cette info. Je n’étais pas habitué à ça.

    avant d’aller plus loin et d’entrer dans le vif du sujet, sachez que mon premier choque a été lorsque je lui ai demandé si elle avait ce qu’il me fallait, et qu’elle a su réagir dans la seconde, sans hésitation, et qu’elle s’est tout de suite dirigée vers le bon placard. Je n’étais pas habituée à une telle réactivité de corps et d’esprit dans l’entreprise. D’habitude quand on demande ne serait-ce que des enveloppes sans fenêtre à une assistante on assiste à une déconnection cérébrale en direct. Certaines d’entre elles passent de l’état d’être humain, à l’état végétal, en une question. C’est comme si tout s’éteignait d’un seul coup dans leur tête. Mais là, non ! Elle, elle est restée éveillée.

    Mon deuxième choc émotionnel, m’est arrivé lorsque je me suis retrouvée face au placard à fournitures de ce service (qui par chance a été rattaché depuis peu à notre Direction).

    Le placard à fournitures, rangé, organisé et pratique existe bel et bien ! La légende est donc vraie. J’avais devant moi la caverne d’Ali Baba rangé façon Marie Kondo ! Une merveille ! Il y avait de tout. Des piles de trucs utiles et pratiques, toutes bien rangées et alignées de façon çà ce que tout soit accessible en un coup d’œil, sans avoir à chercher ni à tout retourner dans l’espoir de trouver un rouleau de Scotch®. J’avais l’impression d’être chez TopOffice® ou chez Cultura®. Tout y était trié par couleur et par catégorie. Chaque chose y avait sa place et surtout, une utilité !

    J’avais déjà entendu parler de ces placards à merveilles et de ces assistantes capables de trouver l’objet de nos désirs en moins de temps qu’il en faut pour l’exprimer. Mais cette fois-ci je l’avais sous mes yeux. La légende prenait vie.

    Bon pour être honnête je connaissais déjà une assistante digne de ce nom et au-dessus de toute attente, mais j’avais fait une croix sur mon espoir d’en croiser une autre tout aussi bien, ou tout au moins, à minima organisée et utile à quelque chose. Preuve qu’il ne faut jamais perdre espoir.

    Chez nous, quand quelqu’un demande quelque chose, il y a aussi un truc qui se passe instantanément.

    Un bug… Un blanc… Une sorte de blackout mental. Il faut un certain temps pour que l’information soit traitée et pour voir une action se mettre en place. Une fois ces deux étapes passées, c’est une autre histoire. Il faut savoir trouver le stylo ou la boîte d’agrafes au milieu des vestiges du passé et des trucs inutiles, achetés en paquets de 300 unités.

    Qui en 2022, utilise encore des clips à archives et des élastiques en caoutchouc ? Personne ! Avoir ça dans son placard c’est comme avoir un Minitel entre son I Phone et sa boxe internet. Ça n’a aucun sens.

    Par contre si vous voulez une boîte de trombones, n n’en a pas moins de 5 en stock !

    En revanche, si vous avez besoin d’un stylo Bic Bleu ou d’une paire de ciseaux… Dommage pour vous !

    Je vous jure chaque fois que je cherche un stylo j’ai l’impression d’ouvrir la porte des 80.

    Entre la date de la conception et de la commercialisation de ces antiquités, et aujourd’hui, j’ai eu le temps de mettre au monde trois enfants (même si j’ai triché avec des jumeaux), de passer mon permis quatre fois et de me faire larguer dix-sept fois. Six présidents se sont succédé à l’Elysée, et nous avons survécu à quatre fins du monde annoncées par Paco Rabanne et le calendrier des Mayas. La disquette et les USB ont eu le temps d’être à la pointe de la technique, et de devenir obsolètes. Même la coupe au carrée et la frange sont revenues à la mode trois fois.

    Seul le contenu de notre placard à fournitures n’a pas changé depuis 40 ans. Un peu comme le véritable Petit-Beurre LU®. Son packaging a évolué, sa taille a évolué, mais depuis ces 170 dernières années, sa recette est inchangée ! Nos parapheurs sont presque tous aussi historique que le petit Biscuit Nantais.

    Nous avons même un feutre Velleda® (vert s’il vous plait), mais plus de tableau Velleda® depuis 2015. Rien que le mot Velleda® résonne dans ma tête comme une chanson des 2be3. C’est tellement loin, que j’ai l’impression que c’était dans une autre vie.

    Ceci-ci dit il faut savoir que, seul le contenu à traverser les âges, parce nos fournitures ont connu trois déménagements ne serait-ce que sur les trois dernières années. À chaque déménagement un nouveau placard de rangement a été attribué. Mais, visiblement personne, et encore moins la préposée aux fournitures, ne s’est dit : Tient je vais faire un truc intelligent et constructif, je vais faire le tri et remplacer l’obsolète par de l’utile. Un peu comme quand je m’apprête à jeter un jean dont il faudrait découdre les deux jambes pour n’en faire qu’une, pour me permettre d’y glisser au moins une cuisse. Chaque fois que j’ouvre mon armoire et que je vois, je me dis que je vais le jeter. Je sais que sa place est dans le bac de recyclage. Mais je n’en fais rien, parce que je suis partagée entre la flemme et l’espoir.  Je me dis : On ne sait jamais !

    Bah oui quoi ! On ne sait jamais, qu’un beau matin je me réveille avec le corps d’un mannequin taille 36. Imaginez qu’un soir je me couche avec le cul des Kardashian pour me réveiller le matin suivant dans le corps de Charlize Theron.

    Pour nos fournitures c’est la même chose. Je pense qu’on se dit : On ne sait jamais ! Si un beau matin on se réveille en ayant remonté le temps jusqu’aux années 80, au moins on est équipé.  Qu’est-ce qu’on ferait avec un accès au Cloud qui fonctionne et un réseau 5 G ? Alors que des colliers de trombones et des clips à archives… ça ! Ce serait la classe !

    Clairement chez nous, si on a besoin de quelque chose de pratique et dans l’air du temps, comme un stylo Bic®, la base de toute fourniture de bureau, il ne faut pas compter dessus.  Pour un stylo Bic®, il faudra faire la demande à l’assistante. Puis relancer l’assistante. Puis attendre que le panier du site de commande soit rempli, puis relancer l’assistante, puis attendre que la commande soit passée, puis validée, puis réceptionnée… Et finalement profiter d’aller faire ses courses chez Intermarché pour s’acheter un stylo Bic®.

    Mais parfois, aussi, il nous est interdit de commander des fournitures. Un jour j’ai voulu commander un tampon date à 3.95€. La commande a été refusée. Restriction budgétaire ! Nos actionnaires venaient de se verser les dividendes, la caisse était vide ! Et comme nous avions déjà un tampon dans le service, il a été estimé que ça suffisait. Un tampon date pour une dizaine de personne répartie sur 2 étages, c’était déjà un beau cadeau ! Bon j’avoue le prix était hors taxes. Si on ajoute 20% on est vite au-dessus des 4€… C’est mon côté dépensière. Heureusement que nous avons des contrôleurs de gestion et une Direction des achats pour limiter les folies de ce genre. J’aurais pu mettre en péril la trésorerie de l’entreprise avec mes conneries.

    En attendant, c’est surtout mon contrat de travail que je suis en tain de mette en péril ; Alors je vais m’arrêter là, et en garder pour un prochain texte.

    GwenAlices,

    Un nouveau jour de plus vers son licenciement…

  • Les cas contacts, le télétravail ou l'art de ne rien foutre tout en étant payé !

    Il y a quelques jours, notre Directeur (surtout son assistante) nous a organisé un séminaire dans la magnifique ville de Rouen.

    Pendant deux jours nous avons pu profiter de chacun d’entre nous, nous passant le micro pour parler de notre travail et de nos idées corporates pour certains, et pour d’autre (dont je fais partie) pour chanter à tue-tête lors de la soirée Open-bar et déhanché endiablé sur la piste de danse.

    Il faut dire que si le séminaire de l’an dernier a été le plus ennuyeux et le plus, (ne craignons pas les mots), pourri de toute ma carrière dans cette merveilleuse entreprise. Celui de cette année, quant à lui a été le meilleur !

    Ceci-dit nous avons la chance d’avoir hérité d’une assistante qui n’a pas besoin de s’égratigner les genoux sur la moquette des directeurs, en imitant un requin pèlerin (voir texte sur les ambitieuses) pour démontrer ses compétences. Heureusement que certaines personnes font remonter le niveau que d’autres s’évertuent à faire baisser ne serait-ce que par leur présence. Mais bon fini de lancer des fleurs à notre assistante, après tout c’est mon blog pas le sien !

    Forcément en période de pandémie mondiale et assassine (à lire avec ironie) il était très fort probable, que nous finissions avec un cas de Covid sur les 80 personnes présentes. C’est donc tout naturellement que le lundi suivant notre voyage de groupe professionnel, nous avons été déclarés cas contact, pour la plupart. Même si le télétravail ne nous est pas imposé, puisque mon service n’a pas été en contact direct avec le contaminé, nous pouvons au choix, et selon le courage de chacun, rester chez nous et surtout glander, ou venir au bureau et donc bosser.

    Notre service de santé et de prévention, ne sachant pas trop comment gérer la situation, prend visiblement ses décisions et ses mesures sanitaires sur pile ou face.  

    Pile ils bloquent tout le monde en télétravail et interdisent l’accès aux bâtiments, avant de nous autoriser à revenir sur condition de la présentation de 3 tests PCR négatifs, et d'une attestation sur l’honneur que nous n’avons pas approché à moins de 3 kilomètres un contaminé. A la prochaine vague ont à le droit au touché rectal. Certains ont hâte. 

    Face, ils organisent des séminaires, des portes ouvertes, et tout le monde se refait la bise, se postillonne dessus, et tout le monde recouche avec tout le monde (ou presque... Parce que tout le monde n'est pas Directeur, et tout le monde n'est pas ambitieuse).

    C’est donc, suite à un mail, nous laissant le choix entre glander télétravailler ou travailler ou venir au bureau, que nous nous retrouvons à 5 dans un open space prévu pour 30. Et encore 5 dont un prestataire qui ne fait pas partie de la boîte.

    Si pour certaines personnes, dont notre hypocondriaque de service, totalement flippé à la seule pensée qu’une simple poignée de main soit un pont de transfert de bactéries, ou encore de notre acharné du gel hydroalcoolique qui désinfecte son bureau matin midi et soir alors qu’il est le seul à l’utiliser, ont fait le choix de rester chez elles par réelle prévention et surtout psychose, on ne peut pas en dire autant de la majorité.

    Entre ceux et celles qui n’attendent qu’une chose en arrivant ici, c’est qu’il soit l’heure d’en repartir. Entre ceux et celles qui arrivent à 10h et repartent à 10h45 sur un chantier invisible pour le reste de la journée au moindre rayon de soleil. L’open Space a eu vite fait de se vider pour le reste de la semaine.

    En même temps je ne leur jette pas la pierre. Qui a la possibilité d’être payé à ne rien faire, et avec l'appuis de sa Direction ? Même si la plupart d’entre nous sont déjà bien payé pour faire semblant, là ils sont payés pour ne rien faire, mais de chez eux.

    Entre celles qui vont barboter dans la piscine avec leurs gosses, ceux qui vont pouvoir terminer leur série Netflix, sans compter ceux ou celles qui vont en profiter pour faire leur ménage et leur repassage (pour une fois qu’ils sont payés pour le faire…), l’activité de notre Direction n’est pas prête de péter des records cette semaine. Non pas qu’habituellement nous soyons dans le top 10 des Directions les plus productives, mais cette semaine certains sont en droit de se demander si notre Direction existe encore. Moi même parfois à force de relancer certaines personnes, je vérifie l'organigramme pour être sûre qu'ils fassent encore partie de la boîte, et pourtant ils bossent en face de moi.. c'est dire...

    Heureusement, d'autres font au moins un semblant d’être d’astreinte, pendant ces périodes de crise. Si le téléphone sonne par exemple, et qu’il s’agit d’un supérieur, ils répondent. Ah bah oui quand même, fainéant mais pas con !

    Cela étant, il arrive qu’ils ne répondent pas tout de suite. Ce n’est pas leur faute, entre les gosses qui crient dans la piscine, le téléphone oublié sur la table à côté de l’ordi pendant qu'ils se sont endormis sur leur chaise longue au soleil, on n’entend pas toujours le téléphone au bon moment. Pas facile d'être au taquet !

    En revanche, je suis admirative de ces personnes. Parce que s’il y a une chose que nous devons leur reconnaitre, c’est leur talent pour les excuses. Chaque excuse est magnifique et unique. Ce sont les seules personnes à qui, il arrive des choses improbables.

    Par exemple, un oiseau qui a foncé tout droit dans une fenêtre et qui l’a brisé, une inondation, le PC qui ne s’allume pas, le réseau téléphonique qui fonctionne partout en France sauf chez eux, une gastro fulgurante en plein mois d’août, une panne de voiture alors qu’ils bossent de chez eux (après ils vivent peut-être un domaine princier et doivent prendre leur voiture pour se rendre aux cuisines, ne jugeons pas hâtivement). La plus classique restant les enfants malades. Alors celle-ci elle est magnifique. Elle est géniale parce que bien souvent, soit on entend les enfants rirent derrière, soit en s’aperçoit sur les photos de famille publiées sur les réseaux sociaux du weekend, que les enfants ont plus l’air d’avoir mangé de la viande rouge trois jours d’affilés tellement ils pètent la forme, que de sortir de trois jours d’otite.

    Quoiqu'il en soit remercions le COVID et les mesures sanitaires, qui nous permettent de réduire les arrêts maladies et qui nous évitent de poser nos RTT et nos jours de Congés, tout en conservant notre salaire. 

    En attendant, et puisque je suis une personne qui sait s'adapter (voir mon CV), je vais probablement aller en faire autant. Je n’ai peut-être pas de piscine et j’ai terminé toutes mes séries netflix, mais je vais en profiter pour aller me boire un thé glacé avec une copine fainéante elle aussi (ou juste en vrai RTT) en terrasse. Au pire, je trouverai bien une excuse bidon et improbable à donner à mes responsables.

    GwenAlices

    Un jour et un texte de plus là rapprochant de son futur licenciement...

    KissouLove

  • Lettre à mon estomac

    Très cher estomac,

    Cela fait maintenant 40 ans que toi et moi vivons une histoire intense.

    J’ai toujours répondu à tes appels. Je te nourris, je te gâte.

    Il te suffit de grogner, pour que je te fasse parvenir un kinder bueno, une cuisse de poulet mayo ou un petit wrap. Nous sommes complémentaires. Toi tu réclames, et moi je te gave.

    Seulement, si moi je reste attentive à tes besoins et surtout à tes envies, je sens bien que de ton côté, mes envies, toi, tu n’en as absolument rien à faire.

    Tout ce qui t’intéresses, c’est que je te donne ce dont TOI tu as envie.

    Monsieur veut un petit risotto aux champignons, on lui sert un risotto aux champignons.

    Monsieur a subitement envie d’un moelleux au chocolat… Monsieur se voit servir un moelleux au chocolat.

    Ça fait 40 ans que je cède à tes caprices. 40 ans que je me ruine pour ton bon plaisir !

    Et moi dans tout ça ? Mes rêves et mes envies, tu en fait quoi ?

    Parce que, je vais surement te décevoir, mon cher estomac, mais je ne suis pas QUE ta mère nourricière ! Je suis aussi une femme. Une femme avec des rêves. Des ambitions. Comme celui d’avoir un corps de magazine de bonnasse, et non celui du prospectus Père Dodu® !

    Seulement, ça, toi ! Tu t’en fou ! Tout ce qui compte pour toi c’est ta petite personne. Ton petit confort et tes bons plaisirs !

    Toi c’est sûr tu te fais plaisir ! Tu ne te prives pas ! Et vas y que je me gave de chocolat, et vas y que je me reprends un peu de sauce … Et pendant ce temps-là, qui doit se coltiner la cellulite, les bourrelets, les kilos en trop, les fringues trop serrées ????

    Et bien oui ! C’est moi !

    Toi tu restes bien caché à t’empiffrer, pendant que moi je dois porter et traîner le poids de tes caprices !

    Et bien tu sais quoi ? C’est fini ! Entre toi et moi, il va y avoir du changement.

    Oh tu va pouvoir grogner, et te plaindre autant que tu veux. Dorénavent, la patronne de ce corps, c’est moi ! Toi tu mangeras ce que je te servirai, un point c’est tout !

    Et puis, si tu n’es pas content, qu’est-ce que tu vas faire ? Me quitter ? Hahaha… laisse moi rire.

    Tu te vois réellement, sortir de mon corps pour aller te chercher une pizza tout seul, comme un grand ?

    Ben non. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu es coincé, mon petit père. Exactement comme je suis coincée avec toi. Mère nature a décidé que toi et moi, nous devrons nous supporter à vie. Alors, on va continuer à cohabiter mais à ma manière.

    Et je peux te dire que tu vas en manger du brocolis et du poissons vapeur ! Terminé la grande vie et les orgies de gras, et de sucre à la demande. A la ditère mon petit père.

    Alors prépares-toi, parce qu’il ne te reste plus que quelques heures avant la fin de ta dictature, et le début de ma transformation. Je vais nous faire passer d'un corps de maman babapapa, à un corps de magasine comme dit Lilou. 

    Lilou, ma fille, qui doit avoir ton fils pour estomac vue ce qu'elle s'avale aussi ... pour preuve, on l'appelle mini mère Dodue ! Mais chut c'est un secret... un secret public maintenant.

    En attendant, et avant le changement de régime, tu as envie de manger ce soir ?

    Parceque moi,  jeme ferais bien une dernière tartiflette avant l’été… Qu'est ce que tu en penses ?

    GwenAlices

    En chemin pour un corps de rêve... mais pas dans cette vie !

  • appel insolite

    J’avais décidé d’arrêter d’écrire sur le travail… enfin pour un temps. Seulement là, je dois vous raconter.

    Dans la société dans laquelle je qui m’emploie (étonnamment) encore, nous voyons des situations et entendons des anecdotes assez insolites. Il y a d’ailleurs une page nommée « les insolites de XXXX » sur notre réseau social professionnel. C’est dire ! Les vaches traversant des routes ont leur propre page Facebook d’entreprise, alors que moi je n’ai toujours pas compris comment, ni pourquoi lancer mon twitter… Mais bon, les vaches sont plus modernes que moi, que voulez-vous…

    Vous l’aurez compris, chez nous les vaches se promemant au milieux ldes automobilistes  sont monnaies courantes et font sensations sur notre réseau social inter-entreprise.  

    Il y a une année, un objet non identifié a été retrouvé sur nos emprises et a fait la une du journal local… Le débat sur l’existence des extra-terrestres est encore ouvert dans les couloirs à l’évocation de cette découverte.

    Seulement aujourd’hui, je pense avoir un scoop pour me la jouer aussi, un peu, lors des potins café.

    C’est-à-dire, que mon travaille consistant à rédiger des conventions, à gérer des logements, des factures, l’urbanisme et la vente de terrains… Pas de quoi animer des soirées !

    Alors que ce matin… j’ai eu le droit à mon histoire insolite.

    Je vous explique :

    J’étais tranquillement entrain de me faire chier à faire des factures, quand mon téléphone sonna.

    … je vais mettre des suspenses pour vous tenir en haleine. Et aussi parce que l’histoire est courte et que je dois remplir des lignes.

    Donc, me voilà entrain de m’éclater avec la facturation, quand mon téléphona sonna.

    … Allo !

    … Oui madame Audoux ? (Pour ceux qui l’ignore encore c’est moi)

    … Oui, bonjour.

    … Oui bonjour, je vous appelle parce que le siège social m’a communiqué vos coordonnées, parce que j’ai besoin de votre aide.

    … Moment de suspense…

    … Oui ?

    … Re-suspense… Je fais ce que je veux c’est mon texte !

    … Voilà l’un de vos ponts traverse mon jardin.

    … Re-re-suspense… Mais ça le vaut le coup, je vous assure !

    Donc … Voilà l’un de vos ponts traverse mon jardin, et nous avons un gros problème avec celui-ci.

    … Ah ?! d’accord… c’est-à-dire ?

    … Je vous appelle sur les conseils de la gendarmerie.

    … Silence…. D’accccccooord… Dites-moi !

    … SUPSENSE…

    Le problème c’est que les gens viennent…

    … RE-MEGA-SUSPENSE…

    … se suicider dessus !

    … Blanc ! Vide total de quelques secondes… Reboot du cerveau il est 9h45 du matin.

    … Ah ! d’accord. Mais, je ne comprends pas, le problème il est surtout pour les familles non ?!

    Alors, oui je me reprends vite et je reste assez logique, pragmatique et cynique dans ce genre de situation. Un côté de ma personnalité que j’ignorais jusqu’à ce matin.

     … Heu bien oui et non, dans la mesure où les gens atterrissent dans mon jardin ! J’en ai retrouvé un encore hier matin !

    … Ah oui en effet… Il y a des façons plus sympas de commencer sa journée !

    .. Ben oui !

    … Alors ne le prenez pas mal, mais vous attendez quoi de moi ? Parce que je vais avoir du mal à interdire les gens de sauter du côté de votre jardin et leur demander de bien vouloir sauter l’autre côté.

    Quand je vous dis que je me suis découvert un côté très zen et serein en toute circonstance !

    … Et bien en fait, de l’autre côté il y a un grand plexigass, donc ça ne pose pas de problème. Mais de mon côté, au-dessus de mon jardin il n’y a rien. Faudrait mettre un filet.

    … Je comprends.  Vous voulez un filet pour retenir les corps et les empêcher de tomber sur vos rosiers, ou un filet en hauteur comme le plexi pour les empêcher de sauter tout court ?

    … Ben, je ne sais pas, mais faire qu’ils ne tombent chez moi…

    … oui il faudrait que l’on puisse au moins sécuriser le périmètre, pour qu’ils sautent un peu loin en fait ?!

    … Oui ce serait bien, parce que c’est le troisième depuis le début d’année et je n’ose plus aller tondre ma pelouse.

    … Vous avez peur qu’un corps vous tombe dessus ?

    … Ben ça oui un peu et puis bon, celui d’hier je l’ai retrouvé en taillant mes haies, je ne m’y attendais pas.

    … oui, j’imagine que ça surprend…Après ça peut vous consoler, dites-vous que votre jardin est suffisamment accueillant pour que l’on est envie d’y passer l’éternité.

    …  " Rire de la personne"...

    ... Arrêtez, c’est exactement ce que le Gendarme m’a dit !

     

    Voilà, voilà …. Fin de l’histoire… enfin pour aujourd’hui

    Donc tout est vrai ! les échanges aussi… finalement je suis contente de ne pas avoir encore négocié mon départ. Ça aurait été dommage ne pas vivre cette conversation !

    Maintenant je peux partir ... 

     

    GwenAlice,

    Un jour, pas comme les autres

  • Mon repas d'anniversaire

    Alors ça c’est ma tête de future quarantenaire stressée !

    Est-ce que je suis stressée par l’arrivée de mes 40 bougies ? Pas le moins du monde !

    Ce qui m’inquiète plus que le temps qui passe, c’est de savoir mes enfants en cuisine !

    Pour l’évènement de l’année et pour fêter mon entrée dans ma nouvelle vie de femme accomplie, mes ados ont décidé de s’occuper, je cite : de TOUT !

    Dit comme ça, je sais ça fait rêver n’importe quel parent. Sauf, que moi mes ados, je les connais. Je connais aussi leur cuisine. Du beurre, de l’huile et de la crème, avec un petit peu pates en dessous pour accompagner le tout. Mon fils, d’ailleurs, a un ingrédient secret pour ses recettes de pate en sauce au gras. Pour s’assurer que la sauce accroche bien aux pates, il ajoute une bonne louche de farine pour épaissir le tout. C’est plutôt économique comme recette. Deux coups de fourchette et vous êtes calé pour la semaine.

    Ma fille, son truc c’est de remplacer le sucre par le sel. C’est un peu surprenant et surtout imboufable, mais quand on le sait, on s’organise. On mange avant !

    Mais là où ils savent innover, c’est en pâtisserie. Leur spécialité, c’est le trop cuit dehors par cuit dedans. Un véritable exploit ! je ne connais personne qui maîtrise cette technique comme eux.

    En plus, ça donne un effet super sympa à la découpe.

    On commence avec une scie à bois pour l’extérieur. Et alors sécurité oblige, on n’oublie pas les lunettes de protection pour les éclats de pâte trop cuite ! Une fois la croute terrestre passée, c’est la que la magie opère. La structure s’effondre, pour laisser place à un liquide tiède qui se repend comme de la lave sur la table. La seule condition pour profiter de ce spectacle c’est d’être attentif, parce qu’on ne pas le faire deux fois avec le même gâteau !

    Habituellement, l’idée de les savoir préparer une plâtré de pate à la farine et leur fameux, mi trop cuit mi pas cuit, ne me dérange pas plus que ça. En plus ils m’ont assuré que je vais adorer ça. Sauf que même si j’adore les épinards et les escalopes à la crème, je ne vais m’en faire une orgie pour mon anniversaire.

    Demain, j’ai quarante ans, et dans mon esprit, ce soir là j’allais le fêter à coup de champagne, avec un bon risotto crémeux au champagne (on reste dans le thème) à la pointe s’asperge verte et des noix de St Jacques. En dessert, je me voyais déjà face à un moelleux au chocolat, cœur coulant de fruits rouges, sur un lit de crème anglaise et un cumulonimbus de chantilly… J’en bave juste à imaginer mon menu parfait pour l’occasion.

    J’ai bien tenté de négocier… mais mes enfants m’aiment tellement (je ne comprends pas comment ils font, après tout ce que je leur fais subir), que leur seul but dans la vie est de me faire plaisir. Et ce jour là en particulier. Ils ont tout prévu. De l’apéro au dessert. J’ai interdiction de rentrer chez moi avant une certaine heure. J’ai interdiction de prévoir un plan B. J’ai interdiction d’approcher la cuisine à moins de 0.50 mètre. J’aurais bien écrit 50 mètres pour me la péter, mais dans un appart de 50 m² je n’aurais pas été crédible.

    Je vous assure que j’ai tout fait pour leur faire comprendre que ce jour-là, justement, ce qui me ferais véritablement plaisir c’est un risotto et des noix de st jacques… J’ai perdu la négo !

    J’ai quand même demandé, s’il fallait que je fasse des courses pour leur menu surprise. Histoire de garder une légère maîtrise sur ma cuisine, et tenter une dernière fois d’orienter le menu « colmatage et coulée de lave » vers un thème un peu glamour, mais non ! C’est à se demander, qui fête son anniversaire. J’ai l’impression d’être comme une future mariée, dont la belle-mère choisi la robe, la salle et le traiteur !

    Au-delà, du menu et de mes futurs problèmes de transit, ce qui m’inquiète le plus dans cette histoire, c’est que pour préparer un repas, il faut un minimum d’ingrédients. Sauf, que visiblement, je n’ai pas de course à faire, mais que le frigo ne comporte rien de plus qu’un pot de moutarde et une bouteille de tabasco. Dans mes placards, il ne faut pas compter trouver autre chose que des lentilles vertes et un reste de Dragibus d’Halloween. Même avec beaucoup d’imagination et de créativité, je ne vois pas trop comment réaliser un repas de fête (digeste) avec ça…

    Pour le gâteau, heureusement que j’ai eu la présence d’esprit de leur rappeler qu’il leur fallait des œufs, et que ce serait donc une bonne idée que j’aille en racheter, parce que sinon je crains que mes bougies se seraient retrouvées sur un mi trop cuit/mi pas cuit végan. Je n’ai rien contre les végans, je les trouve inspirant humoristiquement, mais je suis plutôt cuisson bleue, mayo citron miel et pommes de terre aux fours. Bien loin des crudités et de l’agar agar.

    Heureusement, vous me connaissez, je suis une grande optimiste. Alors je me rassure en me disant que de toute façon j’avais décidé de faire un (vrai) régime, pour faire partie des quarantenaires sexy sur les plages cet été. C’est vrai que j’avais prévu de le commencer vers mes quarante ans et quelques mois, soit deux semaines avant les vacances, mais je peux aussi anticiper et démarrer cette nouvelle vie par un régime forcé, suite à une intoxication alimentaire. Je voulais retrouver mon 40, mais un petit 36 fera l’affaire.

    Sur ce, je vais profiter des derniers instants de la trentaine et pas encore morte empoisonnée, suite à une confusion entre le sachet de détartrage de la cafetière et le sachet de levure.

    PS : Pour les gerbes de fleurs, je préfère les lys blancs…

     

    GwenAlices

    21/02/2022

  • Les Parisiens Américains

    Vous aussi vous êtes entouré de collègues, qui se prennent pour des Américains ?

    Vous savez ce genre de collègues qui vous parle, ou plus précisément vous écrit, avec des mots en anglais qui ne changent rien à la phrase mais qui compliquent tout ?

    Je vous donne un exemple, l’un de mes collègues m’envoie :

    Dans le cadre du repowering des éoliennes …

    Moi, sur le coup, je me dis tient intéressant, le repowering c’est une sûrement une manipulation ou un type de travaux d’entretien que je ne connais pas encore, et qui nous vient d’Outre-Atlantique !

    Ben non ! c’est juste « renouvellement » mais en anglais. 

    Alors c’est sûr on y gagne sur le nombre de lettre ! 4 lettres en moins ! Quel temps précieux de gagné. Oulala, oulala... Avec ce genre de stratégie on va vite se faire chier, il va falloir trouver à s’occuper !

    Maintenant que nous avons gagné un temps de 4 lettres, que tous les destinataires vont perdre X3, à comprendre de quoi on parle, il est temps de passer aux choses sérieuses et de commencer à penser à organiser les trois réunions préparatoires (dont une spéciale traduction) pour la réunion finale qui précédera la réunion d’information.

    Mais bon ! Je me rassure en me disant, que là encore, il doit y a voir une subtilité qui va révolutionner notre façon de travailler et très certainement améliorer nos process ! Ils sont forts ses Américains, ne l’oublions pas.

    J’ouvre donc le fichier joint, et je pars à la recherche de ce que "Repowering" apporte en plus que Renouvellement.

    Et bien, il y a en effet du plus. Jusqu’à maintenant, on écrivait tout en Français, et quiconque ouvrait le fichier était en mesure de le lire et de le traiter facilement. Aucun suspens.

    Maintenant, tout est en Anglais. Et ça c’est un plus !

    Plus de temps pour comprendre, plus de temps pour traduire et plus de temps pour traiter le fichier. Et donc, plus de risque d’erreur et de mise à mal du projet. Et ça niveau suspens et challenge, ça valait le coup de le tenter !

    Si encore cela venait de collègues fraîchement débarqués des States pour nous aider à révolutionner et à optimiser notre façon de faire, ou juste de collègues bilingues, je pourrais comprendre.

    Mais non, ces collègues sont juste, pour la plupart, des Parisiens qui ont troqués la baguette par des bagels, les brasseries du coin au plat du jour à 9 balles, pour des rooftops au cocktail à 15 balles, et qui sont incapables de prononcer ce qu’ils écrivent. Ce qui est assez intéressant quand on sait que ces mêmes personnes sont capables de « voyer et/ ou de sacher quelque chose » en Français.

    Je vais donc travailler à Repowinguer des éoliennes… Si ça, ça ne révolutionne par mon CV ?! 

    Allez, j'ai du pain sur la planche ou du Bread in the ... Planche !

    GwenAlices

    18/02/22

  • Les variétés de collègues

    Variétés de collègues en entreprise

     

    Les collègues c'est comme les pommes, 

    Il en existe une multitude de variétés

    et on doit se les taper toute l'année.

    Les éoliennes

    Ce sont ceux qui brassent du vent en faisant semblant d’être débordé. Ils courent partout mais ne vont nul par si ce n’est à la machine à café, en prenant soin de passer de bureau en bureau dans l’espoir de rassembler d’autres éoliennes, pour les accompagner à leur 4ème pause de la matinée. Ils occupent souvent des postes techniques, informatiques.

    Leur devise : fais semblant d’être occupé sinon tu devras travailler (pour de vrai).

    Après est-ce qu’on a vraiment besoin d’eux ? Je veux dire, débrancher et rebrancher une prise pour faire redémarrer un ordinateur, on sait faire aussi. Pas besoin d’avoir un diplôme d’informaticien pour comprendre que nos PC sont obsolètes et que nos logiciels sont des entrées de gamme qui bug comme un fonctionnaire quand on leur demande de faire deux choses à la fois.

    Les horloges,

    Ce sont ceux qui embauchent, mangent, font pipi et débauchent à heure fixe. Les lundis c’est sushis, les mardis Italien, à 10H14 c’est pipi… Les horloges se déplacent tous en même temps et sans avoir à regarder l’heure, d’un point à l’autre d’un bâtiment pour se retrouver à la minute près au point de rendez-vous pour aller déjeuner. Même les danseuses synchronisées ne vous offrent pas une telle performance.

    Petite anecdote : je me souviens d’un ancien collègue (partie pour dépression suite la panne de la cafetière du service), grâce à qui nous savions qu’il était 12h pile, car il avait le don faire chauffer son repas de façon qu’à midi pile me micro-onde sonnait, son plat était chaud et prêt à être dégusté.  

    Leur devise : Avant l’heure ce n’est pas l’heure, après l’heure ce n’est plus l’heure.

    Vous êtes à peu près sûr de les trouver au service comptabilité, ou un poste qui nécéssite la maîtrise d'Excel.

    Je me suis souvent demandé s’ils planifiaient leur orgasme de la même façon. Ils doivent se sentir déroutés quand leur moitié est pris d’une envie subite de faire l’amour, mais que l’on n’est pas le premier vendredi du moi, et que la série hebdomadaire est sur le point de commencer. Après je me dis, que peut-être, selon la bible des pro-Excel, les orgasmes sont sans doute des péchés sont aussi graves que les retards.

    Les prix Nobel,

    Ce sont ceux qui savent tout sur tout. À croire qu’ils sont nés avant leur grand-mère. Ils n’ont jamais tort, même quand ils n’ont pas raison. Toute idée ne venant pas d’eux sont placées dans la case des idées de merde. Ils parlent comme des encyclopédies, utilisent des mots de plus de quatre syllabes. C'est assez cyclique d'ailleurs. Quand il stiennen un mot entendu sur Radio-Nobel le lundi matin, ils nous le servent à toutes les sauce pendant une semaine. Jusqu'à ce qu'il se rendre compte (enfin) que "Prévarication" n'est pas le plus approprieté pour parler du menu de la cantine. Alors ceux-là ils sont souvent postés dans les directions politique et développement de l’entreprise.

    Leur devise : Nous sommes l’avenir de l’entreprise !

    En attendant, je pense surtout que mon avenir il est dans les augmentations qui passent dans leur salaire et leur logiciel à la con juste pour voir qui fait quoi dans l’entreprise. Il suffit d’ouvrir les yeux pour savoir que la réponse est : tout le monde et rien ! CEci dit merci, ne me reste plus qu'à replace "Prévarication" quelque part dans une conversation.

    Les porteurs de misère ou plus communément les Calimero,

    Ceux-là sont les victimes perpétuelles de l’injustice. Ce n’est jamais leur faute et ça n’arrive qu’à eux. La misère du monde s’abat sur leur épaule. Ils se plaignent de tout et de tout le monde, ils sont persuadés de faire le travail des autres et de rattraper leurs erreurs, tout en étant moins payé et moins considéré. Ils ont toujours mal quelque part, mais ne prennent pas d’arrêt au risque de voir leur service s’arrêter. Ils préfèrent venir se plaindre à la machine à café pendant des heures, que de rester chez eux et de nous épargner les récits de leurs petites misères. 

    Leur devise : Chaque jour me rapproche de la retraite.

    Ces personnes-là occupent souvent des postes dans le domaine financier, comme la facturation.

    Ma gestionnaire de facturation je l’appelle « Jean qui rit / Jean qui pleure ». Un jour elle se nourrit de Xanax et un jour de vitamine D. Ça va faire 3 ans qu’elle est au bout du rouleau, on a fini par lancer des paris. Certains misent sur la corde avant la fin de l’année, d’autres sur le cocktail médoc/alcool… Suspense ! Je vous tiens au courant…

    Les bobos, les bourgeois bohèmes,

    Alors eux sont souvent juristes et/ou, voire surtout, Parisien. Ils mangent bio, font pousser des graines germées, s’avalent 67 biles d’homéopathie par jour avant chaque repas. Ce sont les rares personnes à chopper un rhum en plein mois de juillet. Ils portent des vêtements et des coiffures « Commerce équitable ». Chez eux tout est recyclé.

    Leur devise : Si une mouche n’a pas chié dessus et que le prix du kilo n’est pas indexé sur le court du pétrole, ce n’est pas bon pour ton corps.

    La nôtre de Bobo, j’ai souvent envie de lui dire de filer rapidement un hamburger et des frites arrosées de mayo à ses gosses, si elle ne veut pas qu’ils tombent en dépression avant leur 6 ans. Je peux vous dire que tout est bio et authentique chez elle, même ses seins en ont eu marre de sa joie de vivre débordante et ont décidé de se laisser mourir vers le bas.

    Les gros cons,

    Forcément, nous ne pouvons pas parler des différentes variétés de collègue sans mentionner les gros cons. Vous les reconnaissez facilement, ils ne disent pas bonjour, ni à l’oral ni l’écrit, sauf si vous êtes cadre supérieur, et un homme. Eux, ont les trouve un peu partout dans l’entreprise à des postes qu’ils occupent depuis toujours, parce que comme leur vocabulaire et leur ouverture d’esprit, ils ont fini d’évoluer il y a des années. Leur moyen de se sentir valorisé est de dévaloriser.

    Leur devise : Marche droit devant toi et sur quelques pieds au passage si possible.

    Après « gros » ce n’est pas obligatoire, les nôtres sont plutôt de corpulence classique. Ce qui compte c’est d’avoir un égo surdimensionné et une vie merde en dehors du travail.

    Les faignasses,

    Nom utilisé au féminin, car la faignasse est plus souvent une femme, une assistante ou une secrétaire. Elles ont la capacité d’en foutre encore moins que les autres. Ce qui est une performance quasi Olympique chez nous. Elles ont des excuses improbables, racnote des histoires à dormir debout, mais allez savoir pourquoi, personne ne leur dit rien.

    Il y a tellement à dire sur cette variété que je pense qu’elle mérite un texte à elle toute seule.

    Leur devise : moins j’en fou, mieux je me porte. Classique mais efficace.

    J’ai la chance d’avoir quelque faignasse autour de moi dont une, la reine de toute, je leur réserve une petite dédicace… Au passage je les remercie, car grâce à elles, j'ai appris que moins tu en fou, plus tu en as. Maintenant que j'ai le secret je vais pouvoir tripler mon salaire. 

    Les Ambitieuses,

    Pareil, nom utilisé au féminin, car l’ambitieuse est une femme.

    L’ambitieuse n’a pas peur de plier les genoux et de se cogner la tête sous le bureau de son directeur. Elles vont et viennent avec souplesse, d’un poste à un autre à la surprise générale, et savent se montrer très convaincante. Elle manie la langue avec aisance et ne bavent pas uniquement sur leurs collègues.

    Je suis admirative de ces femmes, capables de rester en apnée tout en gardant le rythme, alors que je suis moi-même incapable de manger une banane sans m’étouffer, et encore moins de garder la mâchoire ouverte plus de 10 secondes sans me taper des crampes. Ceci explique surement pourquoi je n’ai pas grimpé l’échelle sociale de l’entreprise. Je les aime tellement, que je vais leur déidé un texte à elles toutes seules. Coeur sur vous les Lousken ambitieuses.

    Et pour finir les merdeux,

    Eux, ils sortent de l’école ou au mieux ont effectué quelques missions d’intérim. Ils auraient bien continué leurs études, mais ont sentis que le monde du travail attendait après eux pour évoluer et sortir le pays de la crise économique. Ils sont persuadés d’occuper un poste stratégique, alors que leur poste est resté vacant pendant des mois parce que personne.  Ils se montrent dynamiques et te donne l’impression d’être ton pote de toujours, te parle mi Français mi Américain, parce que l’anglais c’est too much. Ce qui les rend particulièrement agaçant.

    Leur devise : Aller plus loin, aller plus haut, mais sans se lever trop tôt.

    Je ne peux pas les voir, ils utilisent des mots scientifiques à chaque phrase, souvent les même d’ailleurs. Ça Brainstorming, ça Call et ça Wait and See à tout va, mais le reste est un vide intersidéral. 

    Le nôtre, pense que l’entreprise attendait après lui et qu’il s’est montré meilleur candidat que les autres. Personne n’a encore eu le cœur de lui dire, que les autres candidats ont refusé le poste quand ils ont compris qu’ils allaient se faire chier pour un salaire de merde.

    Voilà, je m’arrête là. Il existe bien sûr d’autre variété de collègues, je ne vous ai fait la présentation que des plus courant. Je suis persuadée que vous connaissez la plupart de ces variétés. À moins que vous ne fassiez partie de l’une d’entre elle !

  • Être parents d'ado

    Être parents d’ados

    Avoir des enfants, les regarder grandir et s’épanouir, est une vrai Bonheur. Quand on dit que rien au monde n’est comparable, c’est vrai. Quand on dit que notre vie va changer pour toujours, c’est vrai. Quand on dit que nous les aimerons inconditionnellement quoi qu’il arrive et pour toujours… C’est faux !

    Au début les enfants, c’est comme les chats. En version nouveaux nés, on ne se lasse pas d’eux. Pire on ne peut plus s’en passer. Ils sont tout petits, tout mignons. Leurs sourires, leurs petites mimines, leur odeur de bébé tout est réuni pour nous faire fondre au premier regard. Comment ne pas craquer ? Ils ont l’air si innocent que nos seules envies et seuls buts dans la vie sont de les cajoler et de les protéger.

    Alors on les laisse nous baver dessus, vomir sur notre troisième pull de la matinée, parce que les deux premiers ont déjà rencontré une régurgitation de lait et un pipi mal géré. On les laisse aussi nous tirer les cheveux, on leur croque les pieds tellement c’est mignon. On a hâte qu’ils parlent et nous chantent des chansons. On veut aussi les voir marcher, parce que quoi de plus mignon que de voir leurs petits cuissots tout potelés et leurs petites couches se dandiner du canapé jusqu’à la table basse du salon ? Non vraiment, être nouveaux parents, c’est un bonheur indescriptible… Au début !

    Que de moments magiques, qui nous gonflent le cœur. Un petit ange est entré dans notre vie, pour le meilleur… mais surtout pour le pire !

    Les années passent et notre extase aussi. Petit ange a 14 ans, et les pipis mal gérés ne sont plus aussi bien accueillis. Et vous pouvez me croire, maintenant on envie de beaucoup de choses, comme de les tuer, de les envoyer en pension loin de la maison, ou encore de s’endormir et de ne se réveiller qu’à leurs 30 ans, quand ils auront un super Job et un appart autre que le nôtre. Mais s’il y a bien une chose qui ne nous viendrait plus à l’esprit, c’est bien de leur croquer les pieds !

    Déjà parce qu’en 14 ans on est passé de la taille 3 semaines à la taille 41, et surtout parce que maintenant ce n’est plus qui les lavons ces pieds ! Ça se voit et ça se sent. Croyez-moi ce genre de détails changent beaucoup de chose.

    Être parents d’ado demande certaines compétences qui s’acquièrent à coup de désespoir, de coup de nerfs et de fatigue mentale. Elles mériteraient d’avoir leur place sur un Curriculum Vitae. Il ne faut pas de longues et interminables études, mais une patience et une capacité d’adaptation à toute épreuve. Sans compter sur le fait, que nous devenons malgré nous multilingues. Si nous sommes, pour la plupart, incapables d’aligner deux mots en Anglais, en Allemand ou en Espagnol (et j’en passe) nous maîtrisons parfaitement le langage ado, qui est un mélange ded grognements et ‘onomatopées. C’est comme lire une BD avec pour personnage principal un Homme préhistorique mais dans la vraie vie, en ce rappelant quotidiennement que ce mini-homme de Cro-Magnon, au bout de la table, est le résultat d’années d’évolutions de ce petit ange à qui nous avons consacré nos nuits, notre admiration et en qui nous avons mis tant d’espoir.

    Aujourd’hui ce petit ange, est bel et bien un ado. Sa peau de bébé a laissé place au désastre de l’acné. Nous ne savons plus trop où poser un bisou, pourvu que l’on en ait encore envie. Entre points noirs et boutons blancs, le terrain est miné et peu attirant.

    Et dire que lorsque j’étais petite, je refusais d’embrasser ma grand-mère qui se tartinait de crème Nivea® parce que je trouvais ça gras et dégoûtant. Mamie si de là où tu es, tu lis ces mots, je te demande pardon ! Ta peau grasse de crème et toi n’étiez pas si terrible et au moins vous sentiez bon le propre. Ce qui n’est pas le cas de l’ado.

    L’odeur de l’ado est assez reconnaissable. C’est un fort mélange de transpiration, de chaussettes de trois jours macérés dans des baskets, le tout condensé dans une pièce de 10 m² toujours fermée et surtout jamais aérée. L’air frais étant l’ennemi numéro 1 de l’ado. Le numéro 2 étant la douche et ne parlons pas la kryptonite de l’ado : la brosse à dent.

    L’odeur de transpiration sur un ado reste un grand mystère pour moi. Quand on sait qu’un ado passe le plus clair de son temps en position couché ou allongé, sans faire le moindre mouvement si ce n’est celui de porter sa part de pizza à la bouche, je ne comprends pas comment il peut sentir l’effort.  Si encore, il se levait pour aller courir, jouer au basket, ou sortir le chien qu’il a eu pour ses 10 ans en nous jurant que c’est lui qui allait s’en occuper (le nourrir, le sortir…), mais pas du tout. Il reste là à attendre que le temps passe, en faisant la gueule.

    Quand le vieux sent l’incontinence, l’ado sent … l’ado. Il n’y pas de mots pour décrire la fragrance de l’ado. Je pense que si un parfumeur, en fin de carrière aurait dans l’idée de produire un parfum, pour les mères atteintes du syndrome du nid vide*, il devrait recueillir de l’extrait de calçons sales de trois semaines oubliés sous le lit, un soupçon de renfermé et peut-être un zeste de chaussettes portées quatre jours de suite sans douche. Comprenez qu’en tant que parents d’ado, nos pulsions affectives sont naturellement réfrénées par un mur odorant. Odeur qui à ce stade de la vie d’ado est presque qu’aussi visible qu’olfactive. Disons, que l’on voit vite que ça pu, même à quelques mètres. Syndrome pouvant persister chez certains adultes, mais cela est un autre sujet…

    Ceci-étant dit, les bisous ne sont pas réellement un souci, puisque l’ado refuse tout contact physique avec ses parents, sauf en cas de besoin : argent de poche, autorisation pour aller faire le con avec les potes et pour obtenir un accès illimité au frigo.

    En parlant de frigo, si vous avez dans l’idée de jouer les mères parfaites en vous imaginant nourrir votre progéniture avec des produits frais, sains et équilibrés, faites-vous une raison de suite. Quand votre chérubin atteindra l’âge de l’adolescence, vous ferez comme tout le monde vous resterez sur des valeurs sûres et peu coûteuses : les pâtes ! Déjà parce que vous n’aurez jamais suffisamment de courgettes pour remplir leur estomac, ensuite parce qu’ils refuseront de les ingurgiter en criant à la tentative d’empoisonnement, et surtout par l’ensemble de vos comptes épargnes réunis ne suffiront pas garder votre frigo et vos placards pleins.

    Vous vous souvenez certainement des premiers pas de votre petit cœur tout chou. Cette période ou grand sourire il titubait entre la table basse etd nous, du haut de son petit corps potelé, bras ouverts. Tout fier d’avoir fait trois pas de suite sans tomber. Aujourd’hui, nous avons un ado, plus grand que nous, se déplaçant tel un zombi entre son antre (sa chambre) et le frigo. Chaque pas est une épreuve. Cela lui demande une énergie considérable. Personnellement quand je vois mes ados faire un effort physique comme s’étirer par exemple, j’ai toujours peur qu’ils me fassent un claquage. Je me vois déjà les traîner chez le médecin devoir expliquer qu’ils ont été pris d’un sursaut d’énergie, et qu’ils se sont étirer les bras sans échauffements préalable.

    L’une des activités principales de l’ado, est de faire la gueule. Généralement cette option arrive avec l’acné. C’est un package tout compris. Sauf, qu’en tant que parent nous n’avons pas le choix des options. On se réveille un matin avec un ado boutonneux et dépressif dans la maison. On sait que nous sommes parties pour une période de quelques années sans pouvoir espérer résilier cette partie du contrat. Et puis pourquoi sourire à la vie et encore plus à ses parents ? C’est vrai quoi, après tout, comme ils le disent si bien, ils n’ont rien demandé !

    Notre bébé d’amour tout mignon, qui nous regardait avec tendresse et qui ne pouvait imaginer sa vie sans nous. Ce même petit bout de choux, qui nous chantait des chansons à 4 heure du matin dans son petit lit nous empêchant de dormir plus de 3 heures d’affilées. Cette amour de notre vie qui riait aux éclats pour un rien, à qui nous avons réussi à faire manger des fruits et des légumes.

    C’est terminé, petit ange est devenu un mini-Cro-Magnon, se nourrissant uniquement d’aliments commençant par la lettre « P » (excepté les petits pois et les poireaux), comme le Pain, les Pâtes, des Pizzas sans oublier les Patates.

    La communication, quant à elle est limitée au strict nécessaire. Quelques petits sons par ci par là. A ce propos je vous fais un lexique des principaux sons à connaitre :

    • Hum !  A ne pas confondre avec huuum c’est bon.

    Signifie : J’ai bien entendu que tu me parlais mais je m’en fou je n’écoutais pas, fais comme tu veux du moment que je n’ai rien à faire.

    • Hein ?

    Signifie : J’ai bien entendu que tu me parlais, j’ai cru comprendre que tu me demandais de faire un effort. Pitié dis-moi que j’ai mal compris. J’ai déjà envie de pleurer rien d’y penser.

    • Prrrr…

    Signifie : Aucune idée et alors là, je m’en fou, je ne comprends même pas pourquoi tu me demande. Je ne sais pas, fais comme tu veux du moment que je n’ai rien à faire.

    Maintenant vous avez les clefs de la communication parents/ado !

    Bien, comme il est l’heure de nourrir mes mini-Cro-Magnons, je vais m’arrêter là pour aujourd’hui.

    Bonne chance, à vous... à nous parents d’ado !

    *Le syndrome du nid vide : Syndrome de mère dépressive, qui sente un vide comparable au néant, parce qu’elles n’ont plus de chaussettes sales qui traines, que leur frigo reste plein et que plus personne ne grogne à la maison. Un sujet à venir je pense…

  • Enfin le 24 décembre est là !

    Enfin le 24 décembre est là !

    Si pour beaucoup la magie de Noël c’est le 25 décembre, pour moi Noël c’est le 24.

    Le réveillon est à mes yeux le moment le plus magique de cet événement, voire de l’année. C’est le soir où toute la famille se réunie pour boire, manger, rire et bien souvent s’engueuler un peu avant la buche. Mais comme chacun sait, s’il n’y a pas d’engueulades ou de drames familiaux les soirs de fêtes, il n’y pas de véritable famille.

    Je me souviens petite, c’était le seul moment de l’année où tous les cousins et cousines étions réunis. Même si on ne pouvait pas se blairer le reste de l’année, ce soir-là nous étions contents de nous retrouver, et qui plus est, tous ensemble. Bien que cela ne durait que les deux premières heures. Même, les deux premiers quarts d’heure pour être franche.

    Nous avions notre petite table juste derrière celle des adultes, et pour une fois nous avions l’impression d’être plus grands que ce que nous étions et il y régnait une atmosphère douce et protectrice. Ces soirs-là, seule la magie du moment comptait. Bon, et celle des cadeaux que nous regardions sous le sapin en se demandant pour était le plus gros…

    Les adultes parlaient de plus en plus fort, riaient de plus en plus pour un rien, et pendant ce temps-là ils nous foutaient une paix royale. Nous pouvions demander presque tout ce que nous voulions. Nous savions qu’il y aurait toujours un oncle ou une tante pour dire : « Rhoooo, mais laisse-lès faire ! C’est Noël ! »  Je peux vous dire, que nous savions en profiter.

    Bien qu’il y ait toujours eu ce moment de gêne, quand la tante Odile, institutrice en école primaire persuadée de former les futurs ingénieurs de la prochaine génération à coup de gommettes de couleur collée sur un dessin en tête de clown, me demandait devant tout le monde (et surtout mes autres cousins et cousines) : « Alors, comment ça se passe à l’école ? » Ça, c’était la question honte de la soirée. Bizarrement à ce moment-là personne ne prononçait la phrase magique : « Rhooo, laisse-là tranquille ! C’est noël ! » Non personne ! Ils avaient tous les yeux rivés sur moi en attendant la réponse. Comme si tout le monde s’attendait à ce qu’un miracle se produise et que j’annonce haut et fort : « Super ! Je suis la première de la classe ! »  Mes notes étaient connues de tous, je ne comprends toujours pas pourquoi La Odile (comme l’appelait ma grand-mère) m’infligeait ça.

    Bien que je reste persuadée, que c’était par vengeance parce que j’étais plus jolie que sa fille, Mathilde, qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, la moustache en moins. Je suis d’ailleurs reconnaissante à mère nature qui a corrigé cette erreur. Aujourd’hui Mathilde est le portrait craché de sa mère. Rien ne manque !

    Tante Odile était la preuve ultime des goûts plus que douteux de mon oncle. Ceux-ci dit, s’il avait eu bon goût il n’aurait jamais porté, et la nuque longue et la même moustache que sa femme. Leur fille, Mathilde (vous l’aurez compris), cousine dont la présence ne nous était imposée (et fort heureusement) que pendant les grandes occasions comme Noël, les mariages, les baptêmes, était certaine qu’un jour elle serait elle aussi institutrice. Comme son dragon de mère, elle était persuadée elle aussi, qu’elle pourrait faire émerger le prochain prix Nobel en lui apprenant à faire de belle boucle et de jolie lettre sur une ardoise. Son nez, comme celui de sa mère était aussi gros que son égo, et ses cheveux aussi long que ceux de ses Barbie. Cheveux dans lesquels, j’adorais coller des bonbons. Alors oui Mathilde était première de sa classe. Mathilde, ne se battait jamais à la récréation, mangeait des légumes sans ketchup, et était toujours la première dans le rang quand la cloche sonnait. Vous l’aurez compris Mathilde était la tête à claque, et je peux vous dire que des claques, je lui en ai distribué. Je me souviens aussi de l’avoir enfermée dans le coffre à jouets. C’est Mathieu, mon cousin cafteur qui est allé prévenir ses parents. Mathieu, qui fut bien évidement, ma victime suivante.

    Si vous vous posez la question la réponse est non. Mathilde, Mathieu et moi ne passons plus nos Noëls ensemble. Allez savoir pourquoi ?!

    Mais aujourd’hui, nous sommes le 24 décembre de l’année 2021 et non 1989, et ce soir, je serais à mon tour, à la table des adultes. Ce soir, c’est moi qui vais parler de plus en plus fort et qui aura l’occasion de prononcer la phrase magique, qui me fera passer pour la tante de l’année (au moins pour un petit quart d’heure). Ce soir, c’est moi qui assisterai en direct, et peut-être participerai, à l’engueulade d’avant bûche. 

    Promis, je ne collerais pas de bonbons dans les cheveux de qui que ce soit, je n’enfermerai personne dans un coffre à jouet, je me contenterais de passer un moment formidable avec des gens extraordinaires.

    Vous l’aurez compris, cette année encore c’est un bon réveillon qui s’annonce.

    La seule question que je me pose est : Lequel de mes neveux et nièces sera ma victime pour la question de la honte ?

    En attendant, je vous souhaite à tous de passer un bon réveillon et un joyeux Noël à tous.

     

    KissouLove

    GwenAlices

  • Noël c'est demain !

    Noël c’est demain !

     

    Nous voici à la veille du réveillon.

    7h30 du matin, mes dinosaures domestiques sont déjà sur le qui-vive. Pas le temps de prendre mon 3ème café de réanimation matinale, que mon Dino-ado mal me réclame les ciseaux, le scotch et le papier cadeau, pour empaqueter les derniers achats fait hier entre midi et deux.

    Alors oui je sais, je suis la première à dire que les cadeaux de dernières minutes, quand on sait que Noël tombe tous les ans à la même date, ça craint. Qu’en plus on est obligé de se rabattre sur les cadeaux restant en rayon, en gros ceux dont personne n’a voulu. Seulement en cette période de l’année, il y une idée, voire une croyance qui nait dans mon esprit.

    Je vous explique ! Chaque année, j’attends toujours la dernière minute pour finaliser mes achats. Non pas par feignantise mais plutôt parce que je me dis, que peut-être, si j’attends la toute dernière minute pour achever mon compte bancaire, dans l’euphorie du moment la banque ne s’apercevra pas que j’ai fait des achats et oubliera de débiter mon compte. On ne sait jamais.

    Après je ne vous cache pas que j’ai un autre espoir en cette période de fête, encore un peu plus idéaliste. Mais au point où j’en suis, je vous avoue tout.

    En attendant de me ruer sur les bibelots moches, inutiles et hors de prix que mamie Odette et la tante Odile feront semblant d’apprécier (tout en regrettant le montant du chèque qu’elles viennent de m’offrir) je regarde tous les matins, la mort lente et douloureuse de mon compte en banque, en espérant secrètement (mais fortement), qu’un virement en ma faveur apparaîtra comme par magie. Une sorte de numéro d’illusionniste mais avec de la tune pas un lapin, et pour de vrai.

    Ne me jugez pas ! J’ai beau être à l’aube de mes quarante ans (63 jours exactement), je reste une grande enfant, rêveuse, pleine d’espoir, et qui regarde peut-être un peu trop de contes de Noël.

    Et puis, on ne sait jamais, un héritage de la part d’un oncle ou d’une tante éloignée, ça peut arriver !

    Nous sommes donc le 23 décembre et il est 7h30 du matin. Je regarde mon ado, manipuler mes petits achats dans tous les sens, avec la dextérité d’un enfant de 2 ans qui tente désespérément de faire entrer un rond dans carré, et je me retrouve à respirer une fois sur deux (comme si me mettre en apnée ça me donnait le pouvoir d’éviter toute catastrophe) et à prier intérieurement tous les Dieux et les Saints, pour que le bonhomme pain d’épice à 15 balles qu’il tient entre ses mains, ne se brise pas avant d’avoir été déballé par Tata Ginette, tout droit sortie de son EHPAD pour l’occasion. Je ne voudrais pas lui gâcher ce moment de fête et de vie annuel, en lui offrant un biscuit réduit en poussière. Elle risquerait de le prendre pour un présage…

    Je continue donc (toujours en semi-apnée) à regarder mon grand dadais emballer les cadeaux, que je regrette vite de ne pas avoir choisi incassables, et j’admire ses œuvres. Oui oui ses œuvres ! Vous avez déjà laissé un enfant de 6 ans emballer des cadeaux ? Alors, évidemment mon dino-ado à beau avoir 13 ans, je vous assure que même s’il fait deux têtes de plus que mois, parfois (souvent) quand je l’observe, je me dis que tout n’a pas évolué en même temps. Chouquette (c’est son petit nom) si tu lis ces lignes, sache que Maman t’aime très fort… malgré tout !

    Comme il faut bien les laisser gagner en confiance et en motricité, je décide à mon tour de lui faire confiance et de le laisser faire.

    Bon, ça c’est la version officielle de tout parents responsables. La vérité c’est que le réveillon c‘est demain, qu’il reste une petite dizaine de cadeaux à emballer et que j’ai la flemme. Du coup, je le laisse faire, je prie pour que tout se passe bien et surtout que je n’ai pas à lever le petit doigt.

    Quoiqu’il en soit le principal n’étant pas le contenant mais le contenu, bien qu’aujourd’hui, je ne sois convaincu par ni par l’un ni par l’autre, je me raccroche à l’espoir qu’au moment d’ouvrir les cadeaux tout le monde sera déjà bien pompette, et que la magie de Noël (et le champagne) fera passer mon bonhomme de pain d’épice, ma cuillère à miel et mon tablier « le roi du BBQ » pour des cadeaux dignes d’une nièce aimante et généreuse.

    En attendant prions pour que bonhomme pain d’épice reste entier jusqu’à demain.

     

    PS : vous avez un indice pour ne pas vous louper et me souhaiter mon anniversaire, aucun retard ne sera toléré ! ;-)

    Kissou Love et Joyeux Réveillon à tous,

    GwenALices.

  • Pas de concours de pull moche cette année !

                                                                                     Pas de concours de pulls moches cette année !

     

     

    Si vous travaillez dans une entreprise en manque d’imagination qui, pour organiser des semblants de moments de convivialités, va chercher l’inspiration de ce qui se fait de plus ridicule dans des pays voisins, vous avez certainement déjà été convié à participer au concours du pull moche.

    Le principe est simple, chacun vient avec un pull le plus moche possible, et celui qui sera considéré comme le plus immettable gagne !

    Oui, je sais … c’est débile mais ça plait et ce genre d’évènement cartonne. Je vous rappelle que le Hand Spinner… Vous vous souvenez ? C’est ce petit truc improbable et inutile que nos gosses tournaient entre deux doigts sans arrêt et sans intérêt ?! Et bien ça s’est vendu à des millions d’exemplaires. Tout le monde se les arrachaient, alors des pulls moches à tête de lutins… Ne nous étonnons plus de rien.

    Mais bon, rassurez-vous, grâce à la famille COVID et ses variants, cette année nous avons une dispense sanitaire. Pas de concours de pull moche cette année. Nous avons le droit de conserver notre dignité jusqu’au 31 décembre, enfin sauf pour les porteurs de Crocs. Non, pour ces gens-là, je crain qu’il n’y ait plus rien à faire. D’ailleurs ils devraient tous être d’office inscrit au concours du pull le plus moche de l’entreprise.

    Pourquoi je ne participe pas ? Question posée chaque année lors des préparatifs du Jour J. Parce que oui, pour les personnes qui n’ont pas la chance de connaître ce jour magique, il faut savoir qu’il y a toute une organisation dernière cet événement. La mort de la dignité, est un jour qui se prépare.

    Donc pour répondre à la question annuelle, qui m’est posée inéluctablement, je me dois d’expliquer que tout au long de l’année, je travaille chaque matin, à choisi et accorder mes vêtements, mes chaussures, ma veste et mon sac à mains, afin d’être présentable et crédible, lorsque j’arrive au bureau.

    Nous claquons un budget fringues, chaussures, coiffure et manucure toute l’année, ce n’est pas pour réduire ses efforts à néant, dans le seul but de gagner un concours merdique, et pour lequel il n’y a pas de prix de consolation pour avoir été la plus mal fagotée du jour.

    Je ne voudrais pas juger, seulement quand je pense que certains vont même jusqu’à commander leurs fameux pulls sur internet des semaines à l’avance. Alors qu’en temps normal la plupart d’entre eux ne prennent même pas le temps de changer de chemise d’un jour à l’autre, ils trouvent en revanche, celui de choisir et de commander un pull qu’ils vont payer 30 balles frais de port compris (heureusement c’est un minimum) pour parader avec un pull à tête de Rennes qui clignote vert et rouge.

    Pull qui ne sera mis qu’une seule et unique fois (et pour le coup merci), puisque Concours oblige, l’an prochain il faudra un nouveau pull pour la parade. Cela dit ça tombe bien, parce qu’ils ont déjà repéré un modèle qui clignote et qui en plus chante Joyeux Noël. Succès garanti !

    Alors personnellement, que ces personnes se prêtent au jeu et s’investissent comme s’il s’agissait de l’un des évènements clef de l’entreprise, je n’ai rien contre. Chacun fait ce qu’il veut de sa dignité. Certains la laisse mourir dans des crocs, d’autres dans des pulls de Noël. Nous sommes dans un pays libre.

    En revanche, ce que je ne comprends pas. Ou plus exactement, ce que je ne comprends encore moins, que le fait de vouloir y participer et de se sentir tout exciter à l’annonce de cette folle journée, c’est le regard méprisant des participants envers leurs collègues, qui ont décidé de ne pas rentrer dans le mouvement !  Collègues qui ne souhaitent en aucun cas porter un pull immonde serti de clochette à chat, et qui pour rien au monde souhaiterait que cet instant de honte collective soit immortalisé et publié sur les réseaux sociaux.

    Systématiquement, le clan des pulls moches se sent obligé de faire culpabiliser les autres, comme si ces derniers avaient trahi la grande famille que nous sommes. Visiblement ne pas se ridiculiser le temps d’une journée ce n’est pas, Corporate. Est-ce que nous pouvons, nous aussi avoir le droit de ne pas être regardé comme si nous débarquions tout droit du Jurassique, alors que c’est eux qui portent un sert-tête de Renne un 10 décembre à la machine à café de l’entreprise.

    Entendons-nous bien, je n'ai rien contre Noël, j’adore Noël. Seulement j’adore aussi le carpaccio, et ce n’est pas pour autant que je vais imiter Lady Gaga et venir bosser en robe Charal®.

    N’y a-t-il pas d’autre moyen de créer de la convivialité en entreprise ? Pourquoi ne pas organiser des concours de pâtisseries par exemple ? Voilà quelque chose qui rapproche et qui fait plaisir à tout le monde. En plus ça nous permet de savoir chez qui nous avons envie d’être invité à manger… ou pas.

    Après nous pourrions également proposer un concours de ponctualité, mais là je sens que je vais me mettre quelques collègues à dos.

    Tout ça pour dire, que n’en déplaise à certains, cette année je n’aurais pas à me sentir coupable de ne pas venir habillée comme un sapin enguirlandé.

    Je vais pouvoir rester chez moi en pilou-pilou licorne et chaussons à tête de chat. Mais chut, c’est un secret. 

     

    KissouLove 

    GwenAlices 

  • Noël Approche

     

    Orangettes 2

     

    Noël Approche... et le plaisir de recevoir  d'offir aussi !

    Ça y est, enfin le gros barbu en rouge et blanc va entrer par effraction dans toutes les maisons, pour venir pourrir et gâter tous les morveux qui ont bien fait chier leurs parents

    (et les autres) toute l’année.

    Ouais, je sais dit comme ça, c’est moins magique que dans les contes de Noël, mais avouez le, bien plus réaliste.

    Et puis, peu importe que l’on préfère la version réaliste ou la version enchantée, de toute façon ce n’est pas le père Noël et ses lutins qui vont mettre 3 mois à renflouer leur compte en banque. La seule véritable magie de Noël, quand on à quarante ans, trois enfants, six nerveux et nièces, un beau-frère et deux belles-sœurs imbuvables, qui vous envoient une liste de cadeaux hors de prix pour leurs enfants pourris gâtés, ce sont les Agios. S’il y a bien une personne qui ne m’oublie pas en cette période de l’année c’est ma banque. Tous les ans, elle me fait le même cadeau, ou plus exactement elle se fait un super cadeau. Remarque, elle a raison, elle au moins elle est certaine de se faire plaisir.

    Je devrais faire comme elle, et aller me servir sur le compte en banque des mes proches pour Noël. Au moins je serais sûre de me faire plaisir.

    Quoiqu’il en soit, c’est la période de l’année, ou on peut lire un peu partout, un slogan, qui le reste du temps est réservé aux fleuristes : Plaisir d’offrir !

    Alors, personnellement, je ne suis pas contre, et faire plaisir me fait plaisir. Mais cessons d’être hypocrite. Ce qui me fait vraiment plaisir, c’est que l’on me fasse plaisir.

    Qui est vraiment heureux le soir de Noël, après avoir offert l’équivalent d’un aller/retour Paris/New-York à des mioches qui nous disent à peine bonjour, et qui vont faire la gueule toute la soirée parceque, Oh mon Dieu, trois petits pois sont tombés dans leur assiette au milieu de leur pommes dauphines, pour finalement, se retrouver avec une Wonderbox accrobranches à 40 balles, qui ne sera jamais utilisée, et un sachet d’écorces d’oranges enrobées de chocolat. Ou plus précisément, pour les connaisseurs (oui ils existent), des Orangettes. Franchement qui a inventé cette merde ? Qui, un jour c’est dit : Tient, je vais prendre des écorces d’oranges, je vais les tremper dans du chocolat, les gens vont adorer !  J’aimerais bien savoir, parce que cette personne est un génie. Arriver à créer un incontournable des fêtes de Noël, avec le surplus de son composte… moi je dis bravo ! En plus, c’est qu’il existe vraiment des gens qui adorent ça ! J'en ai croisé quelqu'uns... bon, un peu comme les profs d'art plastiques que l'on reconnait à style vestimentaire très abstrait, on reconnait assez facilement les amateurs d'orangettes. Généralement, ce sont les mêmes personnes qui vous parlent d'homéopatie et qui font pousser leur graines germés dans leur appartement de 70 m² en plein coeur du centre ville, et qui font du yoga aux milieux des voitures et des pot d'échapement. Comme quoi la vitamine C, mieux vaut la boire que la croquer !

    Ce qui m’amène à me poser deux, trois questions quand même. Pourquoi ? Et surtout comment font-ils ? Je rappelle que ça reste des épluchures d’oranges. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui de bon matin, regarde son bol de café et se dit : oh mais tient, quelle bonne idée, je me ferais bien une petite assiette d’épluchures. Hop hop hop, un pot de Nutella, on trempe, on croque et hummm que c’est bon ! Ben non, personne ne fait ça, alors pourquoi vous vous obstinez à en manger pour les fêtes et surtout, pourquoi vous en offrez ? Si vous n’aimez pas les gens, ignorez-les, mais arrêtez de les faire souffrir avec vos orangettes.  Personne ne mérite ça. En plus vous nous obligez à faire semblant d’être content, juste parce que, soit on est trop poli pour vous le foutre dans la tronche, soit on est trop timide pour oser vous dire, que vous avez vraiment des goûts de merde.

    Alors plaisir d’offrir, Oui ! Seulement, si on pouvait faire en sorte que ce plaisir soit à double sens… Que l’on prenne plaisir, non pas à offrir la première daube tombée dans le caddy au rayons promo de chez inter, mais à faire plaisir.

    Finalement, pour Noël, nous devrions tous dresser une liste de nos envies, un peu comme pour les mariages, et les mettre en ligne. Comme ça les gens seront sûrs de nous faire plaisir, ce qui je le rappelle est l’idée de départ, et nous, nous n’aurions plus à dire (en le pensant sincèrement) : oh ben merci, il ne fallait pas ! Tout en se forçant à sourire pour éviter de pleurer.

    Tout ça pour dire, que si vous aviez prévu d’offrir une wonderbox, un panier garni (mousse de fois, 33cl de blanc moelleux et mini pain d’épice) ou pire des orangettes, il vous reste quelques jours pour sauvez votre dignité et conserver l’amour de vos propres.

    Alors vite, vite, vite… on reprend les tickets de caisse et on va rapidement échanger ses cadeaux pourris par des cadeaux qui feront vraiment plaisir. Au pire, pour ceux qui sont en manque d’imagination, il y a toujours la fameuse enveloppe avec le petit chèque qui fait mouche à coup sûr, et qui aidera à combler le déficit bancaire provoqué par les cadeaux hors de prix, que vous nous avez commandé pour vos morveux ! En plus ça nous permet de voir combien vous nous aimez et combien on vous aimera, à notre tour l’an prochain.

    Allez ! Joyeux Noël quand même 

    PS : Je ne mange pas de petits pois à Noël, mais l'image des mioches chialant, morve au nez devant trois petits pois me faisait bien rire ! Je sais ... C'est moche !

    KissouLove

    GwenAlices

  • Noël J-3

     

    Dinde farcie

     

     

     

                                                                                                                                         Noël J-3

     

     

    Et oui, Noël c’est dans trois jours.

    Nous pourrions penser que tous les cadeaux sont achetés, emballés et cachés sous le lit ou au-dessus de l’armoire parentale. Parce que c’est bien connu, ces lieux mystérieux sont les meilleures planques de la maison… Quel gosse aurait l’idée de grimper sur une chaise pour aller fouiller au-dessus d’une armoire, ou de plier les genoux pour regarder sous un lit, histoire de mettre la main sur ces cadeaux de Noël avant l’heure ? Cela dit ce n’est pas très grave puisque, non, tous les cadeaux n’ont pas encore passés la caisse du supermarché.

    À trois jours de l’évènement de l’année, j’entends encore :  Au fait, tu ne m’as pas dit ce que tu veux pour Noël ! Avec en prime un petit air de reproche.

    Parce que oui, mesdames et messieurs, si à trois jours de Noël certains proches n’ont toujours pas trouvé de cadeau qui vous ferait plaisir. Si à ces trois jours de Noël, période de rupture de stock nationale au rayon « trucs qui font vraiment plaisir et valeur sûre », c’est votre faute ! Sachez-le !

    Vous auriez tout de même pu faire une liste et leur envoyer. Et puis, c’est pareil, à chaque fois que l’on vous demande ce que vous voulez, c’est toujours la même réponse, ce fameux « je ne sais pas ». A ce moment si vous regarder bien, vous pourrez lire dans leurs yeux : Ben, si toi tu ne sais pas ce que tu veux, comment veux-tu que je devine ?! Moment magique…

    Et bien… Comment vous dire ça ? Tout simplement, vous pourrirez deviner ce qui nous ferait plaisir, parce que vous êtes (un peu quand même) sensé nous connaître. Au moins un minimum.

    Toute l’année vous nous voyez lire les aventures du grand aventurier et héroïque Gribouille, le Roi des Grenouilles (tout le monde n’a pas le même sens littéraire). Vous nous voyez, nous goinfrer de Kinder Bueno. Ça devrait déjà vous mettre sur la piste. N’allez pas nous offrir le coffret collector des ouvrages de Balzac, avec un sachet d’Orangettes.

    J’ajouterais, que poser cette question, qui est déjà légèrement vexante dès le départ, à trois jours de la dinde, ça me donne presque envie de vous farcir le derrière de marrons (des gros...très gros) et vous servir à dîner aux cochons.

    Je rappelle que Noël, ça tombe tous les ans à la même date. Tous les ans on ne recalcule pas la date de naissance du petit Jésus selon les phases lunaires. Non, chaque 24 décembre, on se gave des oies que l’on a gavées toute l’année, on boit, on chante et on s’engueule si possible avant la bûche (c’est pour le côté ambiance familiale). Le 25, on récupère notre gueule de bois au fond du lit, on se lève et on recommence. Ce n’est pas une date qui se définie trois semaines à l’avance. Aucun présentateur de BFM TV, fait une annonce fracassante annonçant que Noël cette année, pourrait bien tomber le 7 Octobre.

    Alors comment vous pouvez vous permettre de vous rappeler notre existence trois jours avant la fête ? Ça donne plutôt l’impression que vous vous sentez obligé de nous faire un cadeau, que vous avez tout fait pour tenter d’éviter cette corvée. Surtout que l’on vous connait. Vous êtes du genre à organiser les fêtes de Noël dès la fin du mois d’Août. Déjà sur les plages de Palavas-les-Flots vous nous faites chier avec Noël. Et chez qui on le fait cette année ? Et on sera combien ? Et qu’est-ce qu’on mange ? Parce qu’à vos yeux c’est important d’anticiper ce genre d’événement. Vous nous avez même envoyé la liste des cadeaux de Noël pour vos mioches, début Novembre. Et là ! À trois jours de Noël vous osez nous reprocher de ne pas vous avoir dit ce qu’on souhaitait sous le sapin ?

    Vous savez ce que vous méritez ? Un coffret d’échantillons gratuits de chez Yves Rocher avec un sachet d’Orangettes !

    Ah, oui…Et si vous pouviez vous étouffer avec un morceau de dinde, ça mettrait de l’ambiance et ça me ferait plaisir ….

    Joyeux Noël quand même 

  • le travail en Open Space

    Depuis presque 1 an, nous avons la grande chance de partager un espace de travail appelé : Open Work. Il faut bien avouer que dit de cette façon, ça fait presque rêver.

    Pour tout ceux qui n’ont pas notre chance, je vais vous résumer en quoi consiste l’Open Work et surtout ce que cela implique vraiment.

    Pour les autres, heuu…. et bien vous allez certainement vous reconnaitre, et dans ce cas-là, sachez que je compatis (sauf si vous êtes ce gros beauf de Jérôme, là je vous maudis sur trois générations).

    Comme chacun le sait, il y a eu l’avant Covid et l’après Covid. Et oui, BFM TV nous avait prévenue, notre vie ne sera plus comme avant. Et pour une fois, je dois admettre que la chaine avait raison.

    Avant le Covid ou la Covid, de toute façon je n’ai jamais compris pourquoi il y avait un débat là-dessus. Que ce soit dit au féminin ou au masculin, ça ne rend pas la chose moins dangereuse et moins contagieuse mais bon ! Donc, avant Coco (comme ça je règle la question du genre et je le/la rends plus sympathique), je partageais un bureau avec une collègue, plutôt sympa avec qui je pouvais parler de sa vie et de la mienne (surtout de la mienne), sans que qui que ce soit ne vienne troubler nos 2 pauses journalières d’environ 2h chacune.

    J’en entends déjà certains dire : Oh mais tu te rends compte, 2 pauses de 2h, ça fait 4h de pause par jour. Sur une journée de 8h, c’est la moitié... Blablabli blablabla… Ceux à quoi je répondrais : … et bien  rien du tout, parce que ces personnes ont tout à fait raison, c’est abusé !

    De toute façon, la question ne se pose plus, car ça, c’était la vie avant l’arrivée de Coco dans nos vies.

    Juste à la sortie de notre énième confinement, nous avons eu la joie d’intégrer notre nouvel espace de travail que nous appelons l’Open Work, plus connu sous le nom d’Open Space. C’est juste le terme qui change, histoire de ne pas déprimer les gens trop vite.

    Pour résumer, un Open work, qui signifie littéralement « travail ouvert » n’est d’open que le nom.

    Nous sommes une trentaine de personnes, dénommé « Collaborateurs » parqué dans une grande pièce inchauffable mais climatisée, avec une température moyenne de 16 c°. Inutile de vous dresser mon portrait, ceux qui me connaissent savent que je travaille en moufles et doudoune.

    Chacun d’entre nous à la joie et le bonheur d’avoir un collègue à sa gauche, et un collègue à sa droite. Ce qui veut dire qu’il est impossible d’afficher quoi que ce soit sur son écran sans que Monsieur Droite ou Madame gauche ne voit ce qui s’y passe. Je peux vous assurer que le taux de visite sur les sites de ventes privées et les commandes de vibromasseurs ont considérablement chutés dans l’entreprise depuis 1 an. Pas facile de regarder Jérôme (le voisin de gauche) dans les yeux après que son regard se soit porté sur notre écran affichant le dernier modèle double-tête rotatives de chez Marinette la Reine de Sucette. (Mes excuses à toutes les Marinette qui liront ces phrases, même si je suis persuadée qu’elles en ont entendu d’autre…).

    En face de nous, nous avons aussi un collègue (je vous l’ai dit nous sommes encerclés), collègue qui ne peut s’empêcher de vous dévisager au moindre geste. Il vous regarde boire votre thé, manger votre Kinder Buenos comme un chien qui regarde un steack en osant espérer que vous aller partager. Pour rappel, ce n’est pas parce que les Kinder Buenos sont par sachet de deux, que cela signifie que je vais partager. Je ne suis pas Wilfried Tsonga (le tennisman de la pub pour les incultes) et on n’est pas dans une pub, je ne partage pas son Kinder Buenos ! Ce point étant éclairci, il faut avouer que grâce à tout les Guillaumes (le collègue d’en face), je remarque que le curage de nez devant son écran d’ordinateur n’est plus tellement pratiqué. Une coutume se perd visiblement. Ce qui serait presque un encouragement à resserrer des mains. J’ai bien dit presque, parce que Guillaume à beau fliqué les curages de nez, il n’est pas habilité à vérifier le lavage des mains après les pipis. Finalement Coco avec sa distanciation social à du bon, plus de bises, plus de serrage de mains. Maintenant on se dit bonjour comme des pingouins, on se tape les coudes.

    En parlant de se taper les coudes, je voudrais que chacun marque une minute de silence pour les augmentations et les évolutions de certaines (et de certains pourquoi pas) qui depuis 1 an ne peuvent, que, se taper des coudes. Open Work oblige, plus de bureau fermé, que des grandes baies vitrées. Fini les genoux irrités par la moquette et les crampes à la mâchoire entre midi et deux. Open Work, est aussi synonyme de NPNF (No Pipe No Fric). Maintenant il faut bosser et mériter. De toute façon comme le port du masque est obligatoire et qu’il est formellement interdit de le retirer dans les espaces partagés, ça rend la chose moins pratique.

    L’avantage du masque, c’est que chacun garde son haleine et doit l’assumer. Pas facile pour certains qui ont dû avoir une prise de conscience. En tous les cas, moi je n’ai plus peur de rester en apnée quand Stéphane vient me demander si j’ai un trombone à lui dépanner.

    Quand les gens font la gueule, on ne le voit plus. Ça nous évite de nous sentir obligé de leur prêter notre épaule pour chialer. Maintenant ils font la gueule à leur masque, ça arrange tout le monde (surtout moi).

    Le masque devient un accessoire incontournable aujourd’hui. Il est multifonction. On est tous des MacGyver du masque. Les petits jeunes qui ne connaissent pas MacGyver, merci de demander à Google.

    Aujourd’hui, le masque sert à nous protéger (ou pas) de Coco. Si on a une envie de se moucher, hop on sort un vieux masque du sac et l’affaire et réglé. En repliant les bords ça fait une mini-poubelle de poche (trognon de pomme, sachet de Kinder Bueno, tickets de caisses qui traînent…) j’ai aussi eu l’occasion, malgré moi, de me rendre compte qu’il pouvait aussi servir de récupérateur de glaire. Plus besoin de chercher un mouchoir et de se tourner discrètement pour cracher dedans. On tousse, on crache, et hop on change de masque. Incognito !

    L’Open Work, s’est aussi le partage de la vie professionnelle et personnelles des gens. Quand Jérôme à une réunion en visio ou une Conf call comme on dit maintenant (parce que « appel groupé » ça sonne moins classe), même si des bulles (pièce de la taille de Wc d’une Tiny House, dans laquelle on peut s’isoler pour téléphoner) lui préfère rester au milieu de tout le monde et parler comme s’il était seul dans la pièce. Ce qui a bien évidement tendance à agacer, voire à énerver, l’ensemble des autres personnes présentes. Mais Jérôme s’en fou. En plus si l’une des personnes à côté de lui parle, tape trop fort sur son clavier ou respire trop fort Jérôme s’énerve, il grogne, il se plaint de ne pas entendre son interlocuteur. Et comme Jérôme est taillé comme teddy Riner (les jeunes filés sur google) personne ne lui dit rien, tout le monde lui sourit.

    Autre exemple d’intimité de l’Open Work, quand Géraldine doit prendre rendez-vous pour son frotti annuel, tout le monde connait le jour et l’heure de son rencard avec un speculum. Si Gwen décide de délaisser sa pomme pour manger un cookie au chocolat, tout le monde lui tombe dessus en lui rappelant qu’elle est au régime et que ce n’est pas à coup de gâteaux qu’il va rentrera de nouveau dans un 38 et qu’à son âge, les kilos incrustés sont plus coriaces qu’il y a 10 ans.

    Solidarité et convivialité, étaient les mots d’ordre et les objectifs de l’Open Work. Lexomil et dépression auraient été plus proche de la vérité.

    Après, il y a aussi des bons moments, comme ceux où, en un regard croisé avec sa collègue préférée on éclate en fou rire que l’on tente de dissimuler, ce qui rend la situation encore plus drôle. Ou quand o tout le monde pense que l’on travaille comme des acharnés parce que notre clavier crépite comme un dingue, alors que l’on est en train de balancer les pires horreurs sur Martine, la collègue de la RH qui s’habille en Désigual et ne dit bonjour qu’aux cadres supérieurs. Ou tout simplement, quand Jérôme est en congé…

    GwenAlices

  • Kinder ou Tinder

    Tinder ou Kinder

    Pourquoi préférer le chocolat plutôt que les hommes ?

    C’est assez simple à comprendre.

    Ce que nous voulons, nous les femmes, c’est un homme avec qui l’on se sent en sécurité. Un homme qui nous rassure. Un homme qui va nous aimer et s’accrocher à nous, sans jamais nous lâcher.

    Et bien, le chocolat lui fait ça !

    Il nous rassure, il nous réconforte même. C’est vers lui que nous courrons quand un homme nous fait pleurer.

    Un beau jour, vous allez rencontrer une tablette de chocolat dans le rayon de votre magasin habituel.

    Vous allez la regarder, hésiter.

    Elle va vous regarder, finir par vous séduire.

    Vous allez craquer et hop... vous finirez la soirée avec elle.

    Le meilleur rencard de votre vie !

    C’est vous qui décidez de quand vous la déballez et de quand vous la dégustez.

    Que vous soyez en robe de soirée ou en jean, épilée ou pas épilée, la tablette de chocolat elle vous aime comme vous êtes.

    Et après cette douce soirée de gourmandise, vous pouvez être certaine qu’elle sera encore là le lendemain !

    Elle fera désormais partie de votre vie. Elle ne vous quittera plus. Elle va s’accrocher à vos hanches et à vos fesses comme jamais un homme n’osera le faire.

    Plus jamais elle ne vous lâchera, et croyez-moi, aucune autre femme ne pourra la détourner de vos petits bourrelets. (sauf une très bonne coach sportive et une immense volonté).

    Réfléchissez-y !

     

    PS : Messieurs, ceci est à prendre avec humour, bien que derrière toute blague se trouve une part de vérité. Sachez que je vous aime... après le chocolat bien sûr...