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GwenAlices
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  • Les cas contacts, le télétravail ou l'art de ne rien foutre tout en étant payé !

    Il y a quelques jours, notre Directeur (surtout son assistante) nous a organisé un séminaire dans la magnifique ville de Rouen.

    Pendant deux jours nous avons pu profiter de chacun d’entre nous, nous passant le micro pour parler de notre travail et de nos idées corporates pour certains, et pour d’autre (dont je fais partie) pour chanter à tue-tête lors de la soirée Open-bar et déhanché endiablé sur la piste de danse.

    Il faut dire que si le séminaire de l’an dernier a été le plus ennuyeux et le plus, (ne craignons pas les mots), pourri de toute ma carrière dans cette merveilleuse entreprise. Celui de cette année, quant à lui a été le meilleur !

    Ceci-dit nous avons la chance d’avoir hérité d’une assistante qui n’a pas besoin de s’égratigner les genoux sur la moquette des directeurs, en imitant un requin pèlerin (voir texte sur les ambitieuses) pour démontrer ses compétences. Heureusement que certaines personnes font remonter le niveau que d’autres s’évertuent à faire baisser ne serait-ce que par leur présence. Mais bon fini de lancer des fleurs à notre assistante, après tout c’est mon blog pas le sien !

    Forcément en période de pandémie mondiale et assassine (à lire avec ironie) il était très fort probable, que nous finissions avec un cas de Covid sur les 80 personnes présentes. C’est donc tout naturellement que le lundi suivant notre voyage de groupe professionnel, nous avons été déclarés cas contact, pour la plupart. Même si le télétravail ne nous est pas imposé, puisque mon service n’a pas été en contact direct avec le contaminé, nous pouvons au choix, et selon le courage de chacun, rester chez nous et surtout glander, ou venir au bureau et donc bosser.

    Notre service de santé et de prévention, ne sachant pas trop comment gérer la situation, prend visiblement ses décisions et ses mesures sanitaires sur pile ou face.  

    Pile ils bloquent tout le monde en télétravail et interdisent l’accès aux bâtiments, avant de nous autoriser à revenir sur condition de la présentation de 3 tests PCR négatifs, et d'une attestation sur l’honneur que nous n’avons pas approché à moins de 3 kilomètres un contaminé. A la prochaine vague ont à le droit au touché rectal. Certains ont hâte. 

    Face, ils organisent des séminaires, des portes ouvertes, et tout le monde se refait la bise, se postillonne dessus, et tout le monde recouche avec tout le monde (ou presque... Parce que tout le monde n'est pas Directeur, et tout le monde n'est pas ambitieuse).

    C’est donc, suite à un mail, nous laissant le choix entre glander télétravailler ou travailler ou venir au bureau, que nous nous retrouvons à 5 dans un open space prévu pour 30. Et encore 5 dont un prestataire qui ne fait pas partie de la boîte.

    Si pour certaines personnes, dont notre hypocondriaque de service, totalement flippé à la seule pensée qu’une simple poignée de main soit un pont de transfert de bactéries, ou encore de notre acharné du gel hydroalcoolique qui désinfecte son bureau matin midi et soir alors qu’il est le seul à l’utiliser, ont fait le choix de rester chez elles par réelle prévention et surtout psychose, on ne peut pas en dire autant de la majorité.

    Entre ceux et celles qui n’attendent qu’une chose en arrivant ici, c’est qu’il soit l’heure d’en repartir. Entre ceux et celles qui arrivent à 10h et repartent à 10h45 sur un chantier invisible pour le reste de la journée au moindre rayon de soleil. L’open Space a eu vite fait de se vider pour le reste de la semaine.

    En même temps je ne leur jette pas la pierre. Qui a la possibilité d’être payé à ne rien faire, et avec l'appuis de sa Direction ? Même si la plupart d’entre nous sont déjà bien payé pour faire semblant, là ils sont payés pour ne rien faire, mais de chez eux.

    Entre celles qui vont barboter dans la piscine avec leurs gosses, ceux qui vont pouvoir terminer leur série Netflix, sans compter ceux ou celles qui vont en profiter pour faire leur ménage et leur repassage (pour une fois qu’ils sont payés pour le faire…), l’activité de notre Direction n’est pas prête de péter des records cette semaine. Non pas qu’habituellement nous soyons dans le top 10 des Directions les plus productives, mais cette semaine certains sont en droit de se demander si notre Direction existe encore. Moi même parfois à force de relancer certaines personnes, je vérifie l'organigramme pour être sûre qu'ils fassent encore partie de la boîte, et pourtant ils bossent en face de moi.. c'est dire...

    Heureusement, d'autres font au moins un semblant d’être d’astreinte, pendant ces périodes de crise. Si le téléphone sonne par exemple, et qu’il s’agit d’un supérieur, ils répondent. Ah bah oui quand même, fainéant mais pas con !

    Cela étant, il arrive qu’ils ne répondent pas tout de suite. Ce n’est pas leur faute, entre les gosses qui crient dans la piscine, le téléphone oublié sur la table à côté de l’ordi pendant qu'ils se sont endormis sur leur chaise longue au soleil, on n’entend pas toujours le téléphone au bon moment. Pas facile d'être au taquet !

    En revanche, je suis admirative de ces personnes. Parce que s’il y a une chose que nous devons leur reconnaitre, c’est leur talent pour les excuses. Chaque excuse est magnifique et unique. Ce sont les seules personnes à qui, il arrive des choses improbables.

    Par exemple, un oiseau qui a foncé tout droit dans une fenêtre et qui l’a brisé, une inondation, le PC qui ne s’allume pas, le réseau téléphonique qui fonctionne partout en France sauf chez eux, une gastro fulgurante en plein mois d’août, une panne de voiture alors qu’ils bossent de chez eux (après ils vivent peut-être un domaine princier et doivent prendre leur voiture pour se rendre aux cuisines, ne jugeons pas hâtivement). La plus classique restant les enfants malades. Alors celle-ci elle est magnifique. Elle est géniale parce que bien souvent, soit on entend les enfants rirent derrière, soit en s’aperçoit sur les photos de famille publiées sur les réseaux sociaux du weekend, que les enfants ont plus l’air d’avoir mangé de la viande rouge trois jours d’affilés tellement ils pètent la forme, que de sortir de trois jours d’otite.

    Quoiqu'il en soit remercions le COVID et les mesures sanitaires, qui nous permettent de réduire les arrêts maladies et qui nous évitent de poser nos RTT et nos jours de Congés, tout en conservant notre salaire. 

    En attendant, et puisque je suis une personne qui sait s'adapter (voir mon CV), je vais probablement aller en faire autant. Je n’ai peut-être pas de piscine et j’ai terminé toutes mes séries netflix, mais je vais en profiter pour aller me boire un thé glacé avec une copine fainéante elle aussi (ou juste en vrai RTT) en terrasse. Au pire, je trouverai bien une excuse bidon et improbable à donner à mes responsables.

    GwenAlices

    Un jour et un texte de plus là rapprochant de son futur licenciement...

    KissouLove

  • Lettre à mon estomac

    Très cher estomac,

    Cela fait maintenant 40 ans que toi et moi vivons une histoire intense.

    J’ai toujours répondu à tes appels. Je te nourris, je te gâte.

    Il te suffit de grogner, pour que je te fasse parvenir un kinder bueno, une cuisse de poulet mayo ou un petit wrap. Nous sommes complémentaires. Toi tu réclames, et moi je te gave.

    Seulement, si moi je reste attentive à tes besoins et surtout à tes envies, je sens bien que de ton côté, mes envies, toi, tu n’en as absolument rien à faire.

    Tout ce qui t’intéresses, c’est que je te donne ce dont TOI tu as envie.

    Monsieur veut un petit risotto aux champignons, on lui sert un risotto aux champignons.

    Monsieur a subitement envie d’un moelleux au chocolat… Monsieur se voit servir un moelleux au chocolat.

    Ça fait 40 ans que je cède à tes caprices. 40 ans que je me ruine pour ton bon plaisir !

    Et moi dans tout ça ? Mes rêves et mes envies, tu en fait quoi ?

    Parce que, je vais surement te décevoir, mon cher estomac, mais je ne suis pas QUE ta mère nourricière ! Je suis aussi une femme. Une femme avec des rêves. Des ambitions. Comme celui d’avoir un corps de magazine de bonnasse, et non celui du prospectus Père Dodu® !

    Seulement, ça, toi ! Tu t’en fou ! Tout ce qui compte pour toi c’est ta petite personne. Ton petit confort et tes bons plaisirs !

    Toi c’est sûr tu te fais plaisir ! Tu ne te prives pas ! Et vas y que je me gave de chocolat, et vas y que je me reprends un peu de sauce … Et pendant ce temps-là, qui doit se coltiner la cellulite, les bourrelets, les kilos en trop, les fringues trop serrées ????

    Et bien oui ! C’est moi !

    Toi tu restes bien caché à t’empiffrer, pendant que moi je dois porter et traîner le poids de tes caprices !

    Et bien tu sais quoi ? C’est fini ! Entre toi et moi, il va y avoir du changement.

    Oh tu va pouvoir grogner, et te plaindre autant que tu veux. Dorénavent, la patronne de ce corps, c’est moi ! Toi tu mangeras ce que je te servirai, un point c’est tout !

    Et puis, si tu n’es pas content, qu’est-ce que tu vas faire ? Me quitter ? Hahaha… laisse moi rire.

    Tu te vois réellement, sortir de mon corps pour aller te chercher une pizza tout seul, comme un grand ?

    Ben non. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu es coincé, mon petit père. Exactement comme je suis coincée avec toi. Mère nature a décidé que toi et moi, nous devrons nous supporter à vie. Alors, on va continuer à cohabiter mais à ma manière.

    Et je peux te dire que tu vas en manger du brocolis et du poissons vapeur ! Terminé la grande vie et les orgies de gras, et de sucre à la demande. A la ditère mon petit père.

    Alors prépares-toi, parce qu’il ne te reste plus que quelques heures avant la fin de ta dictature, et le début de ma transformation. Je vais nous faire passer d'un corps de maman babapapa, à un corps de magasine comme dit Lilou. 

    Lilou, ma fille, qui doit avoir ton fils pour estomac vue ce qu'elle s'avale aussi ... pour preuve, on l'appelle mini mère Dodue ! Mais chut c'est un secret... un secret public maintenant.

    En attendant, et avant le changement de régime, tu as envie de manger ce soir ?

    Parceque moi,  jeme ferais bien une dernière tartiflette avant l’été… Qu'est ce que tu en penses ?

    GwenAlices

    En chemin pour un corps de rêve... mais pas dans cette vie !

  • appel insolite

    J’avais décidé d’arrêter d’écrire sur le travail… enfin pour un temps. Seulement là, je dois vous raconter.

    Dans la société dans laquelle je qui m’emploie (étonnamment) encore, nous voyons des situations et entendons des anecdotes assez insolites. Il y a d’ailleurs une page nommée « les insolites de XXXX » sur notre réseau social professionnel. C’est dire ! Les vaches traversant des routes ont leur propre page Facebook d’entreprise, alors que moi je n’ai toujours pas compris comment, ni pourquoi lancer mon twitter… Mais bon, les vaches sont plus modernes que moi, que voulez-vous…

    Vous l’aurez compris, chez nous les vaches se promemant au milieux ldes automobilistes  sont monnaies courantes et font sensations sur notre réseau social inter-entreprise.  

    Il y a une année, un objet non identifié a été retrouvé sur nos emprises et a fait la une du journal local… Le débat sur l’existence des extra-terrestres est encore ouvert dans les couloirs à l’évocation de cette découverte.

    Seulement aujourd’hui, je pense avoir un scoop pour me la jouer aussi, un peu, lors des potins café.

    C’est-à-dire, que mon travaille consistant à rédiger des conventions, à gérer des logements, des factures, l’urbanisme et la vente de terrains… Pas de quoi animer des soirées !

    Alors que ce matin… j’ai eu le droit à mon histoire insolite.

    Je vous explique :

    J’étais tranquillement entrain de me faire chier à faire des factures, quand mon téléphone sonna.

    … je vais mettre des suspenses pour vous tenir en haleine. Et aussi parce que l’histoire est courte et que je dois remplir des lignes.

    Donc, me voilà entrain de m’éclater avec la facturation, quand mon téléphona sonna.

    … Allo !

    … Oui madame Audoux ? (Pour ceux qui l’ignore encore c’est moi)

    … Oui, bonjour.

    … Oui bonjour, je vous appelle parce que le siège social m’a communiqué vos coordonnées, parce que j’ai besoin de votre aide.

    … Moment de suspense…

    … Oui ?

    … Re-suspense… Je fais ce que je veux c’est mon texte !

    … Voilà l’un de vos ponts traverse mon jardin.

    … Re-re-suspense… Mais ça le vaut le coup, je vous assure !

    Donc … Voilà l’un de vos ponts traverse mon jardin, et nous avons un gros problème avec celui-ci.

    … Ah ?! d’accord… c’est-à-dire ?

    … Je vous appelle sur les conseils de la gendarmerie.

    … Silence…. D’accccccooord… Dites-moi !

    … SUPSENSE…

    Le problème c’est que les gens viennent…

    … RE-MEGA-SUSPENSE…

    … se suicider dessus !

    … Blanc ! Vide total de quelques secondes… Reboot du cerveau il est 9h45 du matin.

    … Ah ! d’accord. Mais, je ne comprends pas, le problème il est surtout pour les familles non ?!

    Alors, oui je me reprends vite et je reste assez logique, pragmatique et cynique dans ce genre de situation. Un côté de ma personnalité que j’ignorais jusqu’à ce matin.

     … Heu bien oui et non, dans la mesure où les gens atterrissent dans mon jardin ! J’en ai retrouvé un encore hier matin !

    … Ah oui en effet… Il y a des façons plus sympas de commencer sa journée !

    .. Ben oui !

    … Alors ne le prenez pas mal, mais vous attendez quoi de moi ? Parce que je vais avoir du mal à interdire les gens de sauter du côté de votre jardin et leur demander de bien vouloir sauter l’autre côté.

    Quand je vous dis que je me suis découvert un côté très zen et serein en toute circonstance !

    … Et bien en fait, de l’autre côté il y a un grand plexigass, donc ça ne pose pas de problème. Mais de mon côté, au-dessus de mon jardin il n’y a rien. Faudrait mettre un filet.

    … Je comprends.  Vous voulez un filet pour retenir les corps et les empêcher de tomber sur vos rosiers, ou un filet en hauteur comme le plexi pour les empêcher de sauter tout court ?

    … Ben, je ne sais pas, mais faire qu’ils ne tombent chez moi…

    … oui il faudrait que l’on puisse au moins sécuriser le périmètre, pour qu’ils sautent un peu loin en fait ?!

    … Oui ce serait bien, parce que c’est le troisième depuis le début d’année et je n’ose plus aller tondre ma pelouse.

    … Vous avez peur qu’un corps vous tombe dessus ?

    … Ben ça oui un peu et puis bon, celui d’hier je l’ai retrouvé en taillant mes haies, je ne m’y attendais pas.

    … oui, j’imagine que ça surprend…Après ça peut vous consoler, dites-vous que votre jardin est suffisamment accueillant pour que l’on est envie d’y passer l’éternité.

    …  " Rire de la personne"...

    ... Arrêtez, c’est exactement ce que le Gendarme m’a dit !

     

    Voilà, voilà …. Fin de l’histoire… enfin pour aujourd’hui

    Donc tout est vrai ! les échanges aussi… finalement je suis contente de ne pas avoir encore négocié mon départ. Ça aurait été dommage ne pas vivre cette conversation !

    Maintenant je peux partir ... 

     

    GwenAlice,

    Un jour, pas comme les autres

  • les régimes dépressifs

    • Le 13/03/2022

    On entend beaucoup parler de nutrition et des bienfaits des graines germées, seulement on ne nous prévient pas suffisamment sur les effets secondaires de ce régime alimentaire, tout droit venu d’une époque où l’on s’habillait encore de peau bête. Haaaaa la belle époque ! Celle où l’on pouvait porter du vison, du lapin et du renard sans se retrouver avec les associations de défense des animaux sur le dos…  Aujourd’hui on ne peut plus porter d’animaux, mais on peut faire travailler des enfants de 8 ans, c’est beaucoup plus acceptable ... et rentable.

    Pour en revenir au régime alimentaire, bien que le terme alimentaire ne soit pas très bien choisi, vous imaginez bien que se nourrir de soja germé et de graines de lin, contribue très certainement à un bon transit, mais pas vraiment à la bonne humeur.

    Et au bureau, nous en savons quelque chose !

    Nous avons une collègue passionnée par le bio et les bienfaits des graines germées. Alors chacun sa passion, chacun son mode de vie, je ne juge pas. Moi par exemple, l’une de mes passions est d’écrire sur les autres en mangeant des kinders Bueno®. Seulement ma passion, elle ne dérange que ceux me lisent et qui se reconnaissent dans mes textes. Et peut-être aussi mon patron qui ne sait pas encore qu’il me paie pour écrire sur ses employés… Mais bon, tant qu’il l’ignore, je profite, une fois licenciée je serais obligée d’écrire sur mes heures de chômage, et je dois avouer que c’est moins bien payé. Je suis d’ailleurs toujours étonnée, qu’une ambitieuse (voir texte précédent) ou qu’un frustré ne m’ait pas encore dénoncé… Les juifs, n’ont pas eu cette chance, eux.

    En revanche, et pour en revenir au régime dépression, la passion alimentaire des uns a un impact sur les autres. Notre collègue bio, est assez investie par la cause et elle le fait savoir.

    Elle, et ses concitoyens bio, se reconnaissent facilement à leur style vestimentaire. Il est bio et recyclé lui aussi. On voit bien que la priorité n’est pas à l’esthétique et encore moins à la cohérence. Ces personnes, sont tout à fait capables de porter de longues jupes plissées vertes, avec une chemise à fleurs et à col claudine, le tous accessoirisé de ballerines jaunes à paillettes. Et ne parlons pas des vestes dont la couleur a été inventé par un aveugle.

    Déjà rien que vestimentairement on peut parler d’agression visuelle. Une chose est sûre, elles, ne risque l’agression sexuelle.

    Reste à évoquer l’humeur des grainovores. Parce que comme on dit : Nous somme ce que l’on mange. Il n’y a qu’à voir mon ex, à force de se nourrir de charcuterie il a fini par ressembler à ce qu’il mangeait. Un vrai porc !

    Et c’est vrai ! Il n’y a qu’à observer les mangeurs de bonnes chaires, ils sont joyeux et festifs. Les végans, les végétariens et les grainovores quant à eux, sont plutôt dépressifs et antipathiques.

    Je veux dire, on sent qu’il manque quelque chose à leur vie. Ils n’ont pas l’air heureux et encore moins épanoui, ils ne respirent pas la joie de vivre. Vous avez déjà vu un grainovore, avoir un fou rire autour d’un mélange de graines bio ? Ben non, on est d’accord ! Et pour cause…

    Ces gens sont bio et ça se voit ! Mais pire, parfois ça se sent. Parce que les savons aussi sont bio et fait maison. Et je peux vous assurer qu’ils n’y mettent pas beaucoup de pétale de rose. Le dentifrice, sous prétexte que ce soit un carnage écologique, entre les tortues qui avalent les bouchons et les tubes qui se coince dans le c** des Dauphins, ils ont décidé de faire un geste fort et de sauver la faune, la flore et les océans, en nous tuant par asphyxie, à chaque fois qu’il leur prend l’envie de nous parler des joies des toilettes sèches.

    Notre grainovore à nous, est moins radicale. L’avantage, est que la nôtre est Parisienne.

    Donc manger des graines germées « bio » qui ont poussé sur un balcon Parisien juste au-dessus des bus et des pots d’échappements, oui !

    S’habiller comme un sac avec des matières recyclées, oui !

    Mais à condition de garder le déo à porter de mains, le Chanel dans le sac et le faux carré Hermès autour du cou. On protège la nature et son transit, mais pas trop quand même. Sauvez les dauphins et aller aux toilettes trois fois par jours est une chose, sacrifier l’emploi d’un petit chinois payé au lance-pierre pour fabriquer des contrefaçons, en est une autre. Et comme je ne bosse pas très loin d’elle ça m’arrange bien. Je n’aurais pas aimé me sentir au salon de l’agriculture 8h par jour.

    En revanche, pour l’humeur… C’est un autre débat. Comme ses confrères les Rois du Brocoli, du céleri bouilli et des graines de courges :  Une vraie je-tire-la-gueule.

    Cela dit je peux comprendre, personnellement je ne me suis jamais sentie excitée et heureuse de vivre devant une assiette de choux-fleurs et de tofu grillé. Je veux bien prendre soin de ma santé et de mon corps mais pour ça je préfère suivre les conseils de ma grand-mère. 5 fruits et légumes par jours, mais seulement si les fruits sont en cubi, les légumes tout autour d’une viande bien saignante. Mais surtout, le secret de la bonne humeur et du bien-être mental de ma Grand-mère : Trois orgasmes par semaine minimum.

    Vous auriez adoré ma grand-mère ! D’ailleurs c’est dommage qu’elle ne soit plus de ce monde, parce que la connaissant, elle aurait débarqué au bureau pour prendre là Je-tire-la-gueule entre quatre yeux, et lui expliquer que la seule chose qu’elle doit tirer c’est un coup !

    Maintenant vous savez à qui je dois mon verbe haut et mon incontinence verbale. Merci Mamie !

    Certains jours au bureau, le manque de sucre et de gras fait tellement effet sur le moral de notre grainovore, que l’on a l’impression de bosser dans le couloir de la mort. Même le film « la ligne verte » est plus comique que l’ambiance de notre open space.

    C’est là où il serait bon pour les grainovores de se demander si leur passion, pour les végétaux comestibles, n’est pas problématique pour les gens qui doivent supporter leur humeur dépressive et leurs discours interminables sur les bienfaits des huiles essentielles et des lentilles germées. Je suis d’accord qu’il est important de prendre soin de son transit, mais il faudrait penser à ne pas trop accélérer celui des autres.

    Plus les petites graines font chier leurs consommateurs, plus leurs consommateurs font chier les autres.

    Alors avis à tous les végans, végétariens (qui, sans vouloir les vexer, sont maintenant les has been du végétal) et les grainovores, si vous voulez manger des racines de légumes oubliés sur un lit d’herbes et de pissenlits arrosé d’huile de pépin de raisin bio, libre à vous. Seulement si c’est pour tire la gueule, et pourrir l’ambiance, honnêtement, arrêtez de vous faire du mal et de nous faire chi**, faite vous un bon steak bien signant, accompagnez le tout de frites arrosées de mayo, et souriez à la vie.

    Sur ce, je vous laisse je me suis donnée faim toute seule, à parler de steak et de frites /Mayo...

    GwenAlices

    Un jour d'ambiance de merde au bureau

  • Les Ambitieuses

    • Le 02/03/2022

    Les ambitieuses

    Avertissement : ce texte comporte des propos ne devant pas être lus par des enfants, des adolescents en ruts, ou encore par des adultes frustrées sexuellement. Il est conseillé à tout bon pratiquant religieux de prier avant, pendant, et après cette lecture…Voire de ne pas lire du tout ce qui suit. Pour les plus curieux, je vous autorise à verser de l’eau bénite sur votre écran et/ou sur ma photo.

    Pour celles qui vont se reconnaître dans ces quelques lignes, je vous dis bravo !

    Bravo, pour votre courage et pour vos capacités physiques. Un jour j’espère pouvoir ouvrir la bouche pour croquer dans un hamburger à trois étages sans me faire mal, de la même façon que vous ouvrez la vôtre lorsque vous devez parlementer et négocier vos salaires.  Ou encore, de pouvoir gober un œuf dur sans crainte de m’étouffer, aussi facilement que vous gober les joyeuses de vos Directeurs.

    Vous l’aurez compris, ce texte ne va pas plaire à tout le monde. Surtout à certaines collègues qui secrètement, lisent régulièrement mes publications.

    Elles ne disent rien, mais je vois bien, quand et qui fait la gueule lorsque j’arrive au bureau après avoir balancé sur les grosses faignasses et les ambitieuses très ouvertes des cuisses d’esprit.

    Ce qui est assez drôle d’ailleurs, parce que, sans donner de prénom j’ai pu remarquer que certaines personnes prenaient, le message directement pour elles. Ce qui signifie que sans dénoncer qui que ce soit directement, la lecture de mes textes leur font automatiquement écho. De ce fait, cela confirme et appuis la véracité de mes dires. Mais là où c’est encore plus pervers, c’est, qu’aucune de ces personnes ne peut venir me voir pour me reprocher quoique ce soit, sans se faire griller officiellement. Et je dois bien avouer que J’ADORE ça !

    Je suis d’ailleurs étonnée ne pas encore avoir été virée ou convoquée par les RH. Deux choses l’une. Soit les RH et la Direction n’ont pas connaissance de mon blog, et ça j’en doute parce que j’ai commencé par diffuser mes premiers textes sur les collègues en direct dans les bureaux de l’entreprise. Une sorte de chronique que je vous publierai prochainement. Soit, et je pense que c’est le plus probable, ils ont de l’humour et sont tout simplement fans de moi…

    Quoi qu’il en soit, aujourd’hui j’ai décidé de vous parler des ambitieuses.

    Comme je l’ai déjà écrit dans un texte précédent, l’ambitieuse est, une femme. Alors ça fonctionne aussi avec les hommes, que l’on appelle aussi des ambitieux, seulement pour ça il faut que le directeur visé soit homosexuel ou bisexuel. Parce que s’il n’aime pas se faire astiquer flatter par un homme ça ne marche pas. Visiblement chez nous il n’y a que les ambitieuses qui ont leur chance.

    Chaque chose en temps, on commence doucement à diversifier les cultures et les origines au niveau du personnel, alors pour les LGBT hommes, il faut encore patienter. Cela fait plus de 10 ans que je travaille dans cette merveilleuse entreprise, et la diversité des origines a commencé par le recrutement des Bretons ! Ce dont d’ailleurs je les remercie, car grâce à ce plan d’insertion du peuple Breton, vu par les Parisiens comme une civilisation bourrée au chouchen du matin au soir, puant la marée et baragouinant un dialecte de druide, j’ai pu obtenir un poste au sein de cette prestigieuse entreprise. Moi qui craignais d’être obligée d’ouvrir une énième crêperie dans le Marais pour subvenir à mes besoins. Mais ouf…Grâce à ce plan, nous sommes une petite dizaine à être capable aujourd’hui d’acheter nos crêpes et nos artichauts sans avoir à les faire ou à les cultiver nous-même.

    Revenons-en à nos ambitieuses. C’est donc, majoritairement une femme, mariée, veuve, divorcée ou vieille fille célibataire. Peu importe, car j’ai pu remarquer que cela n’avait aucune importance. Avec ou sans enfants non plus d’ailleurs. L’ambitieuse ne s’encombre pas de son état civil au bureau. Elle peut cocher la case mariée sur sa déclaration d’impôt, et faire tomber sa petite culotte d’un bureau à l’autre selon l’évolution de l’organigramme. En plus grâce aux drives pour les courses, plus besoin d’aller perdre son temps au rayon boucherie de chez Intermarché. Deux clics, une fessée et le tour est joué ! Il lui suffit d’ouvrir son coffre comme elle ouvre sa bouche son cœur. À la seule différence que pour les courses, elle n’est pas obligée de se mettre à genoux.

    Chez nous, certaines sont plus discrètes que d’autres. Mais dans l’ensemble, elles sont toutes identifiables.

    Voici quelques indices pour les repérer (liste non exhaustive, pouvant évoluer en fonction des envies et des besoins du Directeur en place) :

    • Elles portent des jupes aussi courtes que leurs dents sont longues. Pas besoin de coup de vent pour dévoiler la couleur de leur dentelle. Il leur suffit de marcher, ou de se pencher de quelques degrés pour laisser deviner leur épilation intégrale. Mais attention ! Cette tenue n’est réservée que lors de la présence du Directeur ciblé. En cas d’absence de ce dernier, vous aurez le droit à la tenue dite « Sportwear ». D’ailleurs, ça me fait toujours sourire de voir des collègues habillées en tenue sportive et décontractée, alors qu’à les regarder on peut très clairement deviner que le seul sport qu’elles pratiquent c’est, la chasse à l’homme pour certaines, et courses à la dernière religieuse au chocolat à la sortie du bureau, avant la sortie des écoles, pour d’autres. Perso, je suis une athlète de haut niveau en ce qui concerne la chasse aux kinders. Mais moi au moins je ne fais semblant en portant des leggins et des baskets de running.

    •  Elles sont toujours, derrière le cul dudit Directeur. S’il va se prendre un café, elles vont se prendre un café. Elles marquent leur territoire aux yeux de toutes les autres ambitieuses qui penseraient, ne serait-ce que furtivement, à se placer. S’il va aux toilettes, elles y vont aussi. On ne sait jamais, si Monsieur le Directeur rencontre des difficultés avec sa braguette. Elles se savent expertes en la matière et sont toujours prêtent à rendre service ! De vraies Scouts, service en nature.   

    • Elles restent tard. Enfin tard, chez nous ça veut dire 18h. Mais bon quand on arrive à 9H45, avec une pause déjeuner de 2 heures et une trois pauses café de 30 minutes chacune l’après-midi, 18 heure c’est long. Après, je dois avouer que certaines ambitieuses ne regardent pas à la montre. Ça il ne faut pas dire. Certaines savent ce qu’elles veulent. Il est arrivé d’en retrouver une ou deux dans les bureaux à 20h passé. Je remercie au passage les femmes de ménages pour leur indiscrétion et leur café-potin du matin. Ou encore mieux, que certaines, bien accompagnée (vous l’aurez compris), déclenchent l’alarme anti-intrusion du bâtiment. Parce que bien évidemment, ambitieuse ne veut pas dire futée non plus… Non mais honnêtement, quelle idée de venir se faire culbuter augmenter, en dehors des heures d’ouvertures d’un bâtiment sous alarme ! Parfois on se dit qu’elles feraient mieux de se remplir la tête plutôt que de se faire remplir le …* (indice : mot de 3 lettres, qui lu à l’envers donne le prénom Luc).

    • Elles portent des collants opaques et ultra-résistants. Opaques pour cacher les bleus et les brûlures aux genoux. Malheureusement, pour elles les bureaux ne pas encore équipés de petits coussins de protection à mettre par terre pour leur permettre de réaliser des mouvements de va et vient sans s’égratigner sur la moquette. On se demande bien pourquoi d’ailleurs, depuis le temps que cette pratique existe. Nous qui sommes entouré d’ingénieurs, il n’y en pas un seul qui a eu la présence d’esprits de filer chez Gifi pour rapporter des petits coussins. C’est bien la peine de faire des études et de se croire le roi du monde, si un truc au bête ne percute personne. Mais bon passons.

    Et ultra-résistants parce que ça évite que le collant craque ou ne file trop facilement quand elles se le fond arracher rapidement entre deux réunions. Les plus entrainées, d’ailleurs, portent des bas. Elles ont compris que pour passer d’un Directeur à l’autre dans la même journée sans se faire griller, il valait mieux s’assurer que l’entre-jambe ne porte pas de trace de passage du précédent. Une petite culotte de rechange suffit ! Pas de trace, pas d’odeur, on change de Directeur ! Je peux avouer que dit comme ça c’est un peu cru, mais les ambitieuses n’ont pas le temps de se faire compter Florette et moi, comme je vous écris entre deux dossiers, deux lessives, deux découverts bancaires et deux ados affamés, je n’ai pas le temps vous faire de la poésie.

    • Elles évoluent plus vite qu’un Pokémon. En quelques mois, seulement, elles passent d’un poste à un autre, toujours un peu plus haut dans la hiérarchie. Il faut toujours garder sa petite culotte au nez et à la barbe de son Directeur. Elles changent de Direction, comme elles changent de Tampax, mais toujours pour un directeur plus haut placé que le précèdent. Elles passent rapidement au-dessus des gens compétents ayant fait des années d’études pour le poste qu’elles finissent par occuper. Bon pour ce point, ce n’est pas toujours le cas. Il existe un autre type d’ambitieuse. On les appelle les assistantes. Elles gardent le même poste mais change d’amant de Directeur sans avoir à faire semblant de postuler. C’est une tâche attribuée qui doit certainement faire partie de la liste non exhaustive de leur contrat de travail. Je les plains un peu. Ça ne doit pas toujours être facile à avaler à accepter quand on se retrouve avec un Directeur au physique se rapprochant plus de Depardieu en fin de carrière (soit maintenant), que d’un Robert Downey Jr ou d’un Brad Pitt. Bon, chez nous elles ont de la chance, les Directeurs ont tendance à être jeunes et sexy.

    Comme je l’a déjà écrit, dans un autre texte, je les admire quelque part. Non, mais vous avez sans doute déjà essayer d’enfoncer une banane entière dans votre gorge ? Perso, arrivée au tiers moi je m’étouffe, j’ai l’impression que je vais vomir. Elles non ! Et vas-y que je te gobe tout ça sans broncher ni verser une petite larme. Avouez les filles ! Vous aussi vous avez déjà versé votre petite larme et ce n’était pas dû à l’émotion !

    En plus elles ont des mâchoires extensibles à l’infinie. Rien qu’en croquant dans une pomme je suis capable de choper une crampe à la mâchoire, alors qu’elles, pas du tout. Elles sont capables d’ouvrir grand la bouche et rester comme ça pendant minutes entières et plusieurs fois par jour. On dirait des requins pèlerin. Moi à chaque fois je crains que ma mâchoire ne se referme d’un coup, suite à une douleur fulgurante de mes zygomatiques. Alors forcément quand j’ai peur que ça m’arrive, j’imagine le drame que cela provoquerait, et là forcément ça me fait rire. Du coup je m’étouffe, je bave, ce qui me fait encore plus rire… n’est pas suceuse dévouée qui veut !

    Dernier point d’admiration pour ces ambitieuses. Leur capacité pulmonaire. Elles devraient s’inscrire à des concours d’apnée. En plus l’avantage, c’est qu’elles n’ont visiblement pas peur des profondeurs. C’est incroyable, le temps pendant lequel elles peuvent rester bouche ouverte et obstruée par une excroissance jouant les marteaux piqueux dans leurs gorges, sans manquer d’oxygène ni faire de malaise. Moi déjà quand j’ai une narine sur deux de bouchée, j’ai l’impression d’étouffer et je me sens obligé de vivre la bouche ouverte pour respirer, mais là encore, elles, comme si de rien n’était. Comme si elles étaient capables de respirer par un autre orifice que leur bouche.  Elles doivent avoir un deuxième larynx à la place du sphincter.

    Quoi qu’il en soit, en ce qui me concerne, et n’ayant pas de Directeur, mais une directrice non LGBT (moi non plus, mais j’aurais éventuellement pu faire un effort en cas de négociation), je vais devoir vous laisser, parce que j’ai quelques dossiers à boucler si je veux justifier mon salaire et espérer une promotion.

    GwenAlices

    À la veille de son licenciement…

  • Premier jour de ma Sainte nouvelle vie

    • Le 24/02/2022

    Premier jour de ma Sainte nouvelle vie

    Vous n’aviez tout de même pas cru que j’allais laisser passer cette occasion de vous parler de moi ?!

    Hier, a été l’un des jours le plus important de mon existence. Cela fait des années que j’attends de souffler ces 40 bougies. Bien qu’au fur et à mesure que la date fatidique approchait, un stress et de grandes questions existentielles prenaient place en moi.

    Comment vais-je réussir à allumer 40 bougies, sans que les 5 premières aient totalement fondues avant d’avoir pu allumer les 40 ?! Vont-elles toutes tenir sur un seul gâteau ? Aurais-je le temps de les souffler avant qu’elles ne se consument toutes ?

    Vous laisse imaginer le stress auquel j’ai dû faire face. Autant je me sentais prête à affronter les cheveux blancs, les coloscopies, les écrasements mammaires et les montées de libido. Autant, la problématique des bougies… pas du tout !

    Mais répondons aux questions qui m’ont été posées pour l’occasion.

    Comment je me sens, dans cette nouvelle vie de quadra ? Est-ce à la hauteur de mes attentes ? Qu’elles sont mes nouvelles résolutions et mes nouveaux objectifs ? vais-je enfin soigner mon incontinence verbale et littéraire, sans parler de mon cynisme ?

    Alors pour commencer, je me sens : libérée d’un poids (malheureusement pas celui-de mon cul et visiblement cela ne va s’arranger avec le temps). Il y a une sorte d’émancipation ou plutôt un niveau d’émancipation supplémentaire atteint. Un je m’en-foutisme encore plus présent, et le plus important, une assurance et une confiance renforcées. L’attente prend une autre définition, elle n’est plus rattachée aux personnes. Je dirais que la patience prend le pas sur l’attente.

    Est-ce à la hauteur de mes attentes ? Oh que oui ! Et je vais faire en sorte que ça le reste et que cela soit au-dessus de mes espérances. Non mais franchement, c’est génial d’être quadra. Je vais faire tout ce que je veux en me cachant derrière cet âge magique. En plus j’ai toujours entendu sire que la quarantaine pour la femme l’apogée sexuel ! Si avec ça on encore des problèmes avec cet âge d’or, c’est que le souci ne se pose pas sur les chiffres de l’âge, mais qu’il serait justement, peut-être temps de fermé la porte aux frustrations et aux faux-problèmes et d’ouvrir celle du plaisir.

    Alors mesdames… Si vous êtes frustrées par vos 40 balais, fermée les yeux, respirez un grand coup, et ouvrez vos cuisses au bonheur et au plaisir de la vie ! DE toute façon ne pas vous envoyé en l’aire et profiter de la vie, ne fera pas disparaître vos rides, votre cellulite et encore moins vos factures et tous les autres tracas du quotidien. Alors GO ! Prenez le plaisir là où il est ! En plus c’est thérapeutique et prouvé scientifiquement : Un orgasme et ça repart… 

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  • Mon repas d'anniversaire

    Alors ça c’est ma tête de future quarantenaire stressée !

    Est-ce que je suis stressée par l’arrivée de mes 40 bougies ? Pas le moins du monde !

    Ce qui m’inquiète plus que le temps qui passe, c’est de savoir mes enfants en cuisine !

    Pour l’évènement de l’année et pour fêter mon entrée dans ma nouvelle vie de femme accomplie, mes ados ont décidé de s’occuper, je cite : de TOUT !

    Dit comme ça, je sais ça fait rêver n’importe quel parent. Sauf, que moi mes ados, je les connais. Je connais aussi leur cuisine. Du beurre, de l’huile et de la crème, avec un petit peu pates en dessous pour accompagner le tout. Mon fils, d’ailleurs, a un ingrédient secret pour ses recettes de pate en sauce au gras. Pour s’assurer que la sauce accroche bien aux pates, il ajoute une bonne louche de farine pour épaissir le tout. C’est plutôt économique comme recette. Deux coups de fourchette et vous êtes calé pour la semaine.

    Ma fille, son truc c’est de remplacer le sucre par le sel. C’est un peu surprenant et surtout imboufable, mais quand on le sait, on s’organise. On mange avant !

    Mais là où ils savent innover, c’est en pâtisserie. Leur spécialité, c’est le trop cuit dehors par cuit dedans. Un véritable exploit ! je ne connais personne qui maîtrise cette technique comme eux.

    En plus, ça donne un effet super sympa à la découpe.

    On commence avec une scie à bois pour l’extérieur. Et alors sécurité oblige, on n’oublie pas les lunettes de protection pour les éclats de pâte trop cuite ! Une fois la croute terrestre passée, c’est la que la magie opère. La structure s’effondre, pour laisser place à un liquide tiède qui se repend comme de la lave sur la table. La seule condition pour profiter de ce spectacle c’est d’être attentif, parce qu’on ne pas le faire deux fois avec le même gâteau !

    Habituellement, l’idée de les savoir préparer une plâtré de pate à la farine et leur fameux, mi trop cuit mi pas cuit, ne me dérange pas plus que ça. En plus ils m’ont assuré que je vais adorer ça. Sauf que même si j’adore les épinards et les escalopes à la crème, je ne vais m’en faire une orgie pour mon anniversaire.

    Demain, j’ai quarante ans, et dans mon esprit, ce soir là j’allais le fêter à coup de champagne, avec un bon risotto crémeux au champagne (on reste dans le thème) à la pointe s’asperge verte et des noix de St Jacques. En dessert, je me voyais déjà face à un moelleux au chocolat, cœur coulant de fruits rouges, sur un lit de crème anglaise et un cumulonimbus de chantilly… J’en bave juste à imaginer mon menu parfait pour l’occasion.

    J’ai bien tenté de négocier… mais mes enfants m’aiment tellement (je ne comprends pas comment ils font, après tout ce que je leur fais subir), que leur seul but dans la vie est de me faire plaisir. Et ce jour là en particulier. Ils ont tout prévu. De l’apéro au dessert. J’ai interdiction de rentrer chez moi avant une certaine heure. J’ai interdiction de prévoir un plan B. J’ai interdiction d’approcher la cuisine à moins de 0.50 mètre. J’aurais bien écrit 50 mètres pour me la péter, mais dans un appart de 50 m² je n’aurais pas été crédible.

    Je vous assure que j’ai tout fait pour leur faire comprendre que ce jour-là, justement, ce qui me ferais véritablement plaisir c’est un risotto et des noix de st jacques… J’ai perdu la négo !

    J’ai quand même demandé, s’il fallait que je fasse des courses pour leur menu surprise. Histoire de garder une légère maîtrise sur ma cuisine, et tenter une dernière fois d’orienter le menu « colmatage et coulée de lave » vers un thème un peu glamour, mais non ! C’est à se demander, qui fête son anniversaire. J’ai l’impression d’être comme une future mariée, dont la belle-mère choisi la robe, la salle et le traiteur !

    Au-delà, du menu et de mes futurs problèmes de transit, ce qui m’inquiète le plus dans cette histoire, c’est que pour préparer un repas, il faut un minimum d’ingrédients. Sauf, que visiblement, je n’ai pas de course à faire, mais que le frigo ne comporte rien de plus qu’un pot de moutarde et une bouteille de tabasco. Dans mes placards, il ne faut pas compter trouver autre chose que des lentilles vertes et un reste de Dragibus d’Halloween. Même avec beaucoup d’imagination et de créativité, je ne vois pas trop comment réaliser un repas de fête (digeste) avec ça…

    Pour le gâteau, heureusement que j’ai eu la présence d’esprit de leur rappeler qu’il leur fallait des œufs, et que ce serait donc une bonne idée que j’aille en racheter, parce que sinon je crains que mes bougies se seraient retrouvées sur un mi trop cuit/mi pas cuit végan. Je n’ai rien contre les végans, je les trouve inspirant humoristiquement, mais je suis plutôt cuisson bleue, mayo citron miel et pommes de terre aux fours. Bien loin des crudités et de l’agar agar.

    Heureusement, vous me connaissez, je suis une grande optimiste. Alors je me rassure en me disant que de toute façon j’avais décidé de faire un (vrai) régime, pour faire partie des quarantenaires sexy sur les plages cet été. C’est vrai que j’avais prévu de le commencer vers mes quarante ans et quelques mois, soit deux semaines avant les vacances, mais je peux aussi anticiper et démarrer cette nouvelle vie par un régime forcé, suite à une intoxication alimentaire. Je voulais retrouver mon 40, mais un petit 36 fera l’affaire.

    Sur ce, je vais profiter des derniers instants de la trentaine et pas encore morte empoisonnée, suite à une confusion entre le sachet de détartrage de la cafetière et le sachet de levure.

    PS : Pour les gerbes de fleurs, je préfère les lys blancs…

     

    GwenAlices

    21/02/2022

  • Les Parisiens Américains

    Vous aussi vous êtes entouré de collègues, qui se prennent pour des Américains ?

    Vous savez ce genre de collègues qui vous parle, ou plus précisément vous écrit, avec des mots en anglais qui ne changent rien à la phrase mais qui compliquent tout ?

    Je vous donne un exemple, l’un de mes collègues m’envoie :

    Dans le cadre du repowering des éoliennes …

    Moi, sur le coup, je me dis tient intéressant, le repowering c’est une sûrement une manipulation ou un type de travaux d’entretien que je ne connais pas encore, et qui nous vient d’Outre-Atlantique !

    Ben non ! c’est juste « renouvellement » mais en anglais. 

    Alors c’est sûr on y gagne sur le nombre de lettre ! 4 lettres en moins ! Quel temps précieux de gagné. Oulala, oulala... Avec ce genre de stratégie on va vite se faire chier, il va falloir trouver à s’occuper !

    Maintenant que nous avons gagné un temps de 4 lettres, que tous les destinataires vont perdre X3, à comprendre de quoi on parle, il est temps de passer aux choses sérieuses et de commencer à penser à organiser les trois réunions préparatoires (dont une spéciale traduction) pour la réunion finale qui précédera la réunion d’information.

    Mais bon ! Je me rassure en me disant, que là encore, il doit y a voir une subtilité qui va révolutionner notre façon de travailler et très certainement améliorer nos process ! Ils sont forts ses Américains, ne l’oublions pas.

    J’ouvre donc le fichier joint, et je pars à la recherche de ce que "Repowering" apporte en plus que Renouvellement.

    Et bien, il y a en effet du plus. Jusqu’à maintenant, on écrivait tout en Français, et quiconque ouvrait le fichier était en mesure de le lire et de le traiter facilement. Aucun suspens.

    Maintenant, tout est en Anglais. Et ça c’est un plus !

    Plus de temps pour comprendre, plus de temps pour traduire et plus de temps pour traiter le fichier. Et donc, plus de risque d’erreur et de mise à mal du projet. Et ça niveau suspens et challenge, ça valait le coup de le tenter !

    Si encore cela venait de collègues fraîchement débarqués des States pour nous aider à révolutionner et à optimiser notre façon de faire, ou juste de collègues bilingues, je pourrais comprendre.

    Mais non, ces collègues sont juste, pour la plupart, des Parisiens qui ont troqués la baguette par des bagels, les brasseries du coin au plat du jour à 9 balles, pour des rooftops au cocktail à 15 balles, et qui sont incapables de prononcer ce qu’ils écrivent. Ce qui est assez intéressant quand on sait que ces mêmes personnes sont capables de « voyer et/ ou de sacher quelque chose » en Français.

    Je vais donc travailler à Repowinguer des éoliennes… Si ça, ça ne révolutionne par mon CV ?! 

    Allez, j'ai du pain sur la planche ou du Bread in the ... Planche !

    GwenAlices

    18/02/22

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