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GwenAlices
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  • La lessive en camping

    • Le 23/08/2024
    La lessive en Camping

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  • LindedIn, ou le réseau des su*** boules

    • Le 05/05/2024

    LinkedIn, le réseau social de tous les faux culs (pour être polie) !

    Vous aussi vous avez un compte LinkedIn ? Bah oui, évidemment. Tout comme moi.

    Et pourquoi nous avons un compte LinkedIn ? Un compte sur un réseau social dont le nom est imprononçable.

    Parce qu’aujourd’hui si on veut une chance de décrocher une augmentation, une promotion ou un job, il nous faut un compte sur LE réseau social professionnel dont le nom est imprononçable et dont l’orthographe se vérifie sur Google !

    LinkedIn, c’est le réseau social où il faut être ! C’est le seul réseau social qui, aujourd’hui est toléré par les employeurs. Et je les comprends, c’est le seul sur lequel on ne peut pas les critiquer !

    Nous sommes dans une époque, durant laquelle nous nous sentons obligé de mettre nos comptes Facebook et instagram en compte privé pour s’assurer de ne pas publier une photo, une idée, une blague, ou toute publication qui nous détend sur l’instant, ou qui tout simplement nous fait marrer. Et pourquoi ? Pour que notre responsable, notre directeur ou nos RH ne puissent pas y avoir accès pour s’en servir contre nous.

    Heureusement que nous sommes dans un pays de liberté de pensée et d’expression ! Sauf que ce qui est valable dans la constitution des droits de l’Homme, ne l’est visiblement pas dans les droits d’être Homme et salarié.

    Aujourd’hui si nous voulons une chance de payer nos factures et de remplir notre frigo sans faire l’aumône le 10 du mois, il faut cacher qui nous sommes, pour exposer qui l’on veut que nous soyons (les employeurs).

    Et dans un même temps nous nous sentons obligé de nous créer un compte LinkedIn, avec une belle photo de profil professionnel, digne d’une campagne électorale, alors que sur Facebook on tire la langue avec un filtre d’oreilles de chien.

    Nous remplissons assidûment toutes les cases d’un pseudo CV que personne ne lira, mais surtout nous likons des publications dont on se fout royalement.

    Comme par exemple :

    « Erik suceboule a publié : L’entreprise Eco-pétrole est fière de vous annoncer la réception du chantier de travaux de rénovation de la station de l’air de pur. Ce projet à pu voir le jour grâce à l’intervention des entreprises « goudrons du Sud » et « bitume du Nord ». C’est avec une grande fierté qu’à partir du 1er avril prochain, nous vous accueillerons, vous et votre SUV, dans un espace convivial et chaleureux, entre deux autoroutes, une casse automobile et en bordue d’une zone  industrielle, pour vous apporter le meilleur de notre savoir faire.  Une zone fumeur dans un cadre forestier vous est réservé, ainsi qu’un stand de produits ultra-transformés sera mis à votre disposition pour des prix 25% plus haut que la normale. #fier #eco-petrole #corporate #lavenirestdansleplastique #ecolo_pour_la_vie_mais_seulement_les_samedis_dimanches_et_jours_fériés

    Alors que sur notre compte facebook, nous prônons le bio et bon, et que nous nous faisons un décompte du nombre de jour que nous avons passé sans fumer. Mais ça c’est tabou ! Parce que nous savons bien que si la DRH d’éco-pétrole découvre ce contenu, elle va nous licencier pour incompatibilité d’humeur. Autrement dit, elle va nous dire que nous ne collons pas à la politique de l’entreprise.

    Mais nous likons, parce que Erik Suceboule est prédestiné à être promu. En même temps, c’est normal. Il le mérite. Non pas, par ces compétences ni par la qualité ou la quantité de travail qu’il fourni. Non ! Ça non ! Parce qu’ Eric Succeboule, c’est un peu les alizées de l’Enterprise, le côté tropical en moins. Beaucoup de vent pour pas grand-chose. Mais, il a la grande qualité d’être le fils, ou le neveu, d’un ami du grand Directeur.

    Alors oui on like. On like, parce que, je rappelle que nous avons des factures à payer et un frigo à remplir, et que nos dinosaures d’ado ne se nourrissent pas d’eau et d’air pur.

    Et puis, LinkedIn est aussi un bon moyen de repérer les plus ambitieux.

    Sur LinkedIn, il est facile de constituer une pyramide des catégories de lèches-culs.

    • Ceux qui likent pour rien, juste parce que le créateur de la publicateur est un responsable, un Directeur, voire le PDG en personne. Bas de la pyramide !
    • Ceux que likent mais, qui en plus commentent à coup de : félicitations ; bravo ; fière de faire partie d’une entreprise comme Eco-pétrole ! avec des smiley cœur et bravo. Bas de la pyramide + 1 niveau.

    Il y a souvent une recrudescence au moment des entretiens individuels pendant lesquels nous allons être évalué et surtout, pendant lesquels nous allons « rapidement » nous expliquer que malheureusement cette année (encore) il n’est pas possible de nous augmenter. 

    Bah oui c’est la crise ! Une crise qui rapporte des milliards à nos actionnaires mais qui ne permet pas de récompenser les petites mains qui œuvrent chaque jour à faire entrer le fric dans les poches de ces mêmes actionnaires qui en ce moment même, sont en train de ce faire dorer la pilule au soleil.

    • Ceux qui republient sans commenter ni liker. Eux, souvent sont ceux ont testé, les likes et les commentaires inutiles et qui ne savent plus quoi faire pour que leur Directeur se souvienne au moins de leur prénom. Bas de la pyramide +1,25 niveau (l’ascension est longue)

    Puis il y a, mes préférés.

    • Ceux qui likent, commentent et republient avec leur touche personnelle. Niveau 2 de la pyramide. Souvent ils viennent d’être promu responsable d’un service de 2 personnes dont eux. Niveau 2 de la pyramide (sur 20 mais ils ne savent pas encore).

    Exemple :

    Sonia lèchefions a republiée, une publication d’Erik suceboule, avec sa pensée du jour :

    « Bravo à toi et à toute l’équipe étude RSE (Raison Supplémentaire d’Economiser). Quel beau travail ! Au nom de tous, la planète, la lune, les petits lapins et moi : Merci ! Grâce à vous Eco-Planete, belle et grande entreprise dans laquelle j’ai la fierté d’occuper le poste de réceptionniste depuis 10 ans (au smic pour 50 heures par semaine depuis le passage au forfait), va continuer de grandir et d’apporter sa contribution sur le marché du CAC40 ! #tropfiere #tropconne #petitschatstropmignons #aubordde lapression #echangelexomylcontremoname #unefellationcontreunepromo »

    Inutile de vous préciser que Sonia lèchefions à mis la tasse au logo de l’entreprise, offerte par le CSE au Noël 2012, en photo de profil ! Sonia, fait partie de ces personnes qui envoie un mail à son responsable quand elle est part pisser et qui n’oublie pas de lui refaire un mail pour lui dire qu’elle est de retour (les mains propres), et donc totalement disponible en cas de besoin.

    Mais voyez-vous, Erik et Sonia, n’ont pas encore réalisés, et peut-être ne le réaliseront jamais, que malgré tous leurs efforts, leurs likes, leurs republications faites les soirs en semaines après 23h ou les samedis dimanches et jours fériés, ne leur feront jamais obtenir, ni job, ni promotion et encore moins  considération par ceux qu’ils considèrent, à tord, comme leurs supérieurs dans la vie.

    Parce que malgré leurs années d’études, tous les diplômes, leurs expériences, et leur belle dévotion, ils ne seront jamais le trou du cul de fils, ou de neveux, de l’une des connaissances de la haute sphère de la Direction d’Eco-pétrole !

    Moralité : Fait juste ton taff, prend ton salaire et rappelle toi qu’aussi grand puisse être un Directeur, s’il y a une chose qui nous replace au même niveau, c’est la gastro !

    GwenAlices un dimanche long et chiant, prête à tout pour faire semblant d’être active, même à regarder son compte LinkedIn (mais surtout celui des autres…)

    Photo de la flemme prise dans la gelerie, mais digne d’une campagne électorale pour mon partie en cours de création DTALM (du travail avant la manche).

    Kissous Love !

  • Le temps

    • Le 29/03/2024

    Parfois il faut savoir prendre le temps de se laisser le temps, de mettre le temps sur pause !

     

    Cette phrase vous fait mal à la tête ?

    Alors reprenez le temps de la lire et de la relire.

     

    Le Temps… 

    Il partout et nul part à la fois. Il nous passe dessus et nous traverse comme un fantôme, sans que nous nous en apercevions.

    On n'en prend conscience lorsque nous réalisons que nous l’avons perdu, que nous n’avons pas su le prendre, et que nous ne l’avons plus.

    Jour après jour, nous attendons d’avoir du temps devant nous. 

    Du temps pour faire, pour dire, pour agir ; sans même nous rendre compte, que ce temps que nous attendons est déjà derrière nous.

    Demain, hier, plus tard ...

    Et Maintenant alors ? Qu’est ce qu’on en fait ?

    Et bien Maintenant, on le regardera quand il sera devenu hier, ou dans 2 heures.

    « Maintenant » on s’en inquiétera quand il sera trop tard pour profiter de lui. 

    Parce que trop occupé à s’épancher sur ce bout de temps perdu, c’est encore un Maintenant que nous laissons passer. 

    Ce Maintenant, qui a le pouvoir de nous libérer de nos inquiétudes pour un Après qui n’existe pas encore ; de nous soulager d’un Hier que l’on refuse de laisser partir. 

    Ce Maintenant unique et éphémère, qui le pouvoir de tout changer, parce qu’il est la clef de nos « après » et qu’il est notre futur « hier ».

    Moi le temps, je l’ai laissé filer pendant longtemps… trop longtemps. Attendant le bon moment qui n’est jamais venu. Attendant d’avoir suffisamment de temps pour me poser, et profiter de lui. Pour le laisser me prendre par la main et me guider, sans penser à Après, et en oubliant Hier.

    Mon temps je l’ai donné à des personnes qui ne le méritaient pas, et je l’ai fait perdre a des personnes qui ne le méritaient pas non plus. C'est comme ça !

    J’ai joué avec lui, persuadée de pouvoir gagner sa course. De pouvoir déjouer ses pièges, de le faire ralentir, voire de le mettre en pause. Comme si le Temps allait m’attendre. 

    Et puis, chaque fois j’ai perdu. Chaque fois il m’a rappelé qu’il est seul Maître à bord. Que qui que nous soyons, c’est lui qui décide de Quand !

    Qu’il s’agisse de guérir nos blessures, de nous apporter des réponses, ou donner la vie puis de la reprendre, c’est lui décide.

    Alors à toi, mon Temps si précieux !

    Je prends le temps de te vivre là maintenant. De profiter de cet instant que tu m’offres. Juste toi et moi, avant de te perdre pour toujours...

     

    GwenAlices ... Un jour de pluie, un jour de bain... Un jour pour elle !

  • la vie sur les réseaux sociaux

    • Le 05/03/2024

    Pour ma part, je suis arrivée assez tard sur les réseaux sociaux. C’est une amie de l’époque des balbutiements de Facebook qui m’y a entraînée. Je n’en voyais pas l’intérêt. D’ailleurs je n’avais pas de Smartphone. J’avais un téléphone portable pour appeler en cas de besoin et envoyer des textos à mes amies quand j’avais la flemme de passer plus de 20 secondes à parler avec un autre humain. Pendant longtemps j’ai fait partie des personnes qui arguaient que la vie sur les réseaux sociaux n’était que façade et tout aussi superficielle qu’une star de la téléréalité. Que c’était réservé aux personnes n’ayant pas de vie, cherchant à s’en créer une derrière un écran.

    J’ai toujours aimé, l’adage Facebookien qui dit qu’être populaire sur les réseaux sociaux c’est comme être riche au Monopoli®. Même si je le pense encore, depuis le temps que je suis moi-même sur les réseaux, je peux assurer que cet adage ne reflète pas totalement la réalité. Si la popularité y est aussi éphémère qu’inutile dans la vie réelle, et qu’elle ne sert en règle générale qu’à flatter l’égo, parfois il vaut mieux se créer des liens virtuels plutôt que des liens avec des personnes, en chair et en os, que l’on croise tous les jours.

    Evidemment, les réseaux sociaux ne sont en aucun cas la vraie vie, et ne caractérisent en rien une personne dans son entièreté. Il faut bien admettre qu’ils favorisent le harcèlement, la pornographie malsaine, et contribuent à la déficience mentale. Comme toute chose, il y a du bon et du mauvais. Mais n’oublions pas que ce ne sont pas les réseaux qui harcèlent et font du mal, mais les personnes qui les utilisent.

    À l’image d’une arme à feu qui sans une intervention extérieure ne peut appuyer seule sur sa gâchette, les réseaux sociaux peuvent être une arme de destruction psychologique et neurologique, si une personne mal intentionnée décide de s’en servir pour lâcher sa frustration et sa bêtise, ou si nous faisons le choix de scroller sur TikTok plutôt que de lire un bon livre.

    Cela dit, il y a des vérités qu’il nous faut bien admettre. Les réseaux sociaux peuvent faire du bien, et aider beaucoup de personnes. Qu’on se le dise, ils ont de bons côtés !

    Pour commencer, grâce à eux il y des gens qui nous souhaitent notre anniversaire. Alors certes, la plupart du temps ce sont des gens que nous ne connaissons pas, et dont on redécouvre l’existence chaque année, mais ça fait toujours plaisir. Plus besoin d’avoir une grand-mère qui rappelle aux membres de la famille que c’est notre anniversaire et qu’il ne faut pas oublier de nous appeler ou de nous envoyer un message. Les réseaux sont devenus la mamie anniversaire ! Ce qui dans un sens n’est pas plus mal, dans la mesure où Facebook n’est pas touché par Alzheimer, et qu’il ne nous confond pas avec un cousin ou une cousine. Ce qui est toujours un peu vexant, surtout quand la cousine en question est aussi conne qu’un bovin en bord de route. #vécu !

    Ils permettent aussi d’espionner son ex, ou son crush, grâce à des faux comptes. Ou pire ! Le crush de son ex ! Mais là c’est un niveau d’espionnage qui demande une certaine expérience, et une grande dose de pschychopathie. Avouons tout de même qu’il est plus simple de pister la vie de ses ex derrières un écran, avec un faux compte que de se déguiser en Colombo et d’emprunter la voiture d’une copine pour aller suivre cet ex et sa nouvelle pouffe.

    Ils permettent également, aux déprimés d’exprimer leurs frustrations face à une vie qui s’acharnent sur eux, malgré tous leurs efforts pour se sortir de leur dérive (sans amour, sans argent et sans amis), à coup de « Oui, Mais… », ou bien « ce n’est pas de ma faute, c’est l’autre le con », « De toute façon c’est toujours tout pour les autres, et jamais rien pour moi ». Alors surtout ne jamais leur donner de conseils ou même un début de solution. Ils n’en veulent pas ! Ces victimes de la vie ne demandent qu’à être plaintes, et à se sentir soutenue dans le malheur. Quoi que vous puissiez leur dire, l’univers conspire contre eux. Parce que tout le monde sait bien que l’Univers n’a que ça à foutre. Souvent ces personnes ont une devise, qu’ils publient une à deux fois par mois qui est : Marre de cette vie de merde !

    Sans oublier les suicidaires du dimanche, qui ont l’occasion – unique tout les quinze jours - de lancer un appel au suicide avec une petite publication, comme par exemple : « Fatigué de me battre, toujours pareil, autant en finir une bonne fois pour toutes ! Adieu ! », ou j’aime bien celle-là aussi « Quand j’aurais fait une connerie et que je ne serais plus là, pas la peine de venir chialer » Et 1 semaine plus tard ils publient une phrase philosophique comme : Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ! Bon, ce qui nous fait dire que finalement ils respirent encore. Heureusement qu’ils ne se suicident que sur les réseaux, parce que s’ils tentaient de se suicider deux fois par mois dans la vraie vie, ils s’apercevraient rapidement que le nombre de chance est plus limité !  Et puis ce serait dommage de ne pas se louper, parce qu’une fois la mission accomplie, c’est difficile de compter ses likes depuis les étoiles et les nuages. D’ailleurs je trouve toujours malsain et assez ironique de lire ce genre de message et de voir des mentions « j’aime ! » en dessous de la publication. Personnellement je serais hyper vexée ! Je suiciderais mes amis …

    Au-delà de tous ces exemples, j’ai aussi compris que pour certaines personnes, les réseaux sociaux sont un excellent moyen de maintenir un lien social avec d’autres humains. Tout le monde n’est pas considéré avec le même égard dans la vie réelle. Les gens sont tous différents. Par exemple, il y a les caractères forts qui, volontairement ou non, évincent les caractères plus réservés, que ce soit au bureau ou en soirée. Les beaux, les minces, les sportifs, qui selon les critères de beauté actuelles, sont plus populaires, plus écoutés et bien plus pris en considération, que les moches, les gros, les maigres, les intellectuelles ou encore les geeks.

    Dans la vie réelle il y a des écarts visibles entre les personnes. Pour autant les moins populaires, les moins confiantes, ou les moins expressives, ont aussi des qualités. Elles n’ont simplement pas l’occasion de les montrer et de les exprimer dans un environnement, ou face à des personnes qui ne le leur permettent pas.

    Les réseaux sociaux offrent un pied d’égalité.

    Les timides, les introvertis ou encore les gens qui n’ont pas suffisamment de confiance en eux pour s’exprimer et partager des idées ou exposer leur talent avec des gens en chair et en os, peuvent le faire au travers de forum, ou de groupes dédiés à leurs arts et à leurs centres d’intérêt. Les réseaux sociaux offrent la possibilité de créer des liens avec des personnes qui partagent les mêmes passions ou les mêmes profils de personnalités. Cela permet de se sentir accepter, compris, et de combler le besoin d’appartenance à un groupe.

    Les platistes peuvent se prouver entre eux que la terre est plate et qu’un mur de glace gardé par des extra-terrestres nous séquestrent sur la planète Terre, sans passer pour des complotistes. C’est pratique.

    Mais plus particulièrement ce sont aussi ces réseaux qui peuvent apporter beaucoup aux personnes malades. Cela leur permet de communiquer avec des personnes qui les comprennent vraiment. Alors qu’ils doivent prendre sur eux au quotidien pour minimiser l’inquiétude de leur entourage, là, ils peuvent s’ouvrir totalement et exprimer leur ressentis, leur peur, trouver du réconfort, de l’espoir, et partager leur expérience en restant eux-mêmes, et en se sentant compris et soutenus.

    Les réseaux, permettent aussi aux familles de rester en contact. Les personnes qui vivent loin de leurs proches peuvent, grâce à eux, partager des moments de vie, voir grandir leurs petits-enfants, ou rassurer leur entourage pendant leurs vacances, au fin fond de la jungle Amazonienne.

    Bon et puis ça permet aussi de frimer en affichant son bonheur, avec des photos prisent sur les plages de Bora Bora avec sa moitié ultra canon, tout en sachant que la cousine Chloé qui touche le smic dans une boîte de merde et qui vient de se faire larguer, va tomber sur la notification de publication de ces photos, dès qu’elle ouvrira son portable dans l’espoir d’y voir apparaitre un message de son ex, revenant en la demandant en mariage. Double peine pour la cousine !

    Tout au long de notre vie, nous faisons des rencontres et tissons des liens. Qu’ils s’agissent de collègues, de personnes croisées en vacances, ou en soirées. Avec certaines d’entres elles, il y a un tel feeling qu’il serait dommage de ne pas rester en contact et de se perdre de vue. De cette façon nous pouvons continuer à partager nos souvenirs ou nos péripéties par écrans interposés.

    En parlant de partage, il ne faut pas oublier de mentionner les philosophes en herbe qui republient des dictons, adages et autres phrases profondes, sans contexte. Pour certains je me demande même s’ils en comprennent le sens véritable, surtout lorsque je lis «  l’avenir appartient à ceux qui se lève tôt » ou encore « le travail c’est la santé » sur le mur d’une collègue qui débarque la bouche en cœur à 9h45 et repart à 17h après 2h de pause déjeuner le midi, 4 pauses café et 6 pauses clopes dans la journée. Parce ce qu’ils servent aussi à ça les réseaux sociaux. À se foutre de la gueule du monde en jouant les philosophes avec des phrases clichée.

    D’autres peuvent s’en servir tout simplement pour promouvoir leur activité professionnelle, pour se faire connaître ou encore comme je le fais, divertir et se divertir en partageant des idées et en exprimant des pensées, ou comme j’aime le faire en exposant des vérités avec une dose d’humour et et beaucoup de cynisme.

    Ah oui ! Et puisque nous parlons de vérités, les réseaux sont très utiles aussi pour les personnes en manque de créativité et de personnalité, qui peuvent briller en société en reprenant le contenu des autres… 

    Ils permettent aussi aux collègues jaloux et aux RH d’une entreprise de vous virer … mais ça c’est une autre histoire.

    Tout ça pour dire (ou littéralement écrire), que les réseaux sociaux, s’ils sont bien utilisés, peuvent aider des personnes à différents niveau. Ils ouvrent des opportunités et offrent des occasions de d’apprendre à connaitre des gens que nous n’aurions jamais eu la chance de rencontrer dans la rue, ou au cours d’une soirée célibataire chez la cousine Chloé.

    Il y a encore quelques temps de ça, environs deux ans, j’étais persuadé que les « amis » virtuelles étaient des billets de Monopoli®. Fictifs et sans valeurs. Rien de sincère, pas de liens réels, et pas d’amitiés profondes. L’expérience m’a démontrée le contraire.

    Pour être honnête 80% des gens qui me suivent sur les réseaux, sont personnes avec qui je n’ai pas de réelles interactions dans la vie. Ce qui nous laisse 20% de personnes a qui j’ai déjà fait la bise au moins une fois, ou avec qui j’ai partagé une soirée, un lit, un dîner ou encore un bureau. Des personnes avec qui j’ai partagé des années de ma vie, que ce soit au travail ou dans la vie privée et intime. Certains partagent même mon arbre généalogique. Et pourtant, sur ces 20%, moins de la moitié sont des personnes sur qui je peux compter.

    La majorité des personnes les plus sincères, qui me soutiennent que ce soit dans mes projets professionnels ou personnels, la maladie, ou dans mes délires ; Les personnes bienveillantes, loyales et qui connaissent mes goûts et mes passions, sont pour beaucoup des personnes faisant partie des 80%. Des personnes que je n’ai jamais rencontré, ou très peu, et qui ont rejoint mes réseaux, soit grâce au partage de mes textes ou de mes vidéos, ou encore de mes publications, par l’un de leurs amis. Des gens que je n’aurais pas eu l’occasion de croiser en dehors d’un réseau social, et qui pour autant, m’apportent, m’apprennent et me soutiennent.

    Evidemment, dans les 20% j’ai fort heureusement pour moi des personnes que j’ai côtoyées, et que je côtoie encore en réel, sont des amis plus qu’infaillibles, et qui me sont précieux.

    Je profite de traiter de ce sujet aujourd’hui, pour remercier les personnes formidables, justement rencontré ou retrouvés sur les réseaux, qui ont su et savent, se montrer présents et bienveillants dans les moments particuliers. Des personnes qui aujourd’hui font parties de mon entourage. Parmi eux, il y en a que je n’ai jamais rencontré, que je ne rencontrerais probablement jamais pour certains, pour d’autres c’est sûr que l’on créera l’occasion. Il y a aussi des personnes perdues de vue depuis une vingtaine d’année voire une trentaine. Des anciens collègues, des amis d’enfance…

    Loin de celle qui, il y a quelques années, était persuadée que les seules les interactions physiques avaient du sens ; aujourd’hui je sais que ce n’est pas le cas.

    Voici ce que les réseaux m’ont appris. Qu’il n’est pas nécessaire de partager un café, un repas, un apéro ou un week-end avec quelqu’un pour créer un lien réel, sain et bienveillant. Que des personnes bien plus sincères peuvent se trouver derrière un écran, que ceux que l’on peut retrouve autour d’un verre une fois par semaine après le travail depuis des années.

    Les réseaux sociaux ne remplaceront jamais, une bonne soirée raclette et un bon vin (ou des) avec de véritables amis, mais ils sont eux aussi une bonne façon de faire de belles rencontres et pour certains de se sentir moins isolés dans un monde qui ne les comprends pas toujours.

    Je pense notamment aux collectionneurs de maquettes en allumettes, aux pécheurs de truites, ou aux fans d’ornithologie … bénis soient les réseaux !

    GwenAlices un jour de transition entre son ancienne vie et sa nouvelle vie !

  • L'amitié au fil des âges

    • Le 18/11/2023

    L’amitié à 2 ans, c’est regarder dans la couche des autres pour voir ce qui s’y trouve, un peu comme un calendrier de l’avent, chaque couche à sa surprise. C’est voler le bout de biscuit à la cuillère tout mou et rempli de bave de son camarade. C’est aussi tirer sur le pot de l’autre, pendant qu’il essais de faire popo au milieu de la pièce. C’est voler le doudou des autres. C’est partager ses gastros et sa morve au nez. C’est aussi chercher les absents, parce que d’habitude ils sont là pour nous accueillir, à coup de bisou ou à coup de baigne, peu importe ils sont là et c’est rassurant.

    L’amitié à 5 ans, c’est partager son goûter et voler celui des autres, c’est faire des bisous comme les grands parce que l’on est amoureux. C’est partager ses poux en plus de ses gastros et de sa morve au nez. C’est découvrir que nos slips ne contiennent pas tous la même chose. C’est aussi faire des concours à celui qui chiale le plus fort, pour un crayon vert ou une gommette. C’est aussi demander toute la journée pourquoi les absents ne sont pas là. Mais c’est surtout retrouver les absents de la veille avec de gros câlins pour leur dire : tu m’as manqué. !

    L’amitié à 16 ans, c’est parler entres copines des plus beaux garçons du lycée, et entre copain de la fille qui a les plus gros seins. C’est s’envoyer des photos débiles, critiquer ses parents, se plaindre de devoir ranger une chambre qui nous ait mise à disposition gratuitement, et faire semblant d’adorer les autres alors qu’on les jalouse du plus profond de notre être. Mais surtout c’est critiquer les absents.

    L’amitié à 20 ans, c’est de se retrouver en boîte avec une bande de potes, de se saouler au whisky coca ou à la vodka redbul. C’est partager les secrets des autres, coucher avec l’ex de sa ou de son meilleur(e) pote. C’est se faire friendzoner par l’amour de sa vie, ou encore croire à l’amitié For Ever.  C’est ne pas répondre tout de suite à une invitation en soirée, et attendre de savoir si on a un meilleur plan. Mais c’est aussi, et encore, critiquer les absents.

    L’amitié à 30 ans, c’est organiser des mariages. C’est passer des soirées avec des couples d’amis et éviter les célibataires devenus sans intérêt et surtout bien trop dangereux. C’est organiser des week-ends ou des vacances trop cool avec des potes, pour finalement rester chez soi parce qu’au moment de payer la réservation, plus personne n’est disponible.  C’est être très créatif quand il s’agit de se désister d’une soirée au dernier moment, parce que boire ou conduire il faut choisir, et que boire ca reste plus sympa que de conduire. C’est organiser des soirées raclettes et remercier le ciel d’avoir encore des potes qui supportent nos morveux. Sans oublier l’animation principale, celle qui nous rassemble tous : critiquer les absents.

    L’amitié à 40 ans, c’est fêter des divorces, se conseiller des cures détox et s’envoyer des photos de nos cuits vapeur trouver sur le bon coin. C’est se motiver à sortir pour trouver une personne avec qui partager son lit, et son loyer. C’est se plaindre de nos ados, de nos collègues et de notre patron autour d’une bouteille de vin rouge (ou deux). C’est aussi s’organiser des soirées apéro dinatoire et vite se rappeler que l’on a plus 20 ans. C’est encore et toujours critiquer les absents, tout en ayant compris que nous non plus, nous ne sommes pas présents à toutes les soirées…

    L’amitié passé 40 ans, c’est échanger 275 messages avant de trouver une date compatible avec le planning de chacun. S’envoyer un message le 13 pour confirmer que le restaurant c’est bien le 28. C’est recevoir un message pour dire que non c’est le 30. C’est vérifier son agenda et se rendre compte que ce n’est ni le 28 ni le 30 mais le 23. C’est revérifier l’agenda de tout le monde et prier pour personne n’ait à garder ses petits enfants ou allez chez son rhumatologue. C’est se partager les meilleures astuces pour les plans épargne retraite, c’est comparer les devis pour faire isoler son garage et se raconter les détails du fonctionnement du kit de dépistage du cancer colorectal ! C’est critiquer les absents autours d’un perrier citron, parce que c’est la semaine et que le lendemain on se lève, et que l’on plus 30 ans.

    Je ne sais pas vous, mais moi j’ai hâte de vivre des amitiés d’octogénaire en EHPAD, à organiser des courses de fauteuils roulants, des concours du premier qui meurt, perd. On se réunira à la cantine pour élire le petit vieux qui aura rempli le plus de couches sur la semaine, celui qui se sera le plus chier dessus pour emmerder le personnel. Nous attendrons ensemble la visite de nos enfants et de nos petits-enfants qui ne viendront pas, puisque ce ne sera ni noël ni leur anniversaire. On se souviendra ensemble de notre jeunesse passée si vite… trop vite. Et l’on terminera nos phrases avec des : ah si j’avais su… Et puis évidemment on critiquera les absents, partis trop tard à notre goût. Les chieurs, les emmerdeurs qui piquaient les compotes à la cantine. Les veilles peaux, il était temps ! Mais aussi ceux qui partiront toujours trop tôt à notre goût… Nos amis, ceux qui nous refilaient leur compote en douce. Ceux qui trouvaient toujours la dernière pièce du puzzle, ceux qui aidaient à passer le temps, en attendant des visites, une lettre, un coup de fil qui n’arrivent jamais. Ceux qui finalement étaient devenu bien plus que des amis. Ils étaient nos repères, notre famille. Les salops !

    C’est tout ça l’amitié. S’aimer, se détester, se critiquer, s’engueuler, se réconcilier, se soutenir… Mais finalement, c’est surtout une famille que l’on se compose au fil des ans. L’amitié est un cadeau précieux, un lien qui réconforte et qui fait que jusqu’au bout, quoiqu’il arrive, nous ne serons pas seuls.

    On a les amis que l’on mérite dit -on. Alors pour ma part, je ne sais pas ce que je mérite vraiment. Tout ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui, j’ai des amis qui valent de l’or.

    Alors à vous, mes amis, je ne vous le dis pas assez souvent, je ne vous le montre pas suffisamment, mais sachez… que je vous aime…

    GwenAlices…  Entre deux cartons de déménagement, la veille d’une nouvelle aventure de vie trop géniale !

    PS : On ne s’emballe pas à la lecture de ce texte, même si je vous aime (pour certains), je vais continuer de jouer mes fières et de faire comme si rien ne m’atteint. Je ne vous dirais jamais que vous allez me manquer, et que toutes ces années passées avec vous, ont été merveilleuses.

  • Les petits déjeuners en entreprise

    • Le 06/11/2023

     

    Avez-vous déjà participé à un petit déjeuner organisé par des collègues, pour leur anniversaire ou la naissance de leur progéniture ?

    Si vous n’avez pas de collègues suffisamment généreux pour ça, en ce cas je vous invite à le faire vous-même. Ramenez donc un petit déjeuner à vos collègues, et observez.

    Rassurez-vous, il est inutile de rapporter autant de pains au chocolat que de croissant et de pain aux raisins que vous avez de collègues. D’autant plus si ce n’est pas monnaie courante dan votre entreprise, le peu que vous ferez sera toujours plus que ce qui aura été fait.

    Petite astuce de radin : Organisez votre petit déjeuner à 10h. De cette façon la plupart de vos collègues seront en réunion, ou pour d’autres, pas encore arrivé.

    Autre astuce de bon sens : Achetez en quantité décroissante : pains au chocolat, pains aux raisins et croissants.  Les croissants sont les moins appréciés. Ce sont toujours les croissants que l’on retrouve desséchés le lendemain matin sur la table dudit petit déj. Oui, parque que pour info et par expérience, personne ne finira le dernier croissant pour ne pas avoir à ramasser les miettes et à nettoyer la table.

    Vous verrez au moment du dernier croissant, vos collègues vont retrouver leur âme d’ado. Comme eux, ce sont les plus faignants qui quittent la table en premier. Si les ados trouvent l’excuses de devoir aller aux toilettes, les collègues c’est pour un dossier imaginaire.  Ils vous feront croire que c’est par conscience professionnelle, et qu’ils sont débordés, mais ils craignent surtout que quelqu’un ait un élan d’énergie, et se mette à ranger les tasses et à épousseter la table, en s’attendant à ce que les autres suivent le mouvement.

    Autre astuce, toujours pour les radins, ou pour tous ceux qui se sentent obligé d’organiser ce genre de petit déj, parce qu’ils n’ont pas la chance de souffler leurs bougies en août quand les bureaux sont déserts, je vous conseille d’acheter des mini-viennoiseries. Ça vous coûtera moins cher. Et pour les plus radins ramenez des chouquettes ! cela vous reviendra encore moins cher. Vous serez de toute façon toujours moins radin que le collègue qui se goinfre sans jamais participer à quoique soit. Alors déculpabilisez !

    Pendant les petits déjeuners, les gens se détendent, c’est le but me direz-vous, et les viennoiseries ont le pouvoir de faire oublier les bonnes résolutions.

    Nous avons déjà abordé le sujet dans un texte précédent, il y a autant de collègues que de caractères et de personnalités.

    Et les petits déjeuners ont la magie de faire ressortir une part de chaque trait de caractère.

    Nous retrouvons donc à coup sûr, le sans gêne. Lui c’est celui qui tape dans le lot de mini-viennoiseries avant même que tout soit en place. Alors je prends l’exemple des mini viennoiserie parce que je pars du principe que vous êtes radin, mais pas trop. Une façon de couper la poire en deux. Vous pourrez donc observer le sans gêne, se servir au passage, en faisant semblant de s’intéresser à ce qui se passe autour de lui, et plus précisément aux alentours de la table de petit déj, pendant que ses collègues sont en train de préparer l’arrivée des autres et de tout mettre en place. Souvent c’est le même collègue qui lance des blagues potaches à base de jeux de mots que lui seul ne comprend. Et quand tout le monde sera arrivé et rassemblé pour démarrer la petite sauterie, vous pourrez l’entendre dire quelque chose comme : « Bon bah ... on y va alors ! je me lance, je commence ! »

    A ce moment-là, je vous souhaite d’avoir une Gwen dans vos collègues, pour lui rappeler qu’il y a un pain au chocolat et un pain aux raisins qu’il a commencé et qu’il s’est lancé ! Souvent ça calme et ça fait redescendre sur terre. Bon ça vexe aussi un peu… Mais toujours moins que les silences qui se font entendre à chacune de ses blagues. Alors dites-vous qu’il a l’habitude d’être vexé, et déculpabilisez !

    Ensuite il y aura toujours un collègue, ou plus souvent une collègue, pour dire le fameux :

    « Bon allez ! Exceptionnellement … Je me laisse tenter ! », pour finir pas s’engloutir, exceptionnellement, un petit pain de chaque sorte présente sur la table, et qui repartira avec le dernier mini pain au raisin du paquet pour patienter jusqu’à midi. Les pains au chocolat ayant tous été engloutis (voir astuce n°2).

    Il y a des exceptions qui sont relativement régulières chez certaines personnes. Tenez-moi par exemple, régulièrement je prends exceptionnellement un verre de vin (ou deux, ça dépend de la taille du verre). Il a des gens qui, en revanche, ont bien compris le concept de l’exceptionnel. J’avais une collègue qui, les jours de petits déjeuners, arrivait exceptionnellement à l’heure au bureau. Comme quoi ! La magie des viennoiseries sans doute…

    Il y aura aussi forcément le collègue, ou pire la collègue énervante, grande, mince et élancée, qui mange, ou plutôt dévore, tout et n’importe quoi en quantité gargantuesque sans prendre un gramme. Mais je propose de ne pas parler de ce genre de collègue. Je trouve qu’ils gâchent suffisamment l’ambiance comme ça avec leur métabolisme parfait ! 

    Pour contre balancer avec le puit sans fond au corps parfait, il y a le collègue dit « raisonnable ». Celui qui ne mange jamais rien en dehors des repas. Peu importe ce que vous lui proposez, il ne craque pas. C’est comme s’ils étaient hermétiques à la tentation. J’ai croisé des collègues comme ça qui ne mangeaient rien aux petits déjeuners entre collègues, parce que ce n’était pas leur heure de manger. Ils me rappellent les petits vieux, dans les EHPADs. Avant l’heure ce n’est pas l’heure, après l’heure ce n’est plus l’heure. Et entre deux compotes, hop, un tableau Excel et ils sont heureux. Je dois avouer que je suis aussi dubitative qu’admirative devant ces gens-là. Mettez-moi un kinder Buenos® ou un Snickers® sous le nez, et je peux vous assurer que je ne m’inquiéterais ni de l’heure qu’il est, ni de savoir si j’ai terminé de digérer ma raclette !

    Et puis il y a la collègue perpétuellement au régime, (ma préféré) qui va faire semblant de se contenter de son thé détox, parce qu’elle a lu récemment que le café donnait des rides, et que les infusions de radis noir déconstipaient. Finalement sa détox n’aura durée que 3h, parce qu’à force de voir tout le monde se goinfrer de cholestérol, elle va finir, elle aussi, pas faire une exception.  Elle va lâcher un clicher du genre :« Bon allez ! Tant pis ! Je craque. Mais alors je prends le plus petit. ». Et elle va se prendre son mini croissant (il y a plus de pains au raisin non plus, astuce n°2) avec le bout des doigts, comme s’il était radioactif.

     Alors soyons clair. Il est totalement inutile de faire semblant de choisir la viennoiserie la plus petite. Elles sont toutes calibrées de la même façon. Si une viennoiserie est plus petite qu’une autre, c’est qu’elle est plus grosse. Quand vous allez chez votre boulanger, et que vous lui commandez un pain au chocolat, il ne vous demande pas : « quelle taille ? ». Vous achetez un pain au chocolat pas un filet de truite.

    Ensuite, toucher un aliment ne nourris pas la cellulite. Personne n’a jamais grossi ou fait une intoxication alimentaire en touchant un aliment. Nous grossissons parce que nous le mangeons sans bouger notre cul derrière. Vous pourriez malaxer de la raclette toute la journée que vous ne prendriez pas un gramme. 300 calories, que vous les preniez à pleines mains ou que les touchiez du bout des doigts, une fois ingéré ça reste 300 calories ! Vous grossirez de toute façon ! Alors la prochaine fois, donnez-vous une chance de faire partie des élus qui ont eu le droit aux pains au chocolat (astuce n°2), faites-vous plaisir, soyez la première et chopez le plus croustillant des pains au chocolat d’une main ferme et décidée, et mordez dans ce plaisir inévitable. Vous n’aurez qu’à doubler la dose de radis noir dans la prochaine infusion pour déculpabiliser, on le fait toutes !

    Et pour finir il y a toujours ce collègue, qui arrive comme un cheveu sur la soupe, qui parlote avec tout le monde sans vraiment s’intéresser aux autres, ni à ce qui se passe autour de lui, et qui mange sans complexe, petits pains après petits pains, et qui au moment de partir, toujours sans complexe,  demande enfin : « Au fait c’est pourquoi ce petit déj ? Il y a un évènement particulier ? ». Je peux vous dire que j’en ai vue plus d’un se décomposer à l’entente de cette phrase, alors qu’ils s’attendaient plutôt à un : « bon anniversaire ! ».

    Quoiqu’il en soit, je sais maintenant qu’au prochain petit déjeuner au bureau, vous penserez à moi et que vous serez attentif à chacun de vos collègues pour savoir à quelle catégorie ils appartiennent !

    GwenAlices, qui embrasse ses futurs ex-collègues qui passent régulièrement la lire !  A tout vite !

  • Les fétichistes de pieds ... et autres !

    Aujourd’hui je vais vous raconter une anecdote.

    C’était il y a quelques années, une copine est venue à une soirée avec son nouveau chéri parfait, pour nous le présenter.

    La soirée se passe bien, le nouveau chéri parfait s’avère être très sympa, assez drôle, et participatif aux conversations.

    L’alcool aidant, tout le monde se marre, le nouveau chéri parfait se sent à l’aise… Voire un peu trop.

    Si le but de la soirée était de l’accueillir dans notre groupe de potes, de le faire se sentir bien, et de lui donner envie de revenir, nous étions loin d’imaginer qu’il se sentirait tellement intégré, au point de nous faire part de ses petites confidences dès le premier soir.

    Nouveau chéri parfait, Fabien de son vrai prénom, il y plus de 15 ans alors il y a prescription je peux balancer, en plus il a largué ma pote de l’époque alors il a été banni du groupe !

    Fabien, donc, nous annonce tranquillement qu’il est fétichiste des pieds !  Comme ça. Sans sommation. Le mec nous a fait son Coming out podologique comme si de rien n’était.

    Je vous laisse imaginer le gros blanc dans la pièce ! Seulement moi, naïve comme je suis ! C’était la première fois de ma vie que j’entendais cette expression, et que je découvrais cette facette de l’humanité. C’est dont tout naturellement que j’ai osé un : C’est-à-dire ?!

    C’est donc comme ça que j’ai appris que Fabien et ses congénères, fantasmaient sur les pieds. En gros son truc à lui c’était de léchouiller des gros orteils !

    C’est à ce moment précis, que je n’ai plus jamais regardé Vanessa de la même façon.

    Oui je balance les prénoms, de toute façon nous ne sommes pas restées en contact.

    Alors il est vrai que mes yeux la voyaient un peu flou à cette heure de la soirée. En revanche, mon esprit lui, la voyait très nettement en train de se faire mâchouiller les pieds.

    Vision d’horreur !

    Alors loin de moi, l’envie de juger les fantasmes et les petites coquineries des autres. Pour être honnête, je préfèrerais les ignorer. Mais quand même ! On ne peut pas, annoncer entre deux verres de chardonnais et trois pistaches, que l’on s’excite l’entre jambe en suçant des orteils.

    Je ne sais pas moi, créer des groupes de discussions entre amoureux des mycoses et des gros pouces de pied au verni écaillé. Mais laissez-nous vivre dans l’ignorance.

    Il y a quand même suffisamment de choses à sucer sur terre pour ne pas avoir à penser au pieds des gens. Je parle bien évidemment des Chupa Chups, des Carambars, des Pierrot Gourmant ou encore les bonbons de Tonton Pierrot (la marque de confiseries, pas les « bonbons » du tonton bourré à Noël, en bout de table).

    Et puis, j’ai réalisé qu’il fallait être deux pour réaliser ce genre de fantasme ou préliminaire, appelez-ça comme vous voulez, moi j’appelle ça du mâchouillage d’orteils, ou du léchage de voute plantaire ! Á moins d’être podologue on ne devrait pas se sentir stimulé du gland en regardant des pieds !

    Et comme il faut être deux, ça pousse ma pensée à me dire que Vanessa, et d’autres, aime ça. Il y a donc des personnes qui aiment léchouiller les pieds des autres, et ces autres qui aiment se faire mâchouiller les orteils. Comme quoi on ne connait vraiment une personne que lorsque l’on connait ses petits fantasmes. Jamais je n’aurais pensé que Vanesse (de son petit nom de l’époque) s’excitait à l’idée qu’un truc gluant vienne lui titiller le gros orteil. Gros orteil, qui au passage était à la vue de tous dans ces sandales ce soir-là ! je suis traumatisée à vie.

    De toute façon avec moi ce ne serait pas possible ! Je chiale de rire dès que l’on me frôle les pieds, alors le jour on tente de me mâchouiller un orteil, c’est clair : Je me pisse dessus ! Et hop emballé c’est pesé, fin de la partie, on change les draps et tout le monde au dodo !

    Evidemment, j’ai un peu creusé le sujet. Finalement on a tous un jour ou l’autre croisé quelqu’un avec des fantasmes qui nous paraissaient pour le moins étranges. Sauf que normalement on ne le sait pas.

    Le fétichisme, il a son petit nom scientifique lui aussi. Comme les plantes.  Là où certains voient une fleur « t’aime le beurre ? », d’autres (les frimeurs) y voient un « Ranunculus repens ». Pour le fétichisme c’est pareil. Là où certains voient des « lécheurs d’orteils », d’autres y voient de la « Paraphilie ». C’est visiblement le nom scientifique pour les amoureux de la gerbe.

    C’est donc comme ça que j’ai appris qu’il existait plusieurs catégories de fétichismes, ou plus exactement plusieurs types de fétichistes.

    Il y a un genre particulièrement… disons… déroutant, pour ne pas dire dégueulassement lunaire.

    Connaissez-vous les fétichistes des sous-vêtements ? Il y a ceux qui aiment porter les sous-vêtements du sexe opposé.

    Précision personnelle qui me fait plaisir : N’en déplaise à certaines personnes la nature nous a doté d’un genre et d’un sexe. Et il n’en n’existe que de 2 et nous sommes du genre humain ! Nous ne pouvons pas passer de Homme à Girafe en une nuit, selon notre humeur !

    Cette petite précision apportée, nous pouvons poursuivre.

    Jusque-là, si un Rugbyman, par exemple, veut porter des strings en dentelle, ça le regarde. Le reste de sa vie aussi me direz-vous. Seulement si nous devions vivre dans un monde de « non-jugement », avouez que l’on se ferait vite chier ! Pour rappel, me juger parce que je juge, est un jugement !

    Donc, nous sommes d’accord pour dire que si Sébastien Chabal, ou Teddy Riner* portent des strings dentelles et ficelles… ce n’est pas très grave en soit. Seulement cette catégorie de fétichiste à des sous-catégorie. Le fétichisme est un véritable organigramme, c’est une sorte de PME sexuelle.

    Il existe donc, la sous-catégorie des renifleurs de culottes !

    Alors vous imaginez bien que si je vous parle de cette sous-catégorie, c’est parce que leur kiffe ils ne le trouvent pas en reniflant une culotte fraîchement lavée avec une lessive dont l’odeur les transporte à Bora Bora… Non… Eux leur truc (attention dégueu, mais c’est un peu le thème) ce sont les pertes blanches et les pétoux. Comme un bon fromage bien fait, plus ça sent, meilleur c’est pour eux ! Je ne le savais pas, mais il y a un véritable business de culottes crades. J’en connais certaines qui pourraient facilement arrondir leurs fins de mois !

    Sans jugez qui que ce soit (ou presque), je pense qu’il y a certains fantasmes qu’il est nécessaire de garder pour soit. Tout n’est pas bon à dire, surtout à des gens que l’on connait à peine. Il est important de garder la notion de « jardin secret ». Alors tous les fétichistes des pieds, et autre truc tout aussi … personnel dirons-nous… Merci de ne pas vous dévoiler d’un coup… Voire de vous dévoiler tout court. Le monde n’est pas prêt ! JE ne suis pas prête !

    Fabien, Vanessa, si un jour vous lisez ce texte et que vous vous reconnaissez, je tiens à vous remercier d’exister et de m’avoir inspiré. Le monde à besoin de gens comme vous. Mes textes, ont besoin de gens comme vous.

     

    GwenAlices, un jour de souvenir douloureux psychologiquement...

  • Il y a 8 mois

    • Le 09/02/2023

    Il y a 8 mois mon corps entrait en guerre contre un traitement qui allait tout emporter avec lui.

    Mon cancer, mon énergie, ma féminité, ma santé mentale…

    Il y a 8 mois j’étais une femme de 40 ans, sûre d’elle, pleine de vie, de rêves et de projets, mais qui en un mot, a douté de tout. De son envie de vivre, de ces capacités à supporter des effets secondaires dévastateurs, et de tous les choix qu’elle avait fait jusqu’à maintenant. Il n’aura fallu qu’un seul mot, pour que la femme que j’étais, hésite entre profiter de la vie quelques semaines ou quelques mois et espérer une réincarnation moins chiante et plus paisible que celle-ci, ou accepter d’entamer un traitement qui allait l’affaiblir, la faire souffrir mais aussi, et surtout, la changer à tout jamais.

    Oui j’ai hésité ! J’ai même préparé mes enfants à l’éventualité de refuser cette chimiothérapie. De vider le compte en banque pour partir profiter de ce qui nous restait à être ensemble, sur les routes et sur les mers, pour finir sur un souvenir digne d’un film hollywoodien avec une image de carte postale, sur fond de coucher de soleil en bord de mer… Parce que si mourir ne m’effraie pas le moins du monde, ne pas vivre est ma plus grande peur. En dehors des requins évidemment. Alors entre vivre malade et affaiblie, ou mourir vivante en réalisant mes rêves, je n’ai pas hésité longtemps.

    Finalement, le médecin m’a fait comprendre que le choix ne m’était pas permis si j’envisageais de décorer le sapin une année de plus. Alors le tour du monde en mode touriste avec mes ados n’était tout simplement plus envisageable. Et puis de toute façon, après vérification, mon compte en banque ne nous aurait pas permis de voyager plus loin que la Creuse, et pas plus de trois jours en studio airbnb. Alors bon ! Vue comme ça…

    Et puis au moins l’aventure chimiothérapie était prise en charge à 100% par la sécu, avec option épilation et relooking intégral !

    Alors entendons-nous bien ! Je ne dis à personne de vivre une aventure chimio s’il n’a pas les moyens de partir en vacances. Non, la Creuse offre, certainement, un cadre propice à des vacances familiales loin de tout, et couper du reste du monde. Pour une retraite spirituelle, quand on n’a pas les moyens de se payer un ashram en Inde, c’est sûrement génial !

    Il y a 8 mois, je ne le savais pas encore, mais j’allais muer pour me débarrasser d’une peau devenue trop petite pour moi, et dans laquelle je m’étais enfermée. J’allais tout simplement me dire : Merci, pour toutes ces années, toutes ces erreurs, toutes ces décisions difficiles mais nécessaires pour avancer et grandir. Merci pour ces prises de risques et ces fous rires. Mais surtout j’allais me dire : Au revoir. Parce que je n’en avais pas encore conscience, mais cette femme de 40 ans que j’étais en ce 18 juillet 2022, je la vivais pour la dernière fois. Elle allait peu à peu disparaitre.

    J’étais pourtant certaine qu’après cette période de ma vie, j’allais comme toujours, reprendre là où j’en étais avant. Reprendre les mêmes personnes, les mêmes amies, le même travail, les mêmes envies, les mêmes projets… Bref tout pareil ! Comme une partie d’échec que l’on laisserait sur un coin de table en attendant de reprendre exactement là où nous l’aurions laissé avant de partir en vacance. Seulement c’est impossible. Parce que si les pions n’ont pas bougé, si les règles n’ont pas changé, le joueur lui a évolué. La partie ne sera plus jamais comme avant. Notre regard sur les choses, et aussi sur les gens change. Notre mode de fonctionnement et de pensée s’est transformé en même temps que notre corps et notre esprit, sans même que l’on s’en rende compte.

    Pendant tout le temps de la métamorphose, nous nous cachons derrière des masques et des sourires, on met un foulard sur notre tête tout comme sur notre vie. On cache tout, et on surtout on se cache. On n’ose pas se regarder par peur de notre propre image. Nous avons l’impression de ne plus être une personne à part entière, mais juste un corps défendant qui attend que ça s’arrête. On ne se rend pas compte que l’on est entrain d’assister à notre propre évolution. Nous ne nous débarrassons pas uniquement d’un cancer, mais aussi d’une version de nous-même ! Une version épuisée, qui à force de se cacher derrière des masques et des attitudes faussées qui nous ont éloignés de ce qui nous étions réellement, est devenue notre propre frein, notre propre boulet à traîner.

    On réalise que notre vie s’est construite sur des attentes qui n’étaient pas les nôtres. La plupart de nos décisions ont été prises en fonction de notre entourage. On a fait attention de froisser le moins de monde possible, on s’est souvent oublié au profit de personnes qui ne font même plus partie de notre vie aujourd’hui, et d’autres qui ne feront plus partie de notre nouvelle vie d’après cancer. Si après cancer il y a. Par exemple, je vais parler moi, évidemment, puisque c’est mon blog, mais parce que je trouve mon exemple parfait. S’il y a une personne qui peu parler de masque et de mensonge à soi-même c’est bien moi. Une grande partie de ma vie, je l’ai passé à tenter de plaire. J’avais toujours recherché à obtenir la reconnaissance paternelle, puis la reconnaissance tous court. Pour y arriver, je me suis oubliée, j’ai accepté beaucoup de chose et j’ai fait quelques sacrifices. Le plus gros étant moi-même. J’ai longtemps organisé ma vie et pris des décisions dans le seul but d’obtenir cette reconnaissance. Plus d’une fois, mon corps et mon esprit me lançaient des alertes pour me faire comprendre que ce n’était pas ce qui était fait pour moi, que j’étais en train de vivre une vie dans l’unique but de permettre à d’autres, de vivre la leur en profitant de ce que je construisais pour eux. Quand je ressentais ses alertes, je les faisais taire en me persuadant que ces choix étaient les miens et que c’est que je voulais. Je me mentais parce qu’en acceptant de m’écouter je savais que cela signifiait abandonner une partie de moi, certes erronée, mais une partie de moi que je connais et pensais maîtriser. En faisant ça j’allais forcément ouvrir la porte à une autre version de moi-même que je ne connaissais pas, que je n’aurais probablement pas su gérer et surtout, je me retrouverais seule avec cette Moi inconnue ! Alors j’ai continué à faire vivre une fausse version de moi, juste parce que j’attendais ce signe de reconnaissance et d’amour qui me paraissait indispensable pour avancer et exister.

    N'en déplaise à beaucoup, je sais que la majorité d’en vous aussi !

    Et puis, heureusement le cancer est arrivé ! Oui j’ai bien écrit : Heureusement !  Parce qu’à mes yeux tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir. Ce qui est bien est à la fois mauvais et inversement ! Si le cancer m’a fait vivre l’expérience de la chimiothérapie, et bientôt de la radiothérapie, c’est grâce à ça qu’aujourd’hui je suis capable de ME vivre et de M’AIMER ! Mais surtout de ne plus être en attente, et encore moins à la recherche d’une reconnaissance que moi seule peut m’apporter.

    Aujourd’hui je sais que si je me suis lancé dans un projet bateau, ce n’est pas pour plaire à mon père ni monter que je suis capable, mais bel et bien parce que c’est ce que je veux au plus profond de moi. Si je suis magnétiseuse ce n’est pas parce que mes ancêtres guérissaient leurs voisins, mais parce que c’est ce que je suis au plus profond de moi !  Si j’écris et que je publie, ce n’est pas pour attirer l’attention ni tenter de plaire à qui que se soit, mais parque j’aime ça et que cela fait partie de moi !

    Alors je ne connais pas encore la version finale de moi-même. Le processus de guérison n’est pas encore arrivé à son terme, et d’autres épreuves m’attendent. En revanche, je découvre chaque jour un peu plus, ce que c’est que de s’aimer, de s’accepter et se faire confiance. Et la version de moi-même d’aujourd’hui, plait énormément. J’ai hâte de continuer à me découvrir.

    Si ça se trouve dans 10 ans je vivrai sur les eaux à bord de mon voilier, j’écrirai des histoires et les gens feront appellent à mes services pour les aider dans leur guérison… Ah oui ! Je ferai de la plongé aussi… Et non pas parce que mon ex faisait de la plongée, mais parce que j’adore les fonds marins et que c’est ce dont j’ai envie… au plus profond de moi !

    GwenAlices, un jour du début de sa nouvelle vraie vie ...